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Estonius
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3,5
Publiée le 27 avril 2019
Attention voici les vaches transgéniques ! On ne nous l'avait jamais fait celle-ci ! Et la surprise c'est que ce n'est pas mal du tout. Ce qui frappe c'est d'abord le réalisme : La ferme décrite n'a rien à voir avec les albums du Père Castor, ici c'est sale, c'est boueux, répugnant, et ça commence en mode glauque avec l'accouchement très compliqué d'une brave vache. Et c'est le début des emmerdes, c'est très prenant, sordide mais bien foutu, la réalisation se défend, les acteurs sont, bons, évidemment les effets spéciaux sont un peu chips et on a un grand coup de mou aux trois quarts du film avec des problèmes de lisibilité, mais dans son genre c'est vraiment pas mal.
Déjà des Hollandais avaient réussi à construire un thriller autour d'un ascenceur tueur (Eh ouai c'est vrai! Le pire c'est qu'il était pas mauvais ce film), voila maintenant que des Irlandais cherchent à nous faire peur avec des vaches! Comme quoi, quand on a pas d'argent pour un premier film, la carte de l'originalité reste encore la meilleure venue (et ce n'est pas Spielberg et son "Duel" qui dira le contraire). En tout cas, aussi surprenant que cela puisse paraître, le pari est gagné haut la main par l'ami O'Brien! Sachant brodé avec les artifices classiques du genre et un certain talent dans son sens de la dynamique et de l'image (dès fois on se croirait en plein film de Carpenter!), le réalisateur irlandais parvient à créer une atmosphère vraiment pesante, à la limite de l'insoutenable. Personnellement en tout cas, il y a bien longtemps que je n'avais pas été aussi mal à l'aise au cinéma! Un spectacle qui sait faire simple et efficace en somme, et c'est là que se trouve l'essentiel.
LA SURPRISE DE L ANNEE 2006 .Dans sa première moitié, il règne dans "Isolation", un vrai climat poisseux, incertain quant aux conséquences, et surtout... dépressif ,on rentre d'emblée dans un univers fait de misère sociale.Le talent du réalisateur est alors manifeste tant le processus d'identification entre Dan, Orla et nous se fait tout naturellement, et comme eux, l'on s'interroge sur l'événement qui est en train de se produire, avant de flipper devant le résultat de ce traficotage en règle de génome animalier. Isolation parle ainsi de dilapidation du patrimoine agricole, pied et poings liés au défit suicidaire que représente le rendement, irrespect des bêtes et des hommes, fuite en avant vers le néant. Et c'est le consommateur qui devrait manger.Isolation est un petit film d’horreur intimiste qui nous done froid dans le dos et qui nous fait réflechir. Seule déception :une fin de FX pas très réussis pour l ultime parasite.PS :Celui-ci fut récompensé, au festival 2006 de Gérardmer, par Le Grand Prix et le Prix International de la Critique.
bien bien spécial quand même, l'intrigue nous tient bien, l'histoire est bien ficelé j'ai rarement vu un film traitant ce genre de sujet, c'est vraiment malsain et les acteurs sont bons en revanche le parasite ne ressemble à rien c'est "le point noir du film (même si c'est un petit point)"c'est le seul
Un des pires trucs que j'ai vu dans ma vie. Je pense que les 3/4 des gens ont quitter la sale pendant le film tellement c'était nul. Franchement je vois pas comment on peut financer des films pareils. Il ce passe rien, on ne faire que voir une femme mettre sa main dans l'anus des vaches, c'est bien sympathique mais c'est pas vraiment ce que j'attends d'un film d'horreur. C'est ridicule et sa ne fait absolument pas peur. Poubelle.
Rien de bien original (voir même quasiment rien), pourtant je pensais que retranscrire The Thing/Alien dans une ferme au fin fond de l'Angleterre pouvait se démarquer par une ambiance et une mise en scène propres aux britishs, un truc bien singulier, sauf que non, ça calque complétement ses modèles à la virgule près, avec juste moins de moyens. Après ça ne tombe pas dans le nanar, ça fait son taf de modeste petite série B et les acteurs sont corrects, mais j'en retire rien, ou à la limite un parallèle avec Petit Paysan vu dernièrement en plus du sous-texte écolo, mais bon... Je suis resté passif devant.
On peut reprocher d’être parfois lent et toujours glauque, « Isolation » est d’un excellent rapport "qualité prix". Billy O’Brien, par le biais d’une caméra très astucieuse, rentabilise au maximum des décors qui ne lui ont pas coûté un radis, une poignée d’acteurs solides, une histoire simple mais intelligente. Et les ingrédients du genre sont respectés scrupuleusement: à savoir, le suspense omniprésent, l’horreur tous les deux trois détours, le savant fou, le monstre, ses victimes expiatoires éliminées une à une. La scène finale est de grande qualité et laisse entrevoir une possibilité de "sequel".
Débutant à la façon d’un drame social dans une ferme irlandaise, nous détaillant minutieusement le travail d’un exploitant bovin ainsi que les difficultés financières auxquels il doit faire, on peut affirmer que le premier film de Billy O'Brien pose bien son contexte, au risque de mettre un peu trop de temps avant de nous faire profiter son potentiel horrifique. Installées par les scènes d’accouchements et d’autopsie des vaches, qui sont déjà fondamentalement gores, et par l’ambiance visuelle blafarde et claustrophobique de cette ferme, les sensations de malaise et d’angoisse font place à la peur dès lors qu’une créature commence à poser problèmes aux personnages et à briser leurs relations jusque là amicales. Le design de ce petit monstre et les cadrages renvoient directement à l’Alien de Ridley Scott, une référence des plus prestigieuses dans les domaines du survival et de la science-fiction. La sobriété du concept ainsi que des effets visuels sont la preuve que l’ingéniosité reste le vecteur le plus efficace pour effrayer le public et qu'O'Brian l'a bien compris.
Le synopsis semble annoncer un bon gros navet et ben non, l'atmosphère est très bien construite, inquiétante et contrairement à ce à quoi on s'attend, la bestiole ne fait pas ringarde et on ne pense jamais à remettre en cause son invraisemblance.
Un bon film d'horreur dont l'efficacité apparaît surtout dans la dernière demi-heure. Pourquoi? Parce que pour rendre crédible une histoire de veau mutant, une intro d'une heure est fortement recomandée! Ici c'est réussi, on y croît, c'est effrayant et on sursaute. Que du bonheur dans ces dernières 30 minutes...
Le début du film m'a paru intéressant quant à l'ambiance qui s'en dégageait... le décor planté dès les premières minutes sortait des sentiers battus (et souvent même rabattus). Tout était vraiment lugubre, gris, sale, délabré, détruit, dévasté. La physionomie, ou plus exactement l'expression de la physionomie des héros personnalisait l'accablement... On était proche du "sinistre".. J'espérais que le "crescendo" dans l'angoisse n'allait pas être vain et qu'on tenait peut être, pour une fois, un scénario sinon très intelligent du moins original qui ne laisserait pas indifférent. Hélas, l'espérance était présomptueuse. Le film bascule vite dans le grand guignol.... Nous avons droit cette fois-ci à des vaches "mutantes" suite à des manipulations génétiques qui non maîtrisées (elles ne peuvent qu'être non maîtrisées...) s'avèrent catastrophiques. On retombe dans le ridicule. La différence d'avec les autres films ayant des thèmes comparables (des bestioles qui ont muté... ça ne manque pas... ) est que cette fois-ci, nous sommes en plein "dans l'actualité". L'intention du réalisateur a été de faire peur, ou d'essayer de faire peur, avec les dangers du clonage ? Les altermondialistes y auront trouvé leur compte, peut être, et croiront même la chose possible pour demain ? En poussant plus loin encore la caricature, on peut appréhender qu'il y en aura bien un (réalisateur) qui nous "pondra" un film prétendu d'épouvante avec cette fois ci du maïs transgénique qui aura horriblement muté ?.... Tiens, ironiquement ça me donne une idée... Tout individu l'ayant ingéré deviendra subitement géant et de couleur verte ?.. ça ne vous rappelle rien ?.... Bref, Isolation est un film raté.
Le scénario était bon, et les acteurs n'ont rien à se reprocher, mais l'image est trop sombre et surtout ce film m'a filé la nausée, c'est du gore à l'état pur. L'épouvante est une chose l'horreur en est une autre !! Je déconseille ce film aux estomacs sensibles, j'ai passé la seconde moitié du film à me demander si je prenais une bassine à coté de moi ou pas !!
La force de ce film réside dans l'atmosphère qu'il dégage, tout commence une nuit où dans une ferme perdue au fin fond d'une campagne, un agriculteur va être l'acteur de la mise à bas d'un énième veau...Entre les vétérinaires qui se succèdent dans la nuit glacée, la boue et les ombres froides des divers bâtiments de cette ferme, le réalisateur réussit à planter une ambiance très particulière, limite glauque. Dés les premiers instants on est happé par les événements qui vont vite dégénérer. Les vaches de cet agriculteurs risquent de contaminer, quelque chose ne va décidément pas ici...