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Un visiteur
3,5
Publiée le 30 mai 2011
Ce deuxième volet de la trilogie Pusher se focalise sur Tonny, personnage aperçu dans le 1er volet. Ce volet semble être déjà plus aboutit que le premier. Le personnage de Tonny est bien plus intéressant et touchant que l'était Franck, Mads Mikkelsen y est pour beaucoup tant sa performance d'acteur laisse pantois. La gestion du rythme est bien maîtrisé, la mise en scène inspirée, toujours très "documentaire" mais moins brouillonne que dans Pusher I. Le scénario est bien plus étoffé aussi, la fin du film est bouleversante. Les choix musicaux sont très bon et collent parfaitement à l'ambiance du film.
Très bonne suite. On garde toujours la même atmosphère glauque et froide que le premier. Seulement le premier "Pusher"ressemblait un peu a Scarface version Danoise alors que ce second volet reprend l’idée du portrait d’une jeune frappe mais l’aborde d’une manière très différente. L’aspect film de gangster est laissé de côté au profit du drame, changement de point de vue oblige, du chemin de croix d’un junkie vers une forme d’absolution, d’un cheminement intérieur d’un type sur qui les coups n’arrêtent pas de tomber et qui fait tout pour se relever. Le personnage de Tonny est donc nettement plus attachant que celui de Franck. L'histoire est beaucoup plus émouvante. Et le spectateur est blasé au final.
Le genre est le même que le premier opus mais il est pourtant assez différent. Le sujet principal a changé et la façon de filmer aussi. Ca reste sombre et avec très peu d'espoir. Les personnages sont toujours aussi bien dépeints. Pas besoin de voir le premier pour voir celui-là car il y a que de petites références
Un peu à contre-courant de ce qu'il se dit, j'ai légèrement préféré le premier, plus virulent et rythmé. Toutefois ce second volet est intéressant de part sa psychologie où l'évolution du personnage y est mise en avant au cours de ces 90min. L'aspect violent du film est toujours présent mais un brin moins que dans le premier. Peu de reproches à faire sur les acteurs et le scénario donc, bref un film que je recommande.
Ce deuxième opus nous plonge cette fois dans la thématique de la paternité. Toujours au sein d'un univers très glauque, moins virulent que le premier épisode, le message du film est profond et l'évolution du personnage très intéressante.
On aborde dans ce second volet, le point de vue de Tonny, jouait par un excellent mads mikkelsen (le chiffre dans un 007). Violent, tres realiste ce deuxieme volet ne décoit pas meme si je suis un peu resté sur ma faim...
bon je suis pas fort pour jongler avec les mots alors brièvement, Rien à redire, j'ai déjà vu plusieurs films de refn et voilà faut voir pour comprendre, trop fatigué pour m'expliquer
Une suite supérieure au premier volet. Je me suis moins ennuyé et les sujets abordés sont plus sombres et mieux traités. La mise en scène est efficace même si la photographie n'est pas toujours très belle et Mads Mikkelsen est excellent.
Pusher était une claque, ce qu'on appelle un ''film coup-de-poing'', Pusher II est un coup de massue. (...) C'est la tragédie, rudimentaire a-priori, d'un ''kéké'' des bas-fonds, abandonné par son entourage et écrasé par son environnement. Il est vide, mais ne peut se résoudre à se fondre dans cet univers qu'il ne comprend que trop et paradoxalement lui apparaît toujours plus lointain. Aspirant dans le fond à s'en désengager, il ne se résout pas à couper le cordon, mais ses contributions ne sont qu'amabilités.
Toujours plus seul au milieu des rats de Copenhague, il est terrassé par les ordures : trop de questions, trop d'humanité débordent encore de chez lui, si bien que même parmi les rebuts, il ne trouve plus sa place. Le mélo sordide sublime la peinture d'un milieu ou la règle est de tout détruire puis reconstruire, inlassablement, avec une assurance fébrile. Pusher II est l'histoire d'un automate déconnecté s'éjectant de la spirale qui l'a engendrée.
(...)
Le naturalisme est partagé entre misanthropie et regard attentif vers l'homme, sa bêtise et ses perversions. Mais plus encore que dans le premier opus, Refn creuse un sillon vers la fable, ténébreuse et toxique certes, emprunte d'un espoir aussi, d'un soupçon de vie qui pourrait tromper une condition butée. L'esquisse d'un ''autre chose'' est peut-être accessible.
Certains regretteront cette scène probablement dispensable d'un Tonny échoué au bordel, mais c'est que l'approche du film refuse toute mise en images de fantasmes grossiers et chimériques. Son esthétique licencieuse est tout à fait contraire au sensationnalisme. C'est cru, c'est lumineux.
Huit ans après, Refn décide de donner une suite à son premier film qui sera suivi de très près par le 3. Côté mise en scène, rien n'a changé, nous sommes toujours très proches du documentaire mais l'histoire est bien plus solide et le personnage de Mads Mikkelsen suscite bien plus d'intérêt que celui du premier volet. Un film honorable qui se rapproche de plus en plus de la qualité de ses films actuels.
Immense cinema d auteur , réaliste dans le bon sens du terme, le meilleurs des 3 avec pas mal de themes traités, et toujours cette violence sous entendue et ces tensions dans les attitudes et leur decisions. Acteurs tous au top, comme les 3.
Film parfait sur tous les points : acteurs, réalisation, cadrage, musique, ambiance, scénario, etc. Beau, sale et réaliste, Pusher II est peut être le meilleur film de "gangsters", "truands" que j'aie vu, car malgré le monde qui sépare notre vie de celle des personnages, le processus d'identification s'effectue à merveille, sans même que l'on se rende compte. Magnifique et terriblement bon.
Le meilleur de la trilogie selon moi. On prend la même recette que le premier film...une réalisation halletante et une bande son qui dépote. Une ambiance malsaine. ici on suit le parcours de Tony apparu dans le premier opus campé par un Mads Mikkelsen qui contribue à faire de ce film le plus intense de la trilogie...il est tout simplement impressionnant. On a toujours la dimension humaine du premier opus, mais grosse claque et grosse surprise, le film ne se répète pas abordant des sujets radicalement différents du premier opus. Bravo...