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    L'Intouchable
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    René Kerjean
    René Kerjean

    2 abonnés 5 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 9 février 2021
    Dans l'Intouchable (Jacquot 2006), Jeanne-Isild Le Besco, lors d'un mariage traditionnel où elle est vêtue par les Indiennes, croit trouver son père dans le maître d'une famille de ces riches intouchables qui fournissent le bois de santal pour les bûchers d'incinération le long du Gange à Bénarès. Mais la réalité de sa recherche du père est plus simple, plus prosaïque et encore plus poétique peut-être. Tourné en super 8 et parfois dans les rues de Dehli en vidéo, ce film beau et simple montre la réalité d'un pays et d'un voyage mieux que certaines des superproductions sur l'Inde. Grâce à sa collaboration avec l'actrice de La Puce (1998), romancière, peintre, scénariste hyper douée, Benoit Jacquot a de façon surprenante, peut-être en raison aussi du manque de moyens, réalisé un des ses meilleurs films.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 149 abonnés 5 133 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 4 octobre 2020
    Une déambulation sous la forme d’un voyage initiatique ennuyeux et plutôt laid.
    Une sorte d’anti-guide touristique car tout ce qui est montré ne donne vraiment pas envie de de découvrir.
    Oubliez « l’envoûtement » dont certains critiques parlent ou alors dirigez-vous vers « un plus une » de Lelouch. Beaucoup plus émouvant dans sa recherche spirituelle.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 18 mai 2020
    La bande son de ce film est une insulte à la musique classique de l'Inde. On entend un sitar archi faux et neurasthénique qui ne peut qu'éloigner quiconque de l'envie de découvrir cet art difficile et raffiné. En ce sens le film porte gravement atteinte à la culture indienne et ceci demande un droit de réponse.
    La partie musicale a été traitée comme le reste, de manière purement folklorique. Il faut être un cinéaste amateur sans scrupule et sans la moindre curiosité, (sans parler du goût...) pour oser présenter une telle bande son.
    Ce ne sont pourtant pas les bons joueurs de sitar qui manquent en Inde et même en France (Nicolas Delaigue, Michel Guay, Brigitte Menon, Patrick Moutal...)
    Sinon,
    - Film sans intérêt malgré un synopsis qui aurait pu être très prometteur.
    - Actrice qui aurait pu être avantageusement remplacée par un masque (excepté dans les scènes de nus qui participent du folklore cache misère ambiant).
    - Même la lumière de l'Inde est absente. Une performance !
    Cluny
    Cluny

    74 abonnés 593 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 octobre 2012
    Le film commence par une claque, celle donnée à Jeanne par sa mère, consécutive à une dispute dont on ne saura rien, sinon qu'il s'agit de leur mode de communication habituel. De ce contact corporel violent découlera la révélation de la caste de son père, intouchable, ou "enfant de Dieu", formule politiquement correcte que l'un d'entre eux, rencontré dans l'avion, qualifie d'encore plus méprisante. Dès l'instant de cette révélation, Jeanne se sent elle-même intouchable, au sens littéral : par l'homme rencontré dans un café au sortir de chez sa mère, par son partenaire dans le film (où elle illustre le monologue de Brecht qu'elle récitait peu avant : « Habitués à la souffrance, nous y étions intouchables »), et même par son amant. Il y a d'ailleurs un parallélisme intéressant entre deux scènes de maquillage : celle qui précéde le tournage de la scène d'amour et qu'elle vit si douloureusement, et celle où la plus jeune fille de celui qu'elle croit être son père l'habille d'un sari avant sa rencontre avec celui-ci.

    Benoît Jacquot cite un film de Cukor qui se déroule en Inde, "La Croisée des Destins", et qui l'avait beaucoup marqué adolescent. Il évoque aussi "Le Fleuve" de Renoir, qu'il a revu à la cinémathèque peu avant le tournage ; et comment oublier qu'il a été l'assistant de Marguerite Duras sur "India Song" et "La Femme du Gange". Car "L'Intouchable" a indéniablement des accents durassiens, et formellement, par des dialogues très écrits posés dans la bouche des personnages, et sur le fond, par la quête de l'identité volée ; et Pont-à-Mousson où réside sa mère semble une lointaine réplique de Nevers, tout comme Bénarès où Jeanne ne verra rien -les touristes ne peuvent pas approcher des crémations- évoque Hiroshima, autre cité placée sous le signe de la mort.

    Tourné en 16 mm et en lumière naturelle, "L'Intouchable" a été tourné avec une équipe légère, en adoptant le style du documentaire. La caméra, plutôt frontale dans la première partie française, se met à suivre Jeanne, devenant presque subjective ; et quand elle quitte l'école où elle a retrouvé son vrai père, les écoliers qui l'accompagnent regardent la caméra, comme tous les gosses du monde quand ils n'ont pas été briefés avant.

    Isild Le Besco, qui a obtenu le prix Mastroianni à Venise, est présente dans tous les plans du film. Après une scène de dispute introductive assez cliché, il sufit d'un plan d'une seconde, celui de son sourire attendrie en voyant sa mère en sari, pour comprendre que son jeu utilisera à bon escient toutes les couleurs de la palette. "L'Intouchable" est le quatrième film qu'elle tourne avec Jacquot, après "Sade", "Adolphe" et "A tout de suite", et la façon dont le cinéaste filme sa muse montre une complicité qui rend encore plus crédible cette histoire de voyage intiatique à la recherche du père, car selon Benoît Jacquot "c’est cette question liminaire : « de qui sommes nous les enfants ? » qui est fondatrice de tout récit".

    http://www.critiquesclunysiennes.com/
    soulman
    soulman

    86 abonnés 1 219 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 septembre 2012
    Isild Le Besco est superbe dans ce film passionnant de Jacquot. L'Inde, prétexte magnifique, est appréhendée loin des sentiers battus, comme dans un roman de Jean Echenoz. Du cinéma exigeant mais toujours émouvant.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 5 décembre 2011
    Succès mérité pour ce film au sujet original avec des acteurs excellents et émouvants.. Voilà qui sort de l'ordinaire de ces films intellos ou engagés qui sont encensés par la presse ou par le jury du Festival mais que personne ne va voir . La réalisation est parfaite,sans temps mort et l'optimisme qui domine dans ce film est contagieux. Pour ceux (peu nombreux)qui ne l'ont pas encore vu,courrez-y bien vite !
    Agenor2
    Agenor2

    4 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 8 octobre 2010
    Assez nul. A partir d’une histoire qui aurait pu être intéressante, rien !
    L’Inde avec ses clichés et souvent pas en rapport avec la réalité, entre autre à Delhi.
    Racoleur : la scène où actrice, l’héroïne du film est filmée dans une scène de sexe n’ajoute rien à l’histoire.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 29 août 2008
    L'histoire est peu vraisemblable, mais Isild Le Besco est formidable et les scènes tournées en Inde sont envoûtantes.
    Jérôme H
    Jérôme H

    169 abonnés 2 295 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 mai 2008
    Ce parcours initiatique à la recherche de son père, permet au réalisateur (coutumier du fait) de décrire et étudier la vie de cette jeune femme avec ces doutes, ces peurs, ces espoirs.
    Nous avons encore la confirmation de l'énorme talent de Isild Le Besco.
    BlindTheseus
    BlindTheseus

    297 abonnés 2 566 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 20 mars 2008
    Très "parisien", ce film serait presque visible s'il n'était définitivement aussi imbu de lui-même ! : Dommage, car l'Inde peut avoir ses attraits...
    didbail
    didbail

    30 abonnés 512 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 janvier 2008
    L'intouchable constitue à la fois un très beau portrait de jeune femme et un regard pertinent sur l'Inde. Sur un thème classique, la recherche du père et à travers cela de son identité, Benoît Jacquot utilise merveilleusement les qualités d'Isild Le Besco pour montrer la rupture intérieure de Jeanne.
    chrischambers86
    chrischambers86

    13 713 abonnés 12 426 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 11 décembre 2007
    Etonnant film de Benoit Jacquot dont la camèra nous entraine dans un voyage initiatique à travers l'Inde!Isild Le Besco,lumineuse et naturelle,livre une prestation convaincante en jeune actrice à la recherche de son père!Quelque scènes sont assez dèroutantes comme cette crèmation de corps,brûlès avec du bois de manguier au bord d'un fleuve!On regrettera que la premiere partie du film soit un peu longue à dèmarrer!Reste tout de même un film interressant sur la reflexion du corps...
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 9 septembre 2007
    J’ai peut être rien compris mais j’ai trouvé ce film vide, pas habité du tout. L'actrice n'exprime rien et je ne vois pas le sens mystérieux, même avec l'Inde comme arrière plan (Ca suffit pas pour faire un film)!! Heureusement la musique de fond était bien là pour me bercer.
    Lacri
    Lacri

    4 abonnés 83 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 20 mai 2007
    Vraiment, la seule chose à sauver de ce film, c'est... l'affiche!
    Un film vide, financer par l'argent public (Arte, Centre National du Cinéma, etc...)qui prouve une fois de plus que certains "grands" cinéastes français sont des dilettants. Pas d'histoire, pas de personnages, pas de décor, pas d'émotion... mais des silhouettes inutiles (ex: G. Bablouani avec son regard 13), une foule d'Indus qui regardent direct dans l'objectif de la caméra, une Isild le Besco nue pour un oui ou pour un non, et surtout, des scènes totalement inutiles. L'argent dépensé sur le film aurait mieux servit à financer un orphelinat à New Dehli que à créer des parasites dans le paysage cinématographique français, déjà largement parasité par les médiocrités.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 17 mai 2007
    Beau récit initiatique, belle réflexion sur le corps, superbe interprétation d'Isild Le Besco. Il ne faut pas passer à côté de ce cinéma-là.
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