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    lorenzo fly
    lorenzo fly

    20 abonnés 813 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 23 juin 2013
    Un film posé et assez contemplatif qui nous emmène dans une année de la vie d'une adolescente. Le film bénéficie d'un certain réalisme sans excès mais malheureusement peut être un petit peu trop banal pour nous emballer!!
    stillpop
    stillpop

    79 abonnés 1 444 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 5 février 2012
    L'histoire d'une adolescente qui prend conscience d'une certaine vacuité, la sienne, mais surtout celle du monde qui l'entoure.
    Vous prenez toutes les statistiques de la vie française, vous vous concentrez sur la banlieue, ce No man's land destiné à la consommation et à l'endormissement, vous secouez tout cela avec la finesse d'une femme de l'Est qui peut comparer, et vous obtenez ce film. Un truc étonnant, calibré film d'auteur mais qui reste plus que supportable.
    Pour une fois, la caméra fixe a une raison, une raison intellectuelle et esthétique que l'on ne découvre qu'à la dernière minute, mais c'est tellement bien vu que l'on a envie d'applaudir des deux mains.
    Vous voyez dans ce film que l'on ne peut plus filmer un être humain dans une banlieue dortoir moderne sans une publicité. On peut penser à une écriture cinéphilique moderne, à la Houellebecq, mais ce n'est pas du tout ça, la cinéaste ne cherche pas à avoir un style, le matraquage intellectuel et le harcèlement esthétique de la pauvreté de la publicité 4/3. Quelque part, même la réclame du siècle dernier, par son côté artisanal apportait plus d'âme à la campagne que ces visuels tellement marketés qu'ils ne peuvent plus surprendre et tellement lisses (de peur de perdre 1/100ème de part de marché) qu'elle n'intéressent plus que les débiles mentaux.
    Et surtout, comment un adolescent qui n'a pas un discours construit ou qui est tenté par un cynisme branché récupéré par les publicitaires, comment cet adolescent peut donner un sens à sa vie si la seule chose qu'on lui propose, c'est le Mac Do, le Carrefour ou le Leclerc, les courses chez Jennyfer ou Zara suivant son argent de poche. Et je ne parle pas d'un retour aux valeurs de la religion, la liberté de penser et d'agir existe, chez les écologistes (non politiques, les vrais), chez les artistes et bien d'autres, et il n'y a pas de guerre chez eux.
    La banlieue est montrée ainsi, elle donne non seulement envie de gerber, mais en plus, elle est dangereuse. Par à cause de ses occupants, la réalisatrice a facilement évité le problème qui n'avait rien à voir avec son propos, elle est dangereuse parce qu'elle lave la sensibilité. Et pas seulement le cerveau.
    Oui, l'avenir que nos parents nous ont laissé est mal barré, oui les idéologies foireuses et systématiques sont toutes tombées comme des murs d'allumettes, et le fait que ce soit la plus chaotique qui survive ne prouve pas sa valeur loin de là. D'ailleurs, gagner plus que son voisin n'est pas une idéologie, c'est une envie, ce sont les néo libéraux qui sont idéologues, pas les capitalistes. Oui, les métiers modernes n'offrent plus parfois que la satisfaction du trajet et du repas de midi (surtout le trajet du retour à vrai dire). Surtout un adolescent qui n'a connu que ces errances innombrables dans les RER et les kilomètres à avaler de la merde visuelle pour simplement mendier une séance de jeu vidéo à deux ou du shopping entre copines.
    Il n'y a pas que la banlieue et l'avenir des jeunes qui est abordé, il y a aussi la lâcheté et l'égoïsme des adultes. Une fois, une jeune mère de famille m'avait critiqué sur mon égoïsme à ne pas faire d'enfants, je lui avait répondu que les seuls personnes non égoïstes à ma connaissance étaient ceux qui s'occupaient de ceux des autres, comme l'Abbé Pierre, mais certainement pas les parents du monde entier, qui décident généralement de faire des enfants pour eux même ! Pour qu'on les appelle « mère » ou « père », pour leur donner cette impression rapide de grandir et d'acheter de la maturité en couche, pour que quelqu'un soit obligé de les aimer au moins pendant 8 ou 12 ans, et surtout pour qu'ils aient l'impression d'exister dans une société où beaucoup de choses se résument à l'apparence ou à remplir un emploi du temps pour ne pas paraître seul. Ici, on observe que faire des enfants reste du domaine du caprice dans les pays où l'on peut utiliser la pilule, on le fait, dès que le couple se casse, on l'assume plus ou moins seul, puis lorsque l'on aimerait être heureux ou heureuse, le paramètre « enfant » passe vite à la trappe, que ce soit pour des problèmes de travail ou de coucheries.
    Il faut saluer le courage d'Ascaride pour ce rôle ingrat.
    La perfection, à part deux ou trois scènes où elle surjoue légèrement, c'est la petite Demoustier, une performance totale, sans frime, sans pathos, sans haine. Une ado est prise dans la tourmente du vide intérieur et extérieur, on ne lui donne aucun schéma à suivre, et la société faillit à lui donner un intérêt à en suivre un. Elle incarne sur ces frêles épaules cette solitude intolérable, dont on ne peut se débarrasser que par la violence ou le suicide. Elle choisit l'absence d'elle-même. Et dans les RER, on voit tant de fantômes.
    Ce film est magnifique, exigeant dans sa forme comme tous les films d'auteurs un peu classes, mais superbe.
    dejihem
    dejihem

    128 abonnés 664 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 8 février 2007
    L'ennui étant le principal moteur de cette historiette d'adolescente en milieu urbain mité de la banlieue commerçante, l'ennui gagne très vite le spectateur devant le vide sidéral de ce qui n'aurait jamais du dépasser le stade de court-métrage (pour être gentil).
    De plus il n'y a aucun propos dans ce film, aucune perspective, aucune progression. Du cinéma qui fait du sur-place.
    Guiciné
    Guiciné

    142 abonnés 1 221 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 11 février 2007
    Déception totale pour ce film fade qui n'a rien à nous dire. Ratage de l'interprète principale A.demoustier qui est incinconsistante au possible et qui est hélas omniprésente dans le film. Beaucoup de scènes sont totalement inutiles et ce n'est hélas pas la grande A.Ascaride qui nous les fera digérer. Rien de très positif donc. A éviter.
    cristal
    cristal

    169 abonnés 789 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 13 février 2007
    Les films sur la jeunesse sont toujours délicats.Il est dur de filmer ce qu'il faut au moment
    précis,de montrer les bonnes choses,et surtout de trouver ses interprètes.Et tout cela pose
    défaut dans "l'année suivante".C'est un film d'un snobisme agaçant,que le jeu maniéré de Anaïs
    Demoustier vient accentué.La réalisatrice filme ce portrait platement,avec une lourdeur
    incroyable et une intellectualisation de chaque scène:on dirait un film de psychologue "comment
    s'en sortir après la mort de son père".L'objectif du film n'est même pas clair,on ne sait pas ce
    qu'on doit en tirer,si ce n'est que c'est long,mal réalisé,mal écrit,excessivement prétentieux et
    jamais juste,ni émouvant et sensible,tout juste sauvé par la formidable Ariane Ascaride.Bourré de
    clichés,son film est en plus d'une laideur effroyable,d'une austérité rebutante(au sens négatif du terme),et il fait preuve d'un excès de pudeur décourageant et insupportable.Si encore le
    message était clair,soit,mais il ne l'est même pas,tout comme le court-métrage de la même
    réalisatrice qui précède "l'année suivante":"la cible".Si peu de talent,si peu de variété
    d'expressions,de sentiments et de relief achèvent puissament ce film d'une vacuité abyssale.
    Yetcha
    Yetcha

    802 abonnés 4 339 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 février 2011
    Une touchante histoire, banale, quotidienne et dramatique d'une jeune fille qui sort de l'adolescence et découvre ses premiers émois, ses premières pulsions, ses premières déchirures et qui pourtant au travers de sa jeune vie a déjà traversée des épreuves difficiles. Avec une mise en scène très épurée, on navigue à travers cet océan de panneaux publicitaires, de bus, de ZI et de rencontres en compagnie de cette jeune femme dont la vie débute à peine. Une très belle chronique à la française.
    ferdinand75
    ferdinand75

    496 abonnés 3 726 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 7 décembre 2015
    Un tout petit film sur la vie de banlieue, une jeune ado est en classe de 1ere L, son père vient de mourir , elle prend son RER tous les jours, va manger au Mc DO, tient un stand à la fête de l’ Huma, elle est un peu triste, elle déambule sur les parkings de Supermarchés, tout cela est très commun , . On est clairement dans une atmosphère de réalisme social,. Sa meilleure copine, est bien sûr une gentille black . Elle fait du baby sitting chez un couple de ‘bourgeois » un peu cynique. Le film tient surtout par la jolie prestation d’ Anais Demoustier, elle joue avec candeur et naturel, et on devine dans son profond regard noir , un peu inquiet, un peu stressé, ce qui fera d’elle une grande plus tard et de talent . Elle n’a là que 18 ans, un visage plus rond , des boutons d’acné, mais déjà beaucoup de charme. Le film est vraiment lent, la réalisation plate et sans saveur, et cela ressemble à un documentaire télé sur les banlieues, rien d’original.
    Sylvain P
    Sylvain P

    319 abonnés 1 341 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 février 2007
    Il est de ces beaux moments de cinéma qu’on ne saurait expliquer. Il ne se passe rien dans L’Année suivante et pourtant on est touché ici par la réalité des mots, des émotions, des vies. Anaïs Demoustier et Ariane Ascaride donnent chaire à des personnages contrastés et véridiques. On ressort grandit, grandit d’une vie effleurée.
    ffred
    ffred

    1 583 abonnés 3 992 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 12 février 2007
    Premier film pour Isabelle Czajka. Léopold d'or de la première oeuvre au festival de Locarno. L'espace d'une seconde au début, on se dit que l'on va voir un drame social à la Dardenne ou peut être à la Ken Loach. Mais bon, une seconde seulement. On suit sans grand intérêt cette ado qui a du mal à accepter la mort de son père, et sa mère qui, elle, se console putôt vite. C'est platement réalisé, terne, long, on ne compatit pas du tout, jamais l'émtion n'effleure. Ariane Ascaride est naturelle et crédible, la jeune Anaïs Demoustier s'en sort pas mal aussi, mais tout cela se sauve pas grand chose. Dommage on attendait mieux à voir la bande-annonce.
    Alisson G
    Alisson G

    18 abonnés 235 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 20 février 2015
    On attend en vain... qu'il se passe quelque chose. Malgré la bonne performance d'Anaïs Demoustier (comme d'habitude!), on s'ennuie.
    cinéman
    cinéman

    28 abonnés 761 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 juin 2020
    Une fille de 17 ans qui a perdu son père, sur fond d'une société consumériste qui a perdu ses repères et ne propose aux jeunes que de se vendre ou d'acheter des choses, rien d'extraordinaire mais une jolie interprétation d'Anaïs Demoustier qui erre triste et désemparée au milieu des centres commerciaux, ou à la fête de l'humanité, regrettant peut-être les idéaux communistes auxquels semblait adhérer son père, dans un monde post guerre froide sans idéologie sinon celle de la consommation et de l'argent-roi.
    pitch22
    pitch22

    155 abonnés 680 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 7 mars 2007
    Ce film montre, d'une année scolaire à la "suivante", le basculement de la vie d'une jeune francilienne privée du modèle paternel, porteur de désirs suite à l'hospitalisation de son père (ancien militant PCF) et de la mésentente avec sa mère. Cynique, sans éclats, ce film pose le constat psycho-social, lucide et déprimant, de la noyade du communisme et de ses beaux rêves collectifs dans le capitalisme froid, totalitaire, ultra-individualiste. Ceci à travers le regard désenchanté de cette ado de 16-17 ans, à l'esprit intimement troublé. Son univers mental s'assèche, se recroqueville, au sein d'un monde plat, masqué par des images. La caméra révèle le paysage violent de ces marques envahissantes de Zone Commerciale: elles étouffent la vision lointaine, barrent l'imaginaire poétique. Peu à peu, Emmanuelle se sent perdre toute joie de vivre, trimballée dans le vide banal d'une vie programmable mise en place par d'autres, où la personne n'est plus qu'individu consommateur, condamné à s'intégrer, à travailler à des tâches répétitives, à se caser. La valeur argent encourage à se fondre dans le Système récupérateur, à "tuer" les autres pour gagner ou à s'écraser, à exploiter ou à se faire exploiter, en s'imbriquer docilement dans un paysage préfabriqué. L'ennui terrible de cette vie qui semble s'ouvrir à elle avance inexorablement, au fur et à mesure que se confirme la perte de son père, la perte de ses repères (avec sa mère, le nouvel appartement) et le refus de toute rébellion, rendue impossible par la fragmentation sociale. Une perte qui la mène à ne plus "croire" en ses talents, à glisser vers l'effacement. Emmanuelle est criticable: elle a renoncé à se battre, a repoussé l'amour, s'est vaguement repliée sur un passé révolu. Néanmoins, tous les éléments concordaient à son absorption par un monde sans âme. Tout est banal -TROP banal!- et pourtant, rien n'est hasard dans ce film posé, bien joué (Anaïs Demoustier, prometteuse). Le lent portrait d'un désenchantement mortel.
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    3 918 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 octobre 2020
    Plus je regarde des films avec elle plus j'aime cette actrice ou puis-je dire ces actrices. Je parle de la jeune Anaïs Demoustier et de l'aînée Ariane Ascaride. Dans ce film les deux stars en tant que mère et fille dont le père et le mari Bernard Lecocq sont morts après une longue maladie. Nous regardons ici la communication difficile entre les deux. La mère s'ennuie étonnamment avec sa fille même lorsqu'elle est en vacances au Maroc. La jeune fille cherche un sens dans sa vie vide. La Jeune Anaïs Demoustier est comme d'habitude très impressionnante. J'aime toujours ces films français décrivant le comportement humain de manière si profonde. Heureusement il y en a des tonnes. Et gardez à l'esprit que les réalisateurs travaillent dur parfois des années pour réaliser leurs films en engageant leurs propres fonds. Et la plupart du temps ces films ne sont disponibles que sur quelques grands écrans. Avec L'Année suivante Isabelle Czajka nous livre une excellente étude de caractères...
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 15 février 2007
    L'année suivante, premier film d'Isabelle Czajka se veut être un regard sur l'adolescence. Ici, celle d'Emmanuelle, 17 ans, qui vient de perdre son père, on suit son quotidien dans une banlieue particulièrement laide, on suit sa relation avec sa mère mais on suit surtout sa descente vers la solitude et l'ennui. A travers ce portrait assez réaliste, il faut l'admettre (loin des clichés des crises d'adolescence bruyantes), malheureusement nous n'apercevons pas grand chose. A la fois drame social et portrait sur l'adolescence, L'année suivante aurait pu être trés intéréssant mais le propos est plutôt plat, dommage! Le film montre l'ennui, bon pourquoi pas, mais le problème c'est que l'on s'ennuie aussi. La réalisation est banale et manque cruellement d'audace. Certaines scènes traînent en longueur et dans l'ensemble, le film manque de rythmne. Les décors sont laids c'est vrai mais ils ont le mérite d'être réalistes. Dommage que la réalisatrice n'arrive pas à éviter les clichés. Le scénario manque un peu d'originalité. La voix off au lieu de servir le film, alourdit l'ensemble et franchement ne sert pas à grand chose. Ce film n'a tout même pas que des défauts. Déjà l'émotion est bien traitée et ne tombe jamais dans l'ecueil du pathos. D'autre part la description de la jeune fille est plutôt touchante. En effet, le personnage d'Emmanuelle était intéréssant pendant la première heure du film mais pendant la dernière demi-heure elle devient ennuyeuse et cela devient un peu lourd de la regarder perdre son temps. L'actrice Anais Demoustier qui interprète Emmanuelle s'en tire honnêtement. Le personnage de la mère est plutôt carricatural mais est sauvé par l'interprétation de la trés crédible, Ariane Ascaride. L'année suivante est la preuve même d'un cinéma francais qui se veut serieux mais qui sombre plus que facilement dans la banalité. Dommage car il y avait matière à faire quelque chose de mieux mais pour un premier film c'est correct!
    elisa2102
    elisa2102

    133 abonnés 1 484 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 février 2011
    Un bon film sur le deuil et le dur passage de l'adolescence. Anaïs Demoustier est une actrice de talent qui sait faire passer de l'émotion.
    Les meilleurs films de tous les temps
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