Les Ailes de l'enfer est le premier film de Simon West, principalement connu dans le monde de la publicité. Il a en effet travaillé pour de grandes marques ou enseignes comme McDonald's, Pepsi, etc. Il a par ailleurs mis en scène le célèbre clip Never gonna give you up de Rick Astley.
Lors d’une des scènes les plus emblématiques du film, Nicolas Cage arrive en avion à Las Vegas en détruisant tout sur son passage. Pour cette séquence, une maquette a été utilisée pour détruire la guitare du Hard Rock Hotel.
Pour la destruction du casino, Simon West n’a pas utilisé de maquette. En effet, au moment du tournage, le Sands Hotel, un hôtel-casino très populaire à Las Vegas, devait être réellement détruit. Le réalisateur a alors convaincu les propriétaires de l'établissement de retarder sa destruction, de telle sorte que le cinéaste puisse la filmer réellement et intégrer ces images au film.
Simon West a filmé l’explosion en une seule prise et avec plusieurs caméras, pour être sûr d’avoir toutes les images. A noter que, grâce à cette scène, Les Ailes de l'enfer a reçu un Razzie Award du film "manquant le plus de respect envers la vie humaine et les édifices publics."
La scène du crash de l’avion aurait dû se dérouler à la Maison Blanche, mais le producteur exécutif a jugé plus cohérent de la réaliser à Las Vegas (une ville qui correspond mieux au ton général du film).
Les Ailes de l’enfer rend hommage à Phillip Swartz, un membre de l’équipe décédé sur le tournage du film en août 1996. Il travaillait en tant que soudeur sur un avion-cargo qui s’est écrasé sur lui. Swartz a reçu une dédicace au générique avec la mention “In memory of Phil Swartz”.
Cyrus Grissom, le méchant, aurait pu être joué par George Clooney, Robert De Niro ou encore John Travolta. Pour le rôle du héros Cameron Poe, Johnny Depp, Tom Cruise, Arnold Schwarzenegger, Sylvester Stallone, Jean-Claude Van Damme et de nombreux autres étaient pressentis.
Dave Chapelle, l’acteur et humoriste qui joue le prisonnier Joe « Pinball » Parker, a improvisé la plupart de ses répliques.
L'intrigue du film s'inspire d’un vrai système de transport des prisonniers aux Etats-Unis, le Justice Prisoner and Alien Transportation System (JPATS). Le titre original, Con Air, fait référence au nom de cette agence. Les Ailes de l'enfer se passe à bord d’un Fairchild C-123 Provider, un avion qui n’a jamais été utilisé par le JPATS. Les différents événements se produisant dans le film ont, quant à eux, été pour la plupart inventés.