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inspecteur morvandieu
36 abonnés
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1,0
Publiée le 10 novembre 2023
Artiste peintre et citadin, Daniel Auteuil s'installe à la campagne dans la maison de famille. Il engage pour jardinier un camarade d'enfance, jeune cheminot à la retraite (Darroussin). Ils se sont affectueusement surnommés Dupinceau et Dujardin et entament une conversation ininterrompue tout en anecdotes et philosophie du terroir. Le fonds de commerce de Jean Becker. Il faut dire que Dujardin est intarissable, érigé par Becker, plus populiste que jamais (voire inutilement poujadiste dans cette séquence où Auteuil cloue le bec à un critique artistique forcément snob), en porte-parole de la France profonde, des braves gens qui, à défaut d'érudition, possède du bon sens. Face à l'intellectuel Dupinceau, Dujardin personnalise le France rurale, modeste, immuable, ainsi qu'il nous apparait sur sa mobylette des années 70. Au demeurant, Auteuil et Darroussin font le métier avec talent en conviction mais force est de constater que leur conversation et les formules ingénues du second n'ont rien que de stérile. La mise en scène se borne à un face à face dialectique pseudo-cacoasse, entrecoupé d'incidents insignifiants spoiler: (le divorce d'Auteuil, sa dispute avec sa fille).
Enfin, la comédie se mue en mélo facile spoiler: avec la maladie fatale d'un Dujardin éreinté mais toujours bavard. Ses considérations fumeuses et maladroites sur la mort dans une partie de pêche concluent le dialogue entre deux personnages schématiques chargés d'incarner pour Becker son mépris de l'intellectualité et du parisianisme, peut-être du cinéma "d"auteur".
Un dialogue sympathique mais assez soporifique entre deux amis d’enfance qui refont le monde, à l’occasion de leur retrouvaille, même si Auteuil et Darroussin font le taf ! 1,75
Je sais, il y en a qui n'aiment pas le cinéma de Jean Becker...J'ai pour ma part passé un excellent moment à visionner (tardivement) ce petit bijou de fraîcheur campagnarde, qui prend encore plus de sens depuis que des dizaines de milliers de citadins aient fui leurs centre-ville menaçants pour la campagne française de leurs parents ou grands-parents ruraux du fait de la pandémie de COVID 21 . J'ai adoré les interprétations si justes de Daniel Auteuil et Jean-Pierre Darroussin qui nous emmène dans cette retrouvaille émouvante 30 ou 40 ans après entre un peintre parisien de retour aux sources et un cheminot en retraite ayant toujours voulu être jardinier. Cette belle histoire qui peut nous concerner tous commence par le fait qu'ils ne se reconnaissent pas tout de suite alors que le second répond à une annonce pour un poste de jardinier du premier mais très vite ils vont se souvenir de moments marquants et d'anciens camarades moqués de leur enfance commune dans ce village retiré. La confrontation entre deux mondes, deux classes sociales opposés : l'artiste parisien un peu bobo et le cheminot en retraite un peu "beauf" et très rural est passionnantes ici avec des dialogues ciselés et beaucoup d'humour. j'ai ri de bon cœur à plusieurs reprises lorsque le jardinier ("Dujardin") se moque du peintre ("Dupinceau") avec par exemple la séance d'un fou rire magistral entre les deux amis à l'enterrement d'un de leur ancien camarade dont le nom Poileau permettait toutes les vannes...On peut y entendre aussi des conseils ou des piques du style " Si tu ne vas pas à son enterrement, tu vas te mettre la moitié du pays à dos" ou " Les parisiens, rien n'a de valeur pour vous !" ou "Vivre en ville rend fragile"... Un film émouvant et joyeux devenu plus que jamais d'actualité. A voir ou revoir.
Du fait de l'absence de scénario je me suis totalement ennuyée, je ne retiens même rien de positif de ce film, même les deux acteurs que d'ordinaire j'aime bien, surjouent et n'y croient même pas... Ringard et inintéressant. Passez votre chemin.
Dupinceau (Daniel Auteuil) et Dujardin (Jean-Pierre Darroussin) philosophent sur les petits plaisirs de la vie, devant une rangée de courgettes et de poireaux. De bons sentiments, une amitié sincère, de la nature et des valeurs humaines. Voici tout ce qui est cultivé dans le potager de Jean Becker et qui plaira aux amateurs de films simples et sans prétention mais pleins de bonheur.
Pas une idée de mise en scène pour un scénario peu adapté au cinéma, le tout emballé dans une mollesse glissant lentement vers la sieste d’un été provençal qui n’est pourtant pas encore arrivé. Nonobstant la remarquable performance des interprètes, tous parfaits, ce « Dialogue avec mon jardinier » produit un impact certain sur le poids de paupières qui ne demandent qu’à tomber. Cette version écolo-bucolique offre par ailleurs un discours qui semble issu des textes du PCF des années soixante, mais délavé et édulcoré, car débarrassé de la lutte des classes, débouchant ainsi sur un prêchi prêcha moralisateur, sortes de devises de comptoir, exprimées dans un jardin potager. En fait, à l’unisson du film : sans densité et d’un autre âge.
Répliques excellentes, deux acteurs fantastiques, captivant malgré la lenteur du film. Daniel Auteuil et Jean-Pierre Darroussin sont fantastiques, captivants, touchants, dans une douce torpeur devenue rare en ce début de XXIe siècle. A voir !
Un film plus profond qu'il n'y paraît et qui traite de l'amitié, bien sûr, mais aussi du destin de chacun en fonction de ses origines sociales, des choix de scolarité et de la possibilité de pouvoir entreprendre le métier qu'on aime ou celui qui nourrit votre famille. Cette histoire est portée par d'excellents acteurs et surtout par d'excellents dialogues (le titre du film est d'ailleurs très évocateur). La fin est très prévisible et le scénario n'échappe pas à quelques clichés sur les habitants de la campagne mais on pardonne ces petits défauts tant le film nous fait partager des scènes d'une rare beauté et certains dialogues font naître en nous quelques réflexions intéressantes.
Un peintre parisien en manque d’inspiration fait un retour aux sources et revient dans la maison de sa jeunesse. Autour de cette maison, s’étend un large jardin, mais n’ayant aucun talent en jardinerie, il est à la recherche d’un jardinier. Il embauche alors un ancien ami avec qui des liens vont se construire. Jean Becker a instauré un dialogue qui installe une belle histoire d’amitié. Il a surtout choisi Daniel Auteuil et Jean-Pierre Darroussin, deux acteurs subtils et complémentaires.
Un artiste peintre parisien ayant réussit renoue avec sa région natale ou il possède une maison de famille et retrouve ainsi un ami d'enfance. C'est évidemment un film sur les différences sociales, mais surtout sur l'amitié authentique ,désintéressée. Daniel Auteuil est parfait dans son rôle, jean-Pierre Darroussin est magistral. J'ai toujours pensé, depuis mes meilleurs copains, que Darroussin était un acteur de génie; dans tous ses rôles il déborde d'humanité, il est capable de passer du drôle au profond en quelques secondes. Bien sur, certains taxeront le film de vieillot ou quelque chose d'équivalent, je les plains par avance. Film à voir absolument.