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Un visiteur
5,0
Publiée le 20 février 2007
Un vrai bijou ! Cest une réflexion dune remarquable finesse sur labsence, le difficile passage de ladolescence, mais aussi sur notre effroyable société de consommation (le film devrait figurer au programme de toutes les facs de sociologie ). Des plans dune incroyable invention (lenterrement, la pause déjeuner à la fin), des personnages attachants. Bref, un « petit premier film » qui en remontre aux grands
Quel ennui ! Le rôle principal du film s'ennuie mais nous aussi. L'histoire est inexistante. L'intérêt du film : aucun. J'ai eu l'impression de regarder les pubs pendant 2h. Entre Carrefour, jenyfer, H&M, leclerc, mc do, quick... On a eu droit à toutes les grandes enseignes. Et la voix off qui s'effectue deux fois sur un plan fixe d'un écran publicitaire qui diffuse trois pubs. Intérêt ?
Dans une banlieue parisienne entourée de temples de la consommation que sont les grandes surfaces, une jeune ado solitaire vit le deuil de son père et cherche sa difficile place dans la société. Un joli thème avec une actrice très convaincante. Ariane Ascaride en mère impuissante face aux événements joue son rôle tout en finesse. Un film qu'on aurait aimé plus fort: il est malheureusement cassé par un rythme définitivement trop mou et par la redondance de plans inutiles.
L'année suivante, premier film d'Isabelle Czajka se veut être un regard sur l'adolescence. Ici, celle d'Emmanuelle, 17 ans, qui vient de perdre son père, on suit son quotidien dans une banlieue particulièrement laide, on suit sa relation avec sa mère mais on suit surtout sa descente vers la solitude et l'ennui. A travers ce portrait assez réaliste, il faut l'admettre (loin des clichés des crises d'adolescence bruyantes), malheureusement nous n'apercevons pas grand chose. A la fois drame social et portrait sur l'adolescence, L'année suivante aurait pu être trés intéréssant mais le propos est plutôt plat, dommage! Le film montre l'ennui, bon pourquoi pas, mais le problème c'est que l'on s'ennuie aussi. La réalisation est banale et manque cruellement d'audace. Certaines scènes traînent en longueur et dans l'ensemble, le film manque de rythmne. Les décors sont laids c'est vrai mais ils ont le mérite d'être réalistes. Dommage que la réalisatrice n'arrive pas à éviter les clichés. Le scénario manque un peu d'originalité. La voix off au lieu de servir le film, alourdit l'ensemble et franchement ne sert pas à grand chose. Ce film n'a tout même pas que des défauts. Déjà l'émotion est bien traitée et ne tombe jamais dans l'ecueil du pathos. D'autre part la description de la jeune fille est plutôt touchante. En effet, le personnage d'Emmanuelle était intéréssant pendant la première heure du film mais pendant la dernière demi-heure elle devient ennuyeuse et cela devient un peu lourd de la regarder perdre son temps. L'actrice Anais Demoustier qui interprète Emmanuelle s'en tire honnêtement. Le personnage de la mère est plutôt carricatural mais est sauvé par l'interprétation de la trés crédible, Ariane Ascaride. L'année suivante est la preuve même d'un cinéma francais qui se veut serieux mais qui sombre plus que facilement dans la banalité. Dommage car il y avait matière à faire quelque chose de mieux mais pour un premier film c'est correct!
A force de mimer l'apparente indifférence de son héroine et de vouloir restituer un quotidien sans fioriture, il en devient morne. Malgré la justesse de l'observation, le personnage nous ennuie terriblement.
Cette critique est avant tout une réponse à "guitouna"...j'ai trouvé ce film remarquable:intelligent,sincère,fin,VRAI. Pour ce qui est de la jeune Anais Demoustier elle crève tout simplement l'écran.Je serai ravi de vous voir face à la caméra pour nous montrer comment ne pas être "inconsistant(e)" car comme disait Godart "il est facile de critiquer par des mots alors qu'on vous montre de la chair"...
Les films sur la jeunesse sont toujours délicats.Il est dur de filmer ce qu'il faut au moment précis,de montrer les bonnes choses,et surtout de trouver ses interprètes.Et tout cela pose défaut dans "l'année suivante".C'est un film d'un snobisme agaçant,que le jeu maniéré de Anaïs Demoustier vient accentué.La réalisatrice filme ce portrait platement,avec une lourdeur incroyable et une intellectualisation de chaque scène:on dirait un film de psychologue "comment s'en sortir après la mort de son père".L'objectif du film n'est même pas clair,on ne sait pas ce qu'on doit en tirer,si ce n'est que c'est long,mal réalisé,mal écrit,excessivement prétentieux et jamais juste,ni émouvant et sensible,tout juste sauvé par la formidable Ariane Ascaride.Bourré de clichés,son film est en plus d'une laideur effroyable,d'une austérité rebutante(au sens négatif du terme),et il fait preuve d'un excès de pudeur décourageant et insupportable.Si encore le message était clair,soit,mais il ne l'est même pas,tout comme le court-métrage de la même réalisatrice qui précède "l'année suivante":"la cible".Si peu de talent,si peu de variété d'expressions,de sentiments et de relief achèvent puissament ce film d'une vacuité abyssale.
A la fin du film, il y a une phrase du genre: "l'année suivante aussi, je crois qu'elle a perdu son temps". Et cela éclaire tout le film. La cinéaste nous propose de regarder un fille qui perd son temps. Et cela est tout a fait ennuyeux comme sujet.
touché par cette histoire de vie très contemporaine dont beaucoup se sentiront proches, je me suis demandé pourquoi cela m'a paru si finement observé et pourquoi le destin inexorable de cette adolescente de banlieue finit par prendre aux tripes ; en fait, c'est du beau cinéma, sans artifice, qui parle à l'âme encore plus qu'à l'esprit, riche en émotion, tout en nuances, l'image est ciselée : les décors, l'arrière plan sont aussi porteurs de sentiments que l'expression sensible des acteurs ; j'ai passé un bon moment
Premier film pour Isabelle Czajka. Léopold d'or de la première oeuvre au festival de Locarno. L'espace d'une seconde au début, on se dit que l'on va voir un drame social à la Dardenne ou peut être à la Ken Loach. Mais bon, une seconde seulement. On suit sans grand intérêt cette ado qui a du mal à accepter la mort de son père, et sa mère qui, elle, se console putôt vite. C'est platement réalisé, terne, long, on ne compatit pas du tout, jamais l'émtion n'effleure. Ariane Ascaride est naturelle et crédible, la jeune Anaïs Demoustier s'en sort pas mal aussi, mais tout cela se sauve pas grand chose. Dommage on attendait mieux à voir la bande-annonce.
Déception totale pour ce film fade qui n'a rien à nous dire. Ratage de l'interprète principale A.demoustier qui est incinconsistante au possible et qui est hélas omniprésente dans le film. Beaucoup de scènes sont totalement inutiles et ce n'est hélas pas la grande A.Ascaride qui nous les fera digérer. Rien de très positif donc. A éviter.
Il est de ces beaux moments de cinéma quon ne saurait expliquer. Il ne se passe rien dans LAnnée suivante et pourtant on est touché ici par la réalité des mots, des émotions, des vies. Anaïs Demoustier et Ariane Ascaride donnent chaire à des personnages contrastés et véridiques. On ressort grandit, grandit dune vie effleurée.
J'ai été très agréablement surpris par ce film, qui insiste sur le côté déshumanisé de la banlieue, sur le fait que tout est trop grand (les centres commerciaux géants où personne n'existe sont déprimants). Témoin : le cimetière juste à côté du Carrefour, summum de la non-importance de la vie dans cet espace commercial géant que sont certaines avenues de banlieue (cf Les Ulis). Un film qui touchera ceux qui savent de quoi il s'agit, que la vie en banlieue.
C'est drôle, j'ai lu l'autre critique et j'ai vu Daratt, et je ne vois pas pourquoi c'est mieux de filmer l'Afrique, et d'ailleurs je ne me suis pas du tout ennuyé pendant le film.
Simplement un des plus beaux films français que j'ai eut la chance de voir ses dernières années. Ici pas de fioritures, tout est signifiant, la sensisibilité et une grande intelligence de mise en scène règne dans toutes les scènes, tous les plans. Un rythme lent, peu d'actions, et pourtant peu à peu malgré soit, on finit par être emporté par une immense émotion. Merci à ceux qui ont rendu ce film possible! Un espoir dans le cinéma français actuel qui manque trop souvent de talent.