L'Iceberg a été présenté en première mondiale au festival de San Sebastian et dans plusieurs festivals dans le monde. Le long métrage a entre autres remporté le prix du Meilleur film au festival du film de Zagreb, à celui de Bogota et de Kiev.
L'Iceberg est le fruit de la collaboration entre Dominique Abel, Fiona Gordon et Bruno Romy à la fois auteurs et réalisateurs du long-métrage. Leur rencontre s'est déroulée lors d'une tournée théâtrale en Normandie au début des années 90. Depuis, ils collaborent régulièrement sur des projets théâtraux et cinématographiques.
L'Iceberg est la première production de la société Courage mon Amour Films créée par Fiona Gordon et Dominique Abel, mais des financements complémentaires ont été nécessaires. La région de Basse-Normandie ainsi que la Belgique comptent parmi les producteurs du film, dont le coût total s'élève à 750 000 euros.
Dominique Abel, Fiona Gordon et Bruno Romy, à la fois scénaristes, réalisateurs et interprètes ont mis quatre ans pour écrire L'Iceberg. Ils s'expriment sur le propos du film : " L'Iceberg parle de notre héroïsme dérisoire, notre prétention naïve, notre besoin fondamental d'amour, de surpassement et du cortège d'échecs, de ratages, de désarrois temporaires qui égratignent notre optimisme sans jamais en venir à bout."
Comme le budget de L'Iceberg était peu élevé, l'équipe technique à quelques astuces pour les effets speciaux. Elle a utilisé un rétroprojecteur avec des ventilateurs et des sceaux d'eau pour faire les embruns ... Même pour le studio, ils ont du improviser en aménageant un garage en studio.
L'Iceberg ne repose pas sur des ressorts scénaristiques habituels du cinéma. Les réalisateurs se sont inspirés d'artistes excentriques comme les clowns ou le cinéma muet.
L'Iceberg est découpé en plans séquences fixes. Une technique qui représente des difficultés quand le plan n'est pas réussi de bout en bout. Au final, il a fallu 12 semaines à l'équipe du film pour tourner 150 plans.
Le tournage de L'Iceberg a duré six semaines durant lesquelles l'équipe du film est, entre autres, passé par le port de Barfleur, un des derniers ports à l'échouage en activité en France, et par Gatteville-Le-Phare.