Derniers Avis : L'Intouchable - Page 2

Que dire de ce film: rien, absolument rien. C'est d'une nullité affligeante. Je ne pourrai même pas parler de l'Inde, je n'ai pas tenu jusque là....

Bof...un peu décue parce j'attendais beaucoup plus! Au final, il me reste quelque chose de très fade, insipide, sans beaucoup d'émotions.
Quelques instants cependant où s'amorce le "décollage" du film et de la finalité de sa narration (l'arrivée en Inde), mais le gateau retombe comme un soufflé qui n'est pas resté à la bonne température ...je suis restée sur ma faim !!

Comment peut-on reussir à faire un film qui n'existe pas ? "Intouchable" réussit cette prouesse de n'être rien. Mais ça coûte quand même 10 euros.

Quel ennui dans l'Intouchable !
C'est la première fois que Benoit Jacquot ne m'émeut pas dans un film. L'Inde apparaît comme un mauvais documentaire de " Connaissance du Monde " (aux crémations près toutefois).
Que reste-t-il quand on a quitté le train, le métro, l'avion, le(s) triporteur(s), encore le train,la moto, le taxi ?
Et la longue tirade de Sainte Jeanne des Abattoirs qui accentue "l'Intouchable" ? Dommage.

o étoile: vraiment faire un film sans scénario, il fallait oser !

Le sujet du film m'intéressait moyen, mais rater un film d'Isild n'est guère envisageable. On retrouve le duo Benoit Jacquot - Isild du très réussi "A tout de suite", mais ici c'est un peu moins réussi, le scénario étant pour le moins léger dans la deuxième partie du film. Beaucoup de critiques estiment que la première partie (en France) est trop longue. C'est pourtant de très loin la plus belle. Bien écrite, bien montée, rythmée, bien dialoguée et avec en plus d' Isild la présence du trop rare Marc Barbé (la dernière fois que je l'avais vu c'était dans "l'Annulaire").

Bon, après Isild part en Inde, et là, dès que l'avion se pose, tout change. C'est comme si y'avait plus de scénar, elle erre et le film aussi (ou alors c'est voulu), c'est plus trop crédible et surtout on perd pied, on s'en f...un peu. Elle finira par revenir en france et dans une très belle et courte scène d'aéroport avec Marc Barbé, on se met à vraiment regretter qu'elle soit partie en Inde et le scénariste avec.

Dommage vraiment, Isild est lumineuse et comme d' hab', elle ne joue pas elle EST. Pour le reste c'est peut-être moi qui suis un brin allergique aux voyages aussi :)

"Le jour de son anniversaire, Jeanne apprend de sa mère que son père est Indien, Hindou de l'Inde, rencontré en voyage. Un "Intouchable", lui dira sa mère.
Jeanne est actrice, elle abandonne les répétitions de Sainte Jeanne des Abattoirs mise en scène par son amoureux.
Pour partir en Inde, tout de suite, elle a besoin de fric, elle demande à son agent d'accepter un rôle de cinéma qu'elle avait refusé.
On la voit jouer ce rôle comme un calvaire qu'elle s'inflige.
Elle part.
En Inde, elle cherchera son père, le manquera, le trouvera et le laissera.
Elle revient.": plus qu'un synopsis, un résumé total de ce film qui sonne comme un vase vide à mes oreilles. Le réalaisateur nous plong dans la petite vie d'une petite française. On me dira que nul n'est trop petit et qu'il est méprisant de parler ainsi mais, en même temps, quel intérêt à l'écran?! Qui a envie de voir un film qui aurait tout aussi bien pu s'appeller "Le voyage d'une nana pourrie gâtée". Oui, car, c'est le seul point qui me fera mettre un étoile à ce film; cette légère poussée de rire nerveux que j'ai eut à la fin en voyant cette fille rembarrer son ami qui a prit la peine de se lever aux aurores pour venir la chercher au retour de son voyage en Inde. Sans parler de son comportement vis-à-vis de tous ses proches sur toute la durée du film. Cette attitude qui ne manque pas de m'écoeurer, ne me fait pas pour autant apprécier cette...chose. Et comme on me l'a dit à la sortie, après ça, "mieux vaut aller voir un film bien con avec tout plein d'effets spéciaux" pour se remettre.

C'est effrayant ce que le cinéma français n'a rien à dire en ce moment. A se demander pourquoi il s'exprime encore ? Je met une étoile mais je ne sais pas pourquoi.

Isild se fait du theatre, Isild cherche des sous pour aller en Inde, Isild souffre sur un tournage, Isild se fait masser, Isild rencontre son père, Isild se promène dans la rue,...on s'en fiche de tout ça.

Un beau film, Isild Le Besco toujours lumineuse, cependant pourquoi tant "trainer" sur la partie en France, qui n'apporte presque rien et ennuie profondément ? J'aurai préféré voir ce temps mis à profit à une fin que l'on souhaiterait voir, au lieu d'une conclusion sans message.

D'une prétention et d'un ennui inégalable. Le Besco est toujours pareille, avec sa tête de chien battu. Le scénario n'est qu'un prétexte pour renouveller la
filmographie de Jacquot. Rien de consistant, mais tout au contraire, vide et dénudé. L'image est laide, la lumière inexistante… à se demander si l'Inde est vraiment un pays beau à voir! On avance dans le vide et on se lasse. Courage!!

Après l'excellente surprise d'"A tout de suite", on était en droit d'attendre autre chose de la nouvelle collaboration entre Isild Le Besco et Benoît Jacquot. A part une ballade en Inde qui ne sert pas à grand chose sur le plan narratif, le cinéaste ne nous offre pas grand chose dans ce film qui a l'air de ne servir à rien. Jamais désagréable, l'ensemble paraît surtout totalement vain. Il y a forcément une dimension symbolique derrière tout ceci, mais je dois dire que la signification profonde du film m'a échappé. Juste ennuyeux.

Je suis allée voir ce film pour voir des images de l'INde, mais elles n'arrivent qu'après plus de la moitié du film.. première moitié longue et inintéressante.. la deuxième partie n'est pas mieux malgré quelques images de ce beau pays. La comédienne ne m'a pas touchée une seule fois. Pas plus que son histoire. De même que l'on n'apprend rien sur les intouchables.. Bref, ce film n'apporte rien, et je vais l'oublier très vite.

Il ya bien longtemps que je n'avais pas vu un film aussi nul. Il ne s'y passe rien. Même les images tournées en Inde sont d'une banalité afligeante. A éviter absolument.

La caméra de Benoît Jacquot suit à la trace Isild le Besco, à la recherche de son père, jusqu'en Inde. Il faudrait dire à la recherche d'elle-même, jeune femme qui se construit et a besoin pour cela de retrouver les fondations de sa famille. Le cinéma de Benoît Jacquot est dépouillé, sobre, parfois glacial. Il nous fascine avec des scènes tantôt étranges, tantôt brutales (Isild récitant Beckett, la pénibilité du tournage, la crémation des corps au bord du fleuve, la scène du mariage). Isild a une présence lumineuse à l'écran. Même sans aucun mot, elle dégage une émotion rare. Benoît Jacquot est cinéaste libre. Et grand.