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1,0
Publiée le 10 octobre 2020
Quand je vois Benoit Poelvoorde et François Damiens dans le même film je m'attends à voir une comédie et un film qui va me faire rire. Mais rien ne pourrait être plus éloigné de la réalité avec Cowboy. Ce n'est pas une comédie et si c'est censé l'être c'est un échec. Si c'est un drame c'est aussi un échec dans ce genre. Benoit Poelvoorde devrait simplement s'en tenir aux rôles dans lesquels il est le meilleur à savoir les comédies. François Damiens, plus connu sous le nom de François l'Embrouille ici n'est également bon que dans certains drames ou les comédies. Pourquoi ils ont fait ce film est un mystère pour moi car c'est une perte de temps. L'histoire du film est un journaliste qui fait un film sur un scénario d'otage d'il y a 25 ans avec les gens de cette époque mais 25 ans plus tard. À un moment donné le caméraman et l'un des acteurs ont dit au journaliste que son film était ridicule et ils n'auraient pas pu avoir plus raison...
Ce film n'est pas si mal bien qu'il souffre de quelques défauts.Pourtant on a un B. Poelvoorde qui joue bien. Il interprète un journaliste qui veut réussir et se faire connaître. D'un côté il est très classique avec ses pantalons en velours, ses pulls en col roulé, sa petite barbe bien rasée et ses lunettes rondes. D'un autre côté il veut en imposer et n'hésite pas à monter une équipe, un peu bancale, il faut bien le dire, pour filmer son film. Dans cette équipe de 2, on retrouve F. Damiens, qui joue le Damiens de l'époque. On aime ou on aime pas. Donc il n'hésite pas à se lancer dans un énorme projet, c'est à dire, faire un film, diriger et mettre en scène des soit-disant acteurs ou figurants. Il n'hésite pas non plus à convaincre telles personnes d'être dans le film. Bref c'est un vrai réalisateur. Il va même jusqu'à prendre le preneur d'otage en la personne de G. Melki, comme personnage principal. Car oui il veut faire un film sur une prise d'otage dans un bus scolaire qui remonte à quelques 20 années. Et c'est là que le film pêche un peu car on ne sait pas grand chose de cette pris d'otage. Et ensuite le road-movie dans le bus de l'époque, avec les enfants devenus plus qu'adultes, ne fonctionne pas. Cela ne fonctionne pas dans ce film dans le film et cela ne fonctionne pas pour les spectateurs. C'est dommage car il y a beaucoup de trucs bien quand même.
Je comptais mettre 4/5 mais voyant que le film est sous-estimé j’ai décidé de mettre 5/5. Ce n’est pas un film à grand budget: ce qui est intéressant est le contenu qui personnellement me renvoie à ma propre existence. Deux sujets en ressortent: l’impuissance citoyenne individuelle face à l’injustice sociale et la manière de ressentir avec effroi le désamour dans son propre couple. Je me retrouve pas mal dans ce Daniel Piron idéaliste, animé par la volonté de dénoncer l’injustice de la différence entre les petits et hauts salaires et qui en même temps a une vie privée moyenne, faite de réussites médiocres et d’échecs relatifs et surtout emplie du malaise de ne pas se sentir aimé pour ce qu’il est. La fin est triste car c’est l’abandon de son projet qui s’avère prendre le dessus, mais c’est généralement ce qui arrive malheureusement. « Non, rien n’a changé. Tout a continué. » en chantant avec le sourire, dans un chœur moutonnier et bien dirigé.
Cowboy : un tès bon film à l'esprit Belge, scénarisé, mis en scène et joué (en partie) par des Belges ; une comédie a la fois sociale, "pas bête" et émouvante" du réalisateur Benoît Mariage. Il nous offre des séquences fortes en émotion, de bonnes répliques ou réflexions, des moments forts drôles (Gilbert Melki épluche des oignons sur la musique qui fait pleurer)... La réalisation nous propose de jolis seconds rôles pour François Damiens en caméraman, ou Julie Depardieu (la femme pas enceinte de Daniel). En tète d'affiche, un excellent Gilbert Melki (Tony Sacchi) et un Benoît Poelvoorde comme toujours très bon, même dans un rôle sérieux de "sublimeur " de réalité. Le pitch : Daniel Piron, journaliste, entame un voyage catharcique. Il veut réaliser un film, retrouver Tony Sacchi, son héros d'il y a 25 ans qui a braqué un bus d'enfants pour aller à la TV et dénoncer les injustices.
Ce n’est plus à démontrer, Poelvoorde nous aura habitué aux bouffonneries belges autant qu’aux schémas larmoyants et déconcertants. Cowboy fait partie de ceux là, le genre de contraste humoristico-tragique fait de malaises et de valeurs humaines. Le décor se dévoile à la fois très sobre et mélancolique. On y découvre un journaliste moralement délabré, ayant plus ou moins fait le tour des choses exaltantes que la vie peut offrir. Son mariage et son parcourt professionnel ne sont qu’une farce à grande échelle. Les trais sur le visage de l’acteur témoignent avec gravité de cette lassitude. Sa dernière motivation, la dernière étincelle qui le galvanise encore réside dans le fait de reconstituer une prise d’otages marquante des années 60, portée à l’écran par les même acteurs, ces hommes et ses femmes modelés par le temps. Mais les idéaux révolutionnaires ont laissé place à la mollesse du quotidien. D’enthousiasme en désillusion, le journaliste s’enlise peu à peu dans sa propre réalité, le pathétique de son existence, ses échecs, ses rêves brisés. On observe un réel décalage nostalgique entre ce qu’offrent la réalité et les aspirations désuètes du héro. Une âme déchue, cloitrée dans le passé, des regards tristes, perdus dans le vague ; pas franchement hilarant comme schéma. Il parait nécessaire de saluer le talant magistral de Benoît Poelvoorde à travers cette interprétation bouleversante et riche de sens. Une morale bien centrée sur la petitesse de l’esprit humain et sa mémoire sélective. Austère mais beau. 3,5/5
Je vous le conseil. Ce n'estas une comédie habituelle à la Benoit Poelvoorde mais c'est un film touchant et instructif. Ce film m'a appris des choses sur l'homme en lui-même. Je ne vais pas vous en dire plus mais si vous voulez passer une agréable soirée, regardez-le!
Plutôt intéressé par le synopsis au départ, conseillé par un ami, finalement très déçu, l'histoire ne se pose jamais, c'est très ennuyeux et particulièrement dur de se concentrer et d'accrocher les scènes qui défilent sans but particulier. Dommage car Poelvoorde est évidemment plutôt bon, il y a un vrai problème de mise en scène. On oublie ce film aussitôt après l'avoir vu, pire comme une sensation de brouillard, cette production ne s'assume pas du tout et manque cruellement de charisme.
Comment assumer ses désillusions? Un thème qui pourrait être intéressant si il avait été mieux traité ! On s'ennuie ferme dans cette réalisation plutôt plate, Benoît Mariage et ses comparses nous ont déjà habitué à mieux.
Triste,amusant et en meme temps intelligent dans son scénario.François Damien non plus n'est pas mal dans son role de cameramen réaliste qui reprends un Poelvoorde trop sec avec les ex otages.le coté pathètique de l'existence décrit dans le film se rattrape vers la fin.Un film ambigu.
J'ai vu un film.. qui parle à hauteur d'homme de rêve de grandeur et de petites mesquineries pour que ce personnage de journaliste puisse espérer exister... B. Poelvoorde est comme à son habitude un anti-héros attachant, faible, pleutre, mais capable d'un certain courage pour porter son projet de documentaire. Il est bien sûr pathétique, mais néanmoins tellement humain avec sa mauvaise foi coutumière...On est séduit par la description grinçante de la société belge, qui est présentée avec une grande sensibilité. Mention également à Gilbert Melki et François Damiens qui donnent la réplique à B. Poelvoorde. C'est un film qui sonne juste, qui fait vrai et qui donne tellement de plaisir à ceux qui le reçoive... Alors certes, on peut évoquer qq longueurs, qq scènes qui ne fonctionnement pas toujours, mais dans l'ensemble on prend beaucoup de plaisir.
Très mauvais, et le talent de Benoît Poelvoorde ne pourra rien y changer. Histoire lente, sans intérêt, sans percutant, sans substance. Du début à la fin, on ne sait pas trop ce à quoi on assiste, et on comprend finalement avoir perdu son temps à attendre quoique ce soit de ce film.
Benoît Poelvoorde joue parfaitement bien dans ce film avec son rôle maladroit et cynique. Ce film contient une morale sur la vie en couple et le comportement avec les gens. Sinon, cela reste modeste, parfois simple mais une belle petite aventure !