Un film interminable et trop massif, heureusement sauvé par le talent de son acteur principal Javier Bardem, qui interprète tous les âges d'un jeune homme jusqu'à son extrême vieillesse ! L'intrigue en "je t'aime-moi-non-plus" peut rapidement ennuyer, surtout que le film dure 2h15...qui se font bien ressentir. Roman apparemment connu par un grand nombre de lecteurs (dont je ne fais étonnamment pas partie malgré des longues études de lettres... Mais où se cachait donc ce livre ?!), seuls les concernés pourront juger de la comparaison entre la version papier et filmique, j'attendrai de tomber sur le livre pour critiquer l'adaptation. Mais en-dehors de cela, on remarque que le film s'est fait en langue anglaise alors que le casting est espagnol et que l'action est censée se dérouler dans la partie hispanique des Caraïbes...ce qui donne un langue anglaise avec un accent espagnol à couper le beurre (qui impose presque des difficultés à s'exprimer, ce qui fait mal aux oreilles à la longue). On ne comprends pas bien ce choix, surtout que Bardem offre une élocution excellente dans sa langue maternelle, alors pourquoi s'en priver... Mais ce qui pêche le plus dans ce film restera tout de même sa durée infernalement longue avec une indolence constante. Bardem joue un amant tendre assez touchant, malgré une langue anglaise qui sonne étrangement, mais les 2h15 de relations amoureuses complexes ont vite raison de notre patience...La musique de Shakira nous réveille ponctuellement.
Il aurait peut être fallu un autre réalisateur que Mike Newell pour donner une véritable ampleur à cette adaptation d'un best sellers, on se retrouve donc avec un roman photo un peu vide et désuet mais au romantisme bien présent avec surtout le toujours excellent Javier Bardem en tête d'affice ce qui suffit à amener une certaine crédibilité au film mais cela reste éloigné de la qualité du produit d'origine.
Intéressant certes, mais pas exceptionnel. L'histoire est un peu décousus, mais les acteurs remontent le tout. Je pense que ce qui m'a accroché dans ce film c'est tout d'abord le titre ^^.
Les acteurs sont bons: Javier Bardem,qui joue très bien son rôle évolutif de Florentino Ariza au fil du film.L'histoire d'amour est très belle:le personnage de Javier Barden va attendre une cinquantaine d'année avant d'épouser Fermina jouée par Giovanna Mezzogiorno. Florentino Ariza est touchant car toute sa vie il va attendre son seul amour Giovanna Mezzogiorno. Finallement le film est pas trop mal,mais il y a trop de scène lassante.
Magnifique histoire d'amour pour les grands romantiques et pour tout ceux qui aime les histoires d'amour. Celle là tirée d'une passionante oeuvre littéraire est incroyable et captivante. La bande annonce aussi est très bien faite et donne envie de courir au cinéma. L'ambiance du livre est très fidèle et l'amour compliqué de Fermina et Florantino est absolument bien joué par les deux acteurs. C'est un film excellent à voir et à ne surtout pas rater.
Je m'attendais à un véritable drame ou une véritable histoire romantique au vue de la bande annonce mais l'amour dont parle le film tout le temps n'est pas présent, on a qu'un seul point de vue et au bout d'un moment ça devient long. Il manque une tension, le désir. Heureusement que les acteurs sont bons sauf qu'ils parlent anglais alors qu'ils sont tous espagnol ou italien. Voilà c'est vu.
Marc Dorcel étend sa production à travers le monde : ici, le porno exotique. Dans la Colombie du 19ème siècle, un jeune, pauvre et laid télégraphiste (dommage, car à l'écran il est censé avoir plein de charmes...), s'emmourache en un coup d'oeil d'une laide potiche aux yeux tordus (soi disant beauté hors du commun). Au fil du temps, monsieur pense à madame sur fond de musique de logiciel style colombienne, car la beauté divine s'est mariée avec un charmant docteur (Benjamin Bratt, tout aussi charmant). Monsieur fait donc le défi de rester vierge jusqu'à ce qu'il retrouve madame 50 ans plus tard, et même qu'il a pas tenu parole puisqu'il en est à sa 620ème aventure. Vilain garçon. N'empêche que l'histoire d'amour est sérieuse, et que Marc Dorcel, enfin Mike Newell, la filme sublimement... à condition de se rappeler qu'il s'agit là d'un porno. Dans son style, une belle réussite donc. En plus de ça, le grand cinéaste (connu pour ses chef-d'oeuvres tels que "Le sourire de Mona Lisa") ajoute une pointe d'humour, comme cette scène d'ouverture imbattable. On est sûr qu'il a fait exprès de la filmer comme ça. Enfin sinon, à part ça, c'est aussi sensuel qu'une pub Ben & Ton (la scène de sexe sans pudeur entre vieux en est un bel exemple), avec pleins de couleurs qui ne vont pas ensemble, et en cadeau des couchers de soleil qui sont, comment dire... déjà vus. Par contre, le scénario est excellent : le film commence par la fin, et repasse par le début pour nous redessiner l'histoire avec un souffle épique digne de Sissi en Colombie, et puis re-arrive à la fin. Quelle originalité dans le tracé scénaristique! Cela faisait longtemps que la romance n'avait été aussi libre et dégagée du poids de l'adaptation, vraiment! Jamais scolaire, d'une grande splendeur visuelle, et surtout très haletante, cette aventure parsemée de gros plans de visages où les acteurs y perdent leur maquillage dégoulinant sous les lumières chaudes a tout pour être culte dans l'industrie du film de cul (tant d
La b.o. est signée Shakira, extra, très bonne adaptation du roman de Gabriel García Márquez, son style cru et poétique est bien transposé en images, quoique pas si licencieux que cela au regard du roman dans lequel le héros est en somme érotomane et pédophile. Amour, choléra, l'acteur Liev Schreiber: trois éléments réunis avec réussite aussi dans Le voile des illusions. Javier Bardem, parfait comme toujours, il plait aux amerloques pour son air d'Anthony Quinn, l'actrice: fade, et mal vieillie.
Amoureuse du "voile des illusions", je n'étais déjà pas très motivée pour voir ce film. Mais une fois commencé, j'ai fait le vide et me suis concentré uniquement sur le film, sans comparaison. Mon dieu mais quel navet! J'y ai pourtant mis plein de bonne volonté, mais y'a un moment ou ce n'est plus possible. Ca déborde d'ennuie, on ne sait pas ou on va, il ne se passe rien. Bardem, acteur que j'aime beaucoup, n'a rien à faire dans ce film,ce role ne lui va pas du tout. Comme on dit " il n'a pas la gueule de l'emploi". Ce personnage est niais, et complètement dépassé par tout ce qui arrive. La fille est très jolie, on continu à regarder le film un peu que pour ça d'ailleurs, mais au bout d'un moment c'est lassant. Quand au titre, il aurait pu être "l'amour au temps des carrotes", ca aurait été plus logique qu'avec le choléra. On ne parle presque jamais de la maladie dans le film. Ne perdez pas votre temps et allait plus voir le voile des illusions. Là au moins, y'a de l'amour et on aborde le choléra.
13/20 sur mon échelle de valeur, pour la photographie, l'humour, quelques-unes de ses musiques, et la restitution honnête de la question posée par cette oeuvre de Garcia-Marquez sur la nature de la fidélité. Pas de quoi grimper au cocotier, mais quand même moins casse-noix que les insupportables guimauves dégoulinantes qui poissent les écrans. Enfin, si vous pouvez vous procurer le livre, pour remonter directement aux sources, ça vous évitera la défloraison prématurée de l'histoire et permettra de vous fabriquer vos propres images.
Avec « L’amour au temps du choléra » Mike Newell s’attaque à un des monuments de la littérature sud-américaine et à l’auteur le plus célèbre de ce continent Gabriel Garcia Marquez, meilleur représentant du mouvement littéraire : le réalisme magique. Autant dire qu’adapter au cinéma la prose de ce roman était potentiellement casse-gueule. Si le film ne démérite pas, tout comme ces interprètes, il ne parvient pas à rendre la truculence et la fièvre qui parcourt le roman. Garcia Marquez a pour habitude de trimbaler ces personnages sur des décennies et de leur faire traverser de multiples péripéties accouchant de personnages et de récits aux dimensions gargantuesques. Le film peine à retranscrire la force de cette littérature pour n’en garder que l’histoire dans son canevas : personnages, temporalité, péripéties… sans arriver à en faire surgir l’esprit et la pulsion de vie qui habite l’œuvre de l’écrivain colombien. Alors, le film se suit avec intérêt et ceux qui ne connaissent pas le roman le trouveront intéressant, mais ceux, qui comme moi, l’ont lu resteront un peu sur leur faim en regardant les épisodes de la vie de Florentino se dérouler de façon un peu plate. Une mise en image fidèle au roman, mais dont la mise en scène trop sage anéantie la fougue caribéenne que les romans de Garcia Marquez savent retranscrire avec tant de génie. À voir tout de même ne serait-ce que pour ceux qui n’aiment pas lire et trouveront ainsi un moyen de découvrir une des œuvres de ce génie de la littérature
LE VOILE DES ILLUSIONS. Bardem, c'est ce qu'on fait de mieux. Dans une histoire un peu trop academique et passé inaperçue, Mike Newell influe assez d'energie pour nous seduire, grace aussi à trés bon casting international.
l’amour au temps du choléra est un excellent film romantique de Mike Newell. Un bon scénario, des personnages bien développés, une belle histoire, une belle distribution avec des acteurs convaincants comme Javier Bardem, Giovanna Mezzogiorno ou encore Catalina Sandino Moreno… Bref c’est un beau film à ne pas manquer, 13 / 20.