Derniers Avis : L'Année suivante - Page 3

L'année suivante a les qualités et les défauts d'un premier film. Tourné avec très peu de moyens, ce film se base sur un scénario et le talent d'une jeune actrice :Anais Demoustier.C'est un film fauché, un film brut. L'histoire est dure, les plans sans concession et la réalisatrice qui signe là son premier long métrage livre une histoire très bien raconté. La narration par saison est très efficace, l'histoire et les personnages sont très bien écrits. La réalsiation faite de longs plans fixes sort de l'ordinaire et donne au film toute sa profondeur. L'une des forces de ce film est ses comédiennes. La jeune Anais Demosutier s'impose comme un des grands espoirs du cinéma français, Ariane Ascaride est aussi bonne que chez Guédiguian et la jeune Coura Traoré est à la hauteur de ses partenaires. Notons des seconds rôles bien inspirés comme Patrick Califato. L'année suivante est donc un film dur, un film profond, une histoire touchante et prenante. Un vrai beau petit film qui passera malheuresement inaperçu et que je vous conseille vivement de découvrir en salle si vous le pouvez. Un cinéma fauché mais pleins de bonnes idées, la preuve qu'une bonne histoire fait (presque) toujours de bons films. Vivement le film suivant Mme Czajka !

Ce film troublera ceux qui comme moi auront l'impression de retrouver leur vie quotidienne sur un écran, avec le recul poétique en plus (et une lumière magnifique). Pour moi ce film est un aboutissement, d'un niveau bien supérieur à la majorité des films de la veine "gens normaux". Il y a une profondeur de vue en plus.

J’étais parti plein d’appriori positif en allant voir ce film d’art et d’essai et ben finalement j’en sort (très) déçu. C’est l’histoire d’une jeune fille de banlieue parisienne qui a perdu son père juste avant de rentrer en 1ère . entre sa mère qui travaille tard et son père décédé elle sort et s’embête ne sais pas quoi faire de sa vie . Là ou c’est réussi c’est que nous on s’embête aussi. Un drame correctement interprété sans une étincelle de lumière toujours morne et plat. Les plans sont long a la Daratt (mais la c’est un arrêt de bus que l’on comtemple pendant 30 sec pas l’afrique) bref c ‘est du cinéma d’Art et d’Essai raté. Lent, triste et sans espoir on suit l’histoire en pensant à e que l’on doit faire en sortant du ciné. Le message transmis n’est pas clair , peut-être celui qu’il ne faut pas passer sa vie, si difficile soit elle, en métro-boulot-dodo. C’est très beau comme idée mais le résultat n’est pas au rendez-sous. Dommage!

L'ennui étant le principal moteur de cette historiette d'adolescente en milieu urbain mité de la banlieue commerçante, l'ennui gagne très vite le spectateur devant le vide sidéral de ce qui n'aurait jamais du dépasser le stade de court-métrage (pour être gentil).
De plus il n'y a aucun propos dans ce film, aucune perspective, aucune progression. Du cinéma qui fait du sur-place.