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illuminati
20 abonnés
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2,5
Publiée le 5 janvier 2008
Ce n'est ni plus ni moins qu'une analyse psychosociale du comportement humain. L'idée est plutôt bonne, mais malheureusement la mise en scène est un peu bâclée et le film manque de drôlerie ou de suspense. Mais, si le but premier était de faire un film à caractère scientifique, il ne l’est pas non plus, car selon moi il y a un manque de réalisme dans certaines scènes, notamment, celle ou la roue ou la roue apparaît… Les hommes se mettant à courir dedans alors que je pense qu’instinctivement ce n’est pas cela qui nous viendrait à l’esprit… A vous de me dire ! Je pense plutôt qu’on essaierait de communiquer avec ceux qui l’ont posé, d’une manière ou d’une autre, ou par refus de soumission, de la casser !
Après avoir révolutionné la littérature en faisant chanter du rock 'n' roll à des fourmis et en imaginant une Encyclopédie du savoir relatif et absolu (rien que ça !) en recyclant une compilation de casse-têtes et autres énigmes, Bernard Werber vient illuminer le septième art de son génie. L'Auteur se met humblement à la place d'extra-terrestres ultra-évolués et dresse le portait définitif de l'humanité sous la forme d'un documentaire animalier. Produit par Lelouch (réal du Genre humain, comme quoi tout se tient), le résultat final est d'une qualité inversement proportionnelle à la prétention de l'artiste. Déjà, c'est très moche. Faut dire que la DV projetée sur grand écran, c'est pas souvent le plaisir de yeux. Ensuite, les acteurs à qui on demande de ne pas jouer pour faire plus réel, c'est vite pénible. Mais tout ça ne compte finalement guère quand on s'attarde sur le scénario : alors que le regard porté est censé être celui d'êtres supérieurement intelligents, force est de constater que nos aliens passent pour de sacrées buses, les incompréhensions de leur part supposées mettre en reliefs les bizarreries de notre mode de vie semblant fort peu plausibles. Pour l'aspect universel, on repassera : selon Werber, le monde se résume à quelques rues parisiennes (j'exagère, dans un élan d'exotisme insensé, le vidéaste se risque à aller filmer les paysages insolites et grandioses de la forêt de Fontainebleau), magnifique preuve de sa capacité à prendre du recul. Pour la profondeur de l'intrigue - car il y en a une, notre génie s'est appliqué à adapter le premier chapitre de La psychologie de groupe pour les nuls, et, comme le public n'a pas forcément ses extraordinaires capacités d'assimilation, il s'est assuré que tout est bien décortiqué et souligné par la voix-off. On ajoute de la provoc à 2 balles avec ce plan porno au rayons X qui a dû engloutir la moitié du budget, et on obtient un monument de suffisance et d'auto-satisfaction. Y'a pourtant vraiment pas de quoi.
Lauteur a succès Bernard Werber, passe pour la première fois derrière la caméra en signant un premier film ambitieux ou il sattaque comme à laccoutumée dans ses livres au comportement dune société particulière en mêlant science et imaginaire avec subtilité. Dans « Nos amis les terriens », il reprend la même recette avec une redoutable efficacité en piégeant le spectateur avec astuce. En effet, en prenant le parti dun il extra-terrestre doublé des commentaires en voix-off de Pierre Arditi, Werber se place en tant que point de vue des spectateurs et également en miroir de toutes leurs manies, leurs tares, leurs absurdités de réactions, leurs agissements instinctifs les rapprochant obligatoirement des animaux. Cette étude prend la dimension dailleurs dun documentaire animalier mais sur les humains. Le caractère intéressant mais vite ennuyeux de ce genre de programme aurait laissé le film comme anecdotique, mais grâce à ce point de vue extra-terrestre utilisé par Werber, le film se décline dans deux directions ou lon voit dune part lanalyse de deux sujets humains en totale liberté et dautre part lanalyse de deux autres, capturés par des extra-terrestres enfermés comme des souris de laboratoire et soumis à des tests de survie qui mettent en évidence labsurdité de certains besoins de lhomme en société et de son individualisme effarant. Cest grâce à ce ton ironique particulièrement dévastateur que « Nos amis les terriens » fonctionne et se révèle au final très drôle grâce à une multitude de scènes très bien senties, comme celle du rapport sexuel ou de la description de la séduction entre les deux sujets. Une uvre française atypique très réussie et à ne pas manquer.
Pas si mal, le concept est intéressant et se tiens (à peu près). Disons que ça aurait pu etre bien plus nul mais on est en droit d'attendre plus de Mr Werber! Acteurs bien, sans plus.
Si on aime l'univers Werber, on aime le film. Ce film est assez fidèle au livre et se laisse regarder facilement même si on ne connait pas le livre. Un bon film peu banal, très sympa.
"Nos amis les terriens", ou comment une idée géniale peut se trouver complètement gâchée. Ces extraterrestres qui parlent avec une voix péremptoire d'évènements qu'ils ne comprennent pas sont typiquement de Bernard Werber. A partir de l'idée originale, on pouvait aller dans deux directions. La première possibilité était de mettre en scène des extraterrestres faisant une analyse sérieuse des êtres humains, ce qui nous aurait fait prendre conscience de l'absurdité de certains comportements. C'est complètement raté ici. La seconde possibilité aurait été de partir dans l'humour, ce que Werber tente de faire ici en vain. Le contraste entre la pseudo-drôlerie et le ton autoritaire du discours donne une impression étrange. Comme le contraste entre la vacuité culturelle de "l'encyclopédie du savoir relatif et absolu" et le ton pédant que Werber utilise dans les extraits de ladite encyclopédie. Le discours voudrait nous convaincre de la finesse du propos, et il n'y parvient pas. Pourtant, tant de choses intéressantes pouvaient être dites en adoptant ce point de vue très intelligent... (faire entrer dans ses poumons une fumée toxique après avoir payé pour l'acheter => cigarette / admiration envers certains membres de l'espèce (stars) / sentiment de l'homme de n'être pas un animal comme les autres... au lieu de ça, Werber se perd dans des clichés (l'homme est FORCEMENT grégaire etc...)et des détails sans intérêt (abattoirs). En condensé un ratage. Une étoile pour l'idée, mais n'importe qui a des idées. Encore faut-il les mener à bien.
Ne sanctionnons pas ce film parce que Bernard Werber a pris le parti de ne pas se conformer aux formats cinématographiques habituels. Un film original, à la façon d'un documentaire animalier sur nous-même. Une voix off dite par Pierre Arditi qui passe très bien. Des personnages, peut-être trop Parisiens pour que chacun puisse s'y projeter. Ici pas de S.F grandiloquente, un huis clos modeste et une bonne façon de s'initier à la psychologie sociale. Une super expérience pour certains, un navet pour d'autre, il a le mérite de ne pas faire l'unanimité. Le film accuse malgré tout de certaines longueurs et une trop longue scène finale de dialogues chuchotés qui hélas vient renforcer une impression de voir film chiant, sentiment qui aurait fallu nous éviter et ne pas confirmer. C'était le risque à ne pas prendre. Les romans de Bernard Werber sont audacieux et mériteraient une adaptation plus ambitieuse, avec plus de moyens, .
A vrai dire, l'idée est bonne et astucieuse. Et l'ingénuosité de Bernard Werber fonctionne. Et le scénario intéresse. Sauf ... Sauf que le scénario n'est pas assez travaillé et que la caméra est celle d'un humain, pas celle d'un extra-terrestre. Si Werber en avait fait un livre, il aurait été plus loin pour analyser le regard de l'autre. par exemple, l'autre nous regarde comme s'il était terrien, à notre échelle ... Pour le prochain film, Bernard, n'hésitez pas à plus travailler votre idée ... comme vous faites d'habitude ! Courage !
Effectivement ça doit être dur à accepter pour certains de se voir ainsi dépeins . On ne peut pas se contenter de regarder ce film comme une grosse blague , une comédie sans sens réel : Werber , en ne s'investissant pas personnelement de façon politique , sentimentale ou morale , révèle les vices de la sociét de manière très objective et naïve . Ceux qui se croyaient au dessus du comportement primitif annimal ont tord , largement ... La reconstitution imagée d’événements ( tour de Babel ...) , ou encore les topos ( Annimal Farm ) accentuent la fatalité de la race humaine ... Cependant , c'est vrai , certaines scènes peuvent laisser perplexe , par rapport au réalisateur qui fait une leçon de morale sur sa propre espèce sans agir d'aucunes sortes , si ce n'est à son échelle ... Croyez-vous que Werber a arrêté de manger 3 repas par jour ? D'utiliser des toilettes ? Je ne crois pas .. Sur ce point là je peut comprendre certains points de vus , mais au point de faire de ce film un sacrilège , c'est être très dur avec lui...