Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Nico2
87 abonnés
939 critiques
Suivre son activité
5,0
Publiée le 19 mars 2010
Après la banqueroute Fear X, Nicolas Winding Refn accepte finalement de tourner deux suites à son premier long métrage Pusher, polar âpre et violent sur la pègre danoise. Dans ce deuxième volet centré cette fois sur Tonny (l'acolyte demeuré de Frank dans le premier film), toujours incarné par l'excellent Mads Mikkelsen, on retrouve tous les ingrédients du premier film sauf que Tonny, boulet à tous les niveaux méprisé par son criminel de père, décide finalement de se rebeller le jour où il apprend qu'il est le père d'un petit garçon. Le film est plus malsain que le premier, toujours filmé caméra à l'épaule même si le filmage est dans l'ensemble plus posé. Les acteurs jouent bien et l'on retrouve la construction tragique des récits de Nicolas Winding Refn. Pusher II est un très bon polar marqué par la griffe de son auteur et dont il serait dommage de se priver. A noter que le film est dédié au regretté Hubert Selby Jr. écrivain fétiche de Refn avec qui il avait travaillé sur Fear X.
Quelques années après un premier volet virtuose, Nicolas Winding Refn remet le couvert avec ce deuxième opus... Et il faut bien admettre que la sauce prend toujours, même si le résultat n'est pas à la hauteur de nos espérances. Bien entendu, c'est une nouvelle fois brillamment écrit et réalisé et plutôt profond dans le traitement de ses personnages ( encore que ! mais j'y arrive...). En revanche, on ne peut que décrier un certain penchant pour la redite de la part du cinéaste danois, qui semble ici vouloir défendre à tout prix le potentiel mythologique de son projet. Malheureusement ce potentiel devient vite un système - du moins avec cette suite - duquel Winding Refn ne parvient pas à se dépêtrer. En effet Tonny n'a pas l'épaisseur de Franck ( le héros du premier opus ) mais le réalisateur se débrouille pour étirer la durée de sa présence à l'écran, et par conséquent Pusher II tourne un peu à vide de ce point de vue-là. Reste un montage intéressant, des seconds rôles passionnants et une musique sympatoche. Reste à voir la troisième partie qui, je l'espère, surpassera mes attentes...
Emouvant est le destin de l'anti-héros looser de ce deuxième opus de la série Pusher de Nicolas Winding Refn. Derrière sa gueule de dur à cuir, Tonny est vraiment touchant. Renié par son père, traité comme un cinglé par ses amis (qui n'en sont pas vraiment d'ailleurs), comme une merde par la mère de son fils, il est finalement le plus lucide et le plus sensible de toute cette bande de ripoux drogués et criminels. Tous ses actes ne sont que des cris de désespoirs inaudibles qui le pousseront aux tréfonds de sa solitude. Car si Tonny semble être né pour le monde de la pègre, il dégage une humanité inapte à ce mode de vie qui pour une fois n'est ni filmé de manière glamour, ni de façon fantasmée. Non, Pusher est un film ultra-réaliste, noir et violent.
Pas aussi bon que le premier, Pusher 2 vaut tout de même le coup d'oeil. On retrouve des images très crues, des anti-héros très ordinaires, le tout mis en scène dans des décors ternes, sales, qui nous font côtoyer le quotidien de ces bandits à la petite semaine.
Réalisé huit ans après le premier film, Pusher II s'avère très différent du précédent volet. Toujours mis en scène par le génial Nicolas Winding Refn, ce deuxième film est une suite qui n'en est pas vraiment une, un nouveau drame se déroulant dans le même univers sale et désespéré de Copenhague avec d'anciens personnages côtoyant de nouvelles figures mais se déroulant surtout à travers une nouvelle atmosphère et une nouvelle histoire, cette fois-ci plus personnelle et plus dramatique... Le film délaisse donc les problèmes de Franck le magouilleur pour s'intéresser à ceux de Tonny, son ancien meilleur ami fracassé à coups de batte de baseball pour l'avoir donné aux flics. Sortant à peine de taule, Tonny va tenter de se racheter et de continuer sa misérable vie en essayant de renouer des liens inexistants avec son père, un petit gangster réputé de la ville, et en découvrant lui-même les joies de la paternité lorsqu'une détestable ex lui annonce qu'il est le père de son rejeton. Baignant beaucoup moins dans l'ambiance mafieuse, ce deuxième opus est plutôt centré sur la réinsertion d'un ex-pseudo-gangster qui tente de se bâtir une nouvelle vie, tiraillé entre être un bon père pour son bébé et redorer son image auprès de son propre paternel. Winding Refn filme à nouveau cette image de la décadence danoise dans un milieu toujours aussi prisé où magouilles, traitres et désespoir s'entrechoquent naturellement. Poussant encore plus loin la lose attitude à travers le personnage ringard de Tonny, petite frappe ridicule dans le premier film devenant ici un moins que rien rejeté par son père, une grande gueule incapable de bander devant deux putes et une proie facile se retrouvant comme d'habitude au centre des problèmes les plus dangereux. Au final moins fendard que Pusher malgré quelques séquences jubilatoires et des répliques toujours aussi inspirées, cette "suite" n'en reste pas moins une nouvelle vision sale de l'univers créé par Nicolas Winding Refn qui surpasse même son prédécesseur.
Mieux que le premier car le personnage principal est plus torturé, plus charismatique. Il n’est pas comme celui du premier qui passait vraiment pour un pauvre type qui se croyait malin alors que non. Tonny n’est pas aimé ni respecté (comme sa tête l’implore si visiblement) et il irait jusqu’à se faire rouler par un demeuré pour se faire un minimum accepter par son père. Nicolas Winding Refn a un certain style qui ne me déplait pas. Ce que j’aime bien ce sont les fins, elles sont assez suggestives et ça s’arrête là, rien de plus, rien de moins, le dosage parfait. Je pense qu’à la fin le héros a du comprendre ce que son compagnon de prison du début essayait de lui faire comprendre même si ce n’était pas nécessairement censé aller aussi loin.
Rare sont les suites ou second volet pouvant prétendre rivaliser avec l'original. Pusher 2 fait partie de ces exceptions, et ce, grâce à un Mads mikkelsen ahurissant, et une maîtrise scénaristique assez fantastique.
Quand j'ai su que Pusher était une trilogie basée sur autant de personnages, je me suis demandé si les suites tiendraient la cadence avec le premier. Et avec ce Pusher II, ce n'est pas une mais deux claques que l'on prend. Mikkelsen est au centre de l'histoire et franchement, ça fait du bien de voir du polar qui n'est pas aseptisé par les clichés américains.
Suite dans la parfaite lignée du premier opus... Même qualité de scénario et une mise en scène toujours aussi proche de ses personnages... Un second rôle du premier opus devient le personnage principal du second avec l'évolution de plusieurs mois. Même système de descente aux enfers avec la poisse qui attire la poisse. La fin restera ouverte pour laisser libre l'imagination du spectateur (idem dans le 1 et le 3). Excellent pour une deuxième fois.
Le deuxième opus est mon film préferé . J'avais eu du mal avec le premier , un vrai choc cinématographique . Je n'avais jamais vu ce genre de film, glauque traitant de la délinquance , de la drogue , des putes bref tout le contraire de mon quotidien ! C'est peut etre pour ça que j'avais eu du mal à y trouver un intérêt . J'ai été voir bronson et j'ai décidé de me remettre à la trilogie pusher , car je ne comprenais pas son statut de Trilogie culte . Le deuxième opus est vraiement bien , on suit un personnage qui est excellement interpéter par Mads Mikkelsen. Le personnage est attachant malgré son coté paumé , la relation avec son père est bien exploitée . On sent qu'il y'a plus de recherches pour cet opus . Visuellement c'est aussi plus recherché . Un bon film .
Le 2eme volet de la trilogie criminel le plus réussie a mon gout, nous présente Tonny déjà présent dans le premier qui est maintenant le personnage principal. Toujours une présentation des principaux protagoniste avec en dessous de leur visage a moitié caché dans l'ombre leur nom. Toujours aussi sombre peut être moins crue au niveau du dialogue. Milo apparait brièvement, on apprend d'ailleurs se qui est arrivé à Franck. Entre délit et paternité le personnage essaie tant bien que mal de trouver pied. Le film se finit toujours sans réelle conclusion nous laissant captivé.
Aussi DELICIEUX que c'est VIOLENT! Magnifiquement tourné; L'atmosphère sombre accentue la qualité du film. La violence est parfaitement retranscrite et ça nous un film d'une vérité étonnante. Une véritable surprise!!! Le meilleur volet de la trilogie malgré quelques lenteurs.