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    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    4 541 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 octobre 2020
    Plus je regarde des films avec elle plus j'aime cette actrice ou puis-je dire ces actrices. Je parle de la jeune Anaïs Demoustier et de l'aînée Ariane Ascaride. Dans ce film les deux stars en tant que mère et fille dont le père et le mari Bernard Lecocq sont morts après une longue maladie. Nous regardons ici la communication difficile entre les deux. La mère s'ennuie étonnamment avec sa fille même lorsqu'elle est en vacances au Maroc. La jeune fille cherche un sens dans sa vie vide. La Jeune Anaïs Demoustier est comme d'habitude très impressionnante. J'aime toujours ces films français décrivant le comportement humain de manière si profonde. Heureusement il y en a des tonnes. Et gardez à l'esprit que les réalisateurs travaillent dur parfois des années pour réaliser leurs films en engageant leurs propres fonds. Et la plupart du temps ces films ne sont disponibles que sur quelques grands écrans. Avec L'Année suivante Isabelle Czajka nous livre une excellente étude de caractères...
    cinéman
    cinéman

    40 abonnés 806 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 juin 2020
    Une fille de 17 ans qui a perdu son père, sur fond d'une société consumériste qui a perdu ses repères et ne propose aux jeunes que de se vendre ou d'acheter des choses, rien d'extraordinaire mais une jolie interprétation d'Anaïs Demoustier qui erre triste et désemparée au milieu des centres commerciaux, ou à la fête de l'humanité, regrettant peut-être les idéaux communistes auxquels semblait adhérer son père, dans un monde post guerre froide sans idéologie sinon celle de la consommation et de l'argent-roi.
    ferdinand75
    ferdinand75

    547 abonnés 3 866 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 7 décembre 2015
    Un tout petit film sur la vie de banlieue, une jeune ado est en classe de 1ere L, son père vient de mourir , elle prend son RER tous les jours, va manger au Mc DO, tient un stand à la fête de l’ Huma, elle est un peu triste, elle déambule sur les parkings de Supermarchés, tout cela est très commun , . On est clairement dans une atmosphère de réalisme social,. Sa meilleure copine, est bien sûr une gentille black . Elle fait du baby sitting chez un couple de ‘bourgeois » un peu cynique. Le film tient surtout par la jolie prestation d’ Anais Demoustier, elle joue avec candeur et naturel, et on devine dans son profond regard noir , un peu inquiet, un peu stressé, ce qui fera d’elle une grande plus tard et de talent . Elle n’a là que 18 ans, un visage plus rond , des boutons d’acné, mais déjà beaucoup de charme. Le film est vraiment lent, la réalisation plate et sans saveur, et cela ressemble à un documentaire télé sur les banlieues, rien d’original.
    Captain fantastic
    Captain fantastic

    26 abonnés 285 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 12 mars 2015
    Joli film social sur le deuil et l'adolescence !! Certes quelques longueurs presque insupportables mais le fond de l'histoire et la prestation de Demoustier remontent bien le tout.
    Alisson G
    Alisson G

    19 abonnés 235 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 20 février 2015
    On attend en vain... qu'il se passe quelque chose. Malgré la bonne performance d'Anaïs Demoustier (comme d'habitude!), on s'ennuie.
    lorenzo fly
    lorenzo fly

    22 abonnés 813 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 23 juin 2013
    Un film posé et assez contemplatif qui nous emmène dans une année de la vie d'une adolescente. Le film bénéficie d'un certain réalisme sans excès mais malheureusement peut être un petit peu trop banal pour nous emballer!!
    stillpop
    stillpop

    81 abonnés 1 444 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 5 février 2012
    L'histoire d'une adolescente qui prend conscience d'une certaine vacuité, la sienne, mais surtout celle du monde qui l'entoure.
    Vous prenez toutes les statistiques de la vie française, vous vous concentrez sur la banlieue, ce No man's land destiné à la consommation et à l'endormissement, vous secouez tout cela avec la finesse d'une femme de l'Est qui peut comparer, et vous obtenez ce film. Un truc étonnant, calibré film d'auteur mais qui reste plus que supportable.
    Pour une fois, la caméra fixe a une raison, une raison intellectuelle et esthétique que l'on ne découvre qu'à la dernière minute, mais c'est tellement bien vu que l'on a envie d'applaudir des deux mains.
    Vous voyez dans ce film que l'on ne peut plus filmer un être humain dans une banlieue dortoir moderne sans une publicité. On peut penser à une écriture cinéphilique moderne, à la Houellebecq, mais ce n'est pas du tout ça, la cinéaste ne cherche pas à avoir un style, le matraquage intellectuel et le harcèlement esthétique de la pauvreté de la publicité 4/3. Quelque part, même la réclame du siècle dernier, par son côté artisanal apportait plus d'âme à la campagne que ces visuels tellement marketés qu'ils ne peuvent plus surprendre et tellement lisses (de peur de perdre 1/100ème de part de marché) qu'elle n'intéressent plus que les débiles mentaux.
    Et surtout, comment un adolescent qui n'a pas un discours construit ou qui est tenté par un cynisme branché récupéré par les publicitaires, comment cet adolescent peut donner un sens à sa vie si la seule chose qu'on lui propose, c'est le Mac Do, le Carrefour ou le Leclerc, les courses chez Jennyfer ou Zara suivant son argent de poche. Et je ne parle pas d'un retour aux valeurs de la religion, la liberté de penser et d'agir existe, chez les écologistes (non politiques, les vrais), chez les artistes et bien d'autres, et il n'y a pas de guerre chez eux.
    La banlieue est montrée ainsi, elle donne non seulement envie de gerber, mais en plus, elle est dangereuse. Par à cause de ses occupants, la réalisatrice a facilement évité le problème qui n'avait rien à voir avec son propos, elle est dangereuse parce qu'elle lave la sensibilité. Et pas seulement le cerveau.
    Oui, l'avenir que nos parents nous ont laissé est mal barré, oui les idéologies foireuses et systématiques sont toutes tombées comme des murs d'allumettes, et le fait que ce soit la plus chaotique qui survive ne prouve pas sa valeur loin de là. D'ailleurs, gagner plus que son voisin n'est pas une idéologie, c'est une envie, ce sont les néo libéraux qui sont idéologues, pas les capitalistes. Oui, les métiers modernes n'offrent plus parfois que la satisfaction du trajet et du repas de midi (surtout le trajet du retour à vrai dire). Surtout un adolescent qui n'a connu que ces errances innombrables dans les RER et les kilomètres à avaler de la merde visuelle pour simplement mendier une séance de jeu vidéo à deux ou du shopping entre copines.
    Il n'y a pas que la banlieue et l'avenir des jeunes qui est abordé, il y a aussi la lâcheté et l'égoïsme des adultes. Une fois, une jeune mère de famille m'avait critiqué sur mon égoïsme à ne pas faire d'enfants, je lui avait répondu que les seuls personnes non égoïstes à ma connaissance étaient ceux qui s'occupaient de ceux des autres, comme l'Abbé Pierre, mais certainement pas les parents du monde entier, qui décident généralement de faire des enfants pour eux même ! Pour qu'on les appelle « mère » ou « père », pour leur donner cette impression rapide de grandir et d'acheter de la maturité en couche, pour que quelqu'un soit obligé de les aimer au moins pendant 8 ou 12 ans, et surtout pour qu'ils aient l'impression d'exister dans une société où beaucoup de choses se résument à l'apparence ou à remplir un emploi du temps pour ne pas paraître seul. Ici, on observe que faire des enfants reste du domaine du caprice dans les pays où l'on peut utiliser la pilule, on le fait, dès que le couple se casse, on l'assume plus ou moins seul, puis lorsque l'on aimerait être heureux ou heureuse, le paramètre « enfant » passe vite à la trappe, que ce soit pour des problèmes de travail ou de coucheries.
    Il faut saluer le courage d'Ascaride pour ce rôle ingrat.
    La perfection, à part deux ou trois scènes où elle surjoue légèrement, c'est la petite Demoustier, une performance totale, sans frime, sans pathos, sans haine. Une ado est prise dans la tourmente du vide intérieur et extérieur, on ne lui donne aucun schéma à suivre, et la société faillit à lui donner un intérêt à en suivre un. Elle incarne sur ces frêles épaules cette solitude intolérable, dont on ne peut se débarrasser que par la violence ou le suicide. Elle choisit l'absence d'elle-même. Et dans les RER, on voit tant de fantômes.
    Ce film est magnifique, exigeant dans sa forme comme tous les films d'auteurs un peu classes, mais superbe.
    elisa2102
    elisa2102

    139 abonnés 1 484 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 février 2011
    Un bon film sur le deuil et le dur passage de l'adolescence. Anaïs Demoustier est une actrice de talent qui sait faire passer de l'émotion.
    Yetcha
    Yetcha

    876 abonnés 4 398 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 février 2011
    Une touchante histoire, banale, quotidienne et dramatique d'une jeune fille qui sort de l'adolescence et découvre ses premiers émois, ses premières pulsions, ses premières déchirures et qui pourtant au travers de sa jeune vie a déjà traversée des épreuves difficiles. Avec une mise en scène très épurée, on navigue à travers cet océan de panneaux publicitaires, de bus, de ZI et de rencontres en compagnie de cette jeune femme dont la vie débute à peine. Une très belle chronique à la française.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 9 janvier 2011
    Il y a 40 ou 50 ans, les Beatles chantaient "While My Guitar gently wheeps", un titre gentiment rond et chaleureux. Puis est apparu ACDC avec des accents plus frimeurs et hurlants. Et à présent, une société plus organisée encore, plus froide sans doute. Une collectivité organisée autour de l'égocentrisme et l'égoïsme de chacun. A l'origine, une petite fille de 5-6 ans, pleine de promesses. Souillée par le peu d'inspiration d'un monde adulte, un monde finalement destructeur qui tente de l'accaparer, la contaminer. Et qui y arrive. Les murs sont lisses et froids. Parfois un peu de parquet propre et accueillant dans un centre commercial. Des angles aigus pour une vie qui ne tourne pas très rond, finalement. Pas mal de moyens de transports aussi, pour finalement rester sur place. Un père qui disparaît, comme on souffle une bougie. Une bougie d'anniversaire pour dire une année supplémentaire, et puis une autre. Des enseignes colorées, chaleureuses. Des accents de faux enthousiasme dans une TV qui semble vouloir faire croire que la vie est géniale, extraordinaire, remplie de real TV ou des vedettes-killers apparaissent en exemple, assoiffés de désir. Une mère (heureusement méprisable) qui couche avec le 1er venu pour dire qu'elle est jeune et encore potable. Fait semblant de s'intéresser à sa fille, mais n'a jamais grandie, malgré son âge. L'adolescente du film trouvera la vie, la chaleur auprès d'une famille africaine, dont la fille finira sans doute mariée à une africain, et ne reviendra jamais en france, alors qu'elle part juste pour les vacances, apparemment. Sa meilleure amie pourtant. Cela peut sembler triste. Cela ne l'est pas. L’espoir, la rebellion est sous-jacente. La vie existe. Au de-là de la dénonciation, se met en place l'avenir. Peut-être d'un monde meilleur. Normal, quand on part d'un constat si effroyable. Une graine. Un espoir. Celui d'une fille jeune, qui a déjà pas mal souffert à, à peine 15 ans et qui a parfaitement compris qu'elle devait d'abord s'adapter, pour ensuite se trouver, trouver sa place dans un monde si chaleureux, mais froid. Un film plaisant car la caricature de nos vies est supportable et naturelle. Chacun peut s'identifier à cette jolie personne, normale, agréable, courtisée parfois avec violence et brutalité. En tous cas avec assez peu d'égards. Une enfant qui grandit, se ferme un peu aussi.On ne s'ennuie pas un seul instant à découvrir ce petit marivaudage à la portée de chacun.
    Arthurlamouche
    Arthurlamouche

    14 abonnés 688 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 juin 2008
    Les contrastes du film sont tous saisissants, que se soit l'individualisme de la société ou l'explosion de la consommation au détriment de l'être humain (cf le cimetière à côté d'un Carrefour). De part le comportement de l'adolescente et son histoire familiale, on s'attend toujours à quelque chose, une catastrophe. Et la réalisatrice nous oblige donc à réfléchir sur le pourquoi des sentiments de la jeune fille et ce qu'elle veut vraiment. A chaque plans, on sent bien qu'elle est complètement en décalage avec l'endroit où elle est : que se soit au lycée avec sa seule amie, au centre commercial, dans les transports en commun... Bref le passage à l'age adulte est vraiment difficile.
    Jérôme H
    Jérôme H

    169 abonnés 2 295 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 4 juin 2008
    Difficile passage à l'âge adulte lorsque l'on perd un parent mais ce film raconte superbement cet isolement et cette tristesse.
    La narration à la troisième personne en voix off est une excellente idée qui permet de rajouté de l'intensité au récit et d'avoir une vision décalé du personnage.
    Très beau premier film a recommander.
    Romain Z
    Romain Z

    13 abonnés 246 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 novembre 2012
    par la modestie de son dispositif et de son propos Le film reussit plutot bien à faire correspondre
    un épisode de la vie d'une adolescente d'ajourd'hui à l'univers urbain dans lequel elle evolue.
    Ici il est question de vies minuscules,diaphanes qui semblent ne pas laisser de traces.
    C'est aussi le probleme du film et sa limite, qui à l'ouvrage sur plusieurs chantiers reste en surface là ou on aurait aimer qu'il creuse.
    pitch22
    pitch22

    165 abonnés 682 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 7 mars 2007
    Ce film montre, d'une année scolaire à la "suivante", le basculement de la vie d'une jeune francilienne privée du modèle paternel, porteur de désirs suite à l'hospitalisation de son père (ancien militant PCF) et de la mésentente avec sa mère. Cynique, sans éclats, ce film pose le constat psycho-social, lucide et déprimant, de la noyade du communisme et de ses beaux rêves collectifs dans le capitalisme froid, totalitaire, ultra-individualiste. Ceci à travers le regard désenchanté de cette ado de 16-17 ans, à l'esprit intimement troublé. Son univers mental s'assèche, se recroqueville, au sein d'un monde plat, masqué par des images. La caméra révèle le paysage violent de ces marques envahissantes de Zone Commerciale: elles étouffent la vision lointaine, barrent l'imaginaire poétique. Peu à peu, Emmanuelle se sent perdre toute joie de vivre, trimballée dans le vide banal d'une vie programmable mise en place par d'autres, où la personne n'est plus qu'individu consommateur, condamné à s'intégrer, à travailler à des tâches répétitives, à se caser. La valeur argent encourage à se fondre dans le Système récupérateur, à "tuer" les autres pour gagner ou à s'écraser, à exploiter ou à se faire exploiter, en s'imbriquer docilement dans un paysage préfabriqué. L'ennui terrible de cette vie qui semble s'ouvrir à elle avance inexorablement, au fur et à mesure que se confirme la perte de son père, la perte de ses repères (avec sa mère, le nouvel appartement) et le refus de toute rébellion, rendue impossible par la fragmentation sociale. Une perte qui la mène à ne plus "croire" en ses talents, à glisser vers l'effacement. Emmanuelle est criticable: elle a renoncé à se battre, a repoussé l'amour, s'est vaguement repliée sur un passé révolu. Néanmoins, tous les éléments concordaient à son absorption par un monde sans âme. Tout est banal -TROP banal!- et pourtant, rien n'est hasard dans ce film posé, bien joué (Anaïs Demoustier, prometteuse). Le lent portrait d'un désenchantement mortel.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 18 juin 2008
    Au contraire de certaines critiques je trouve que ce premier film a quelque chose à dire. A commencer par le côté déshumanisé de la banlieue pleine d'immenses centres commerciaux où finalement personne n'existe. Ces derniers sont présents (en arrière-plan) même au moment le plus douloureux de ces deux femmes, l'enterrement de "leur" homme. La plus jeune y dépense son argent de poche pour se donner le sentiment d'être quelqu'un. C'est dire si nous vivons dans une société de consommation, de surconsommation même, pas du tout tournée vers l'humain comme le suggérent très bien les slogans à la fête de l'Huma' qui rêvent eux de changer le monde. Egalement le manque de communication entre elles (la vente de l'appartement, l'amant) générant inévitablement des conflits qui les feront finalement se perdre de vue. Une observation assez juste de la société dans laquelle nous vivons, je trouve.
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