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Votre avis sur Les Oiseaux ?
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L'intrigue se déroule dans une petite ville portuaire de Californie. Une jolie blonde y rejoint l'homme qu'elle vient de rencontrer et Hitchcock s'attarde assez longuement sur les relations de Mélanie avec la famille de Mitch et de son voisinage.
Et on se demande où le réalisateur veut en venir avec ces bavardages stériles, ponctués d'allusions sexuelles, et ces seconds rôles sans intérêt particulier. La situation parait, à ce moment du film, si anodine qu'elle en devient étrange.
Dans ce récit trop tranquille pour durer, Hitchcock se décide enfin à introduire le fait marquant: l'agressivité soudaine des oiseaux.
Placé devant cette dramaturgie un peu terne, le spectateur tente d'y découvrir un sens métaphorique -parce qu'on imagine pas que le cinéaste n'a rien d'autre à signifier que la menace et le danger insolites que présentent des volatiles subitement devenus furieux.
Métaphore sociale? L'hostilité meurtrière des oiseaux pourrait -t-elle signifier l'hostilité d'une population rurale rétrograde, dérangée par la sensualité et la liberté de Mélanie? Quoiqu'il en soit, l'intrigue n'en est pas davantage passionnante; d'autant qu'on est peu convaincu sur la forme -parce que ces séquences sont techniquement médiocres- spoiler: par les raids
de corbeaux, mouettes et autres piafs révoltés.
Tournant le dos aux intrigues à suspense les plus traditionnelles d'Hitchcock, "Les oiseaux" sont un sujet aussi prometteur, aussi singulier, que décevant.
Et on se demande où le réalisateur veut en venir avec ces bavardages stériles, ponctués d'allusions sexuelles, et ces seconds rôles sans intérêt particulier. La situation parait, à ce moment du film, si anodine qu'elle en devient étrange.
Dans ce récit trop tranquille pour durer, Hitchcock se décide enfin à introduire le fait marquant: l'agressivité soudaine des oiseaux.
Placé devant cette dramaturgie un peu terne, le spectateur tente d'y découvrir un sens métaphorique -parce qu'on imagine pas que le cinéaste n'a rien d'autre à signifier que la menace et le danger insolites que présentent des volatiles subitement devenus furieux.
Métaphore sociale? L'hostilité meurtrière des oiseaux pourrait -t-elle signifier l'hostilité d'une population rurale rétrograde, dérangée par la sensualité et la liberté de Mélanie? Quoiqu'il en soit, l'intrigue n'en est pas davantage passionnante; d'autant qu'on est peu convaincu sur la forme -parce que ces séquences sont techniquement médiocres- spoiler: par les raids
de corbeaux, mouettes et autres piafs révoltés.
Tournant le dos aux intrigues à suspense les plus traditionnelles d'Hitchcock, "Les oiseaux" sont un sujet aussi prometteur, aussi singulier, que décevant.
J'ai revu quelques décennies plus tard ce film soi-disant culte et quelle ne fut pas ma déception : c'est presque un nanard tant les scènes sont mal ou surjouées, on ne comprend rien sur le comportement de ces fichus oiseaux, les effet spéciaux sont ridicules, les acteurs mauvais et mal dirigés, surtout la petite fille insupportable avec son visage figé dans une grimace censée représenter la terreur, bref ce film est à l'instar de presque toute l'oeuvre d'Hitchcok (sauf "Psychose") très surcoté ! Et quand on sait en plus qu'il maltraitait ses héroïnes on ne peut plus, décemment, admirer un tel personnage !
Une mise en scène qui marche bien que la petite romance a l’eau de rose des le début mes fait mouche, j’aime la petite touche d’humour pour la scène avec les « inséparables » dans la voiture qui vont de droite à gauche, un film plus tôt réussi toujours aussi « impressionnant » aujourd’hui pour les plus distingué, l’ambiance et « angoissante » bien qu’avec moins de dialogue ont aurait peut-être plus encore + être mal à l’aise
Thriller horrifique Hitchcockien, pessimiste par essence, où la nature, dans sa totale imprévisibilité et indifférence, se retourne contre les humains avec une violence inexplicable. Cette menace omniprésente et irrationnelle où des scènes de chaos font rages, et où les oiseaux attaquent sans raison apparente, peuvent aussi bien symboliser une apocalypse divine, une punition pour les péchés des hommes ou la guerre froide, une période marquée par une peur et une anxiété collective.
Mais il est indéniable que Hitchcock explore ici l'absence de sens, résumant l'absurdité de la condition humaine face à une force naturelle incontrôlable.
La coopération et la solidarité deviennent les seuls moyens de survie pour les personnages, mais même ces efforts semblent dérisoires face à la puissance de la nature qui reprend ses droits sur une terre que les humains pensaient maîtriser.
Mais il est indéniable que Hitchcock explore ici l'absence de sens, résumant l'absurdité de la condition humaine face à une force naturelle incontrôlable.
La coopération et la solidarité deviennent les seuls moyens de survie pour les personnages, mais même ces efforts semblent dérisoires face à la puissance de la nature qui reprend ses droits sur une terre que les humains pensaient maîtriser.
"Les Oiseaux" d'Alfred Hitchcock, sorti en 1963, demeure une pièce maîtresse dans le monde du cinéma thriller, un film qui, à travers le prisme du temps, continue d'éveiller un mélange complexe d'admiration et de réflexion critique. Dans cette œuvre, Hitchcock, maître incontesté du suspense, nous plonge dans une réalité où la nature, représentée par des oiseaux de diverses espèces, se rebelle contre l'humanité dans la paisible ville de Bodega Bay, en Californie. Ce renversement de la hiérarchie naturelle interroge profondément sur la place de l'homme dans l'univers et ses interactions avec le monde sauvage.
La prouesse technique de Hitchcock, mariant habilement des milliers d'oiseaux dressés et des effets spéciaux avant-gardistes pour l'époque, forge une atmosphère de terreur palpable qui transcende le simple cadre de l'horreur pour questionner nos peurs les plus primales. La tension est savamment construite, non pas par des monstres surnaturels, mais par des créatures ordinaires, conférant au film une dimension presque prophétique dans notre contexte actuel de crises écologiques.
La performance de Tippi Hedren, dans le rôle de Melanie Daniels, est une autre facette brillante du film. Sa transformation de femme mondaine à une figure de résilience face à un chaos inexplicable, offre une profondeur remarquable au récit. Hedren, ainsi que Rod Taylor dans le rôle de Mitch Brenner, incarnent avec justesse la complexité des relations humaines mises à l'épreuve par des circonstances extraordinaires.
Cependant, le film n'est pas exempt de certaines faiblesses. Le choix délibéré de Hitchcock de ne pas fournir d'explication claire quant à la cause des attaques d'oiseaux peut laisser une impression d'inachevé. De plus, certaines longueurs dans le récit et une fin abrupte peuvent laisser le spectateur sur sa faim, cherchant des réponses dans un dénouement qui n'arrive jamais vraiment.
En définitive, "Les Oiseaux" est un film qui, malgré certaines imperfections, reste une référence indéniable du cinéma. Son influence s'étend bien au-delà de son temps, posant des questions toujours d'actualité sur notre relation à la nature et les limites de notre emprise sur le monde. C'est un film qui mérite une note élevée, non seulement pour son innovation technique et narrative, mais aussi pour son audace à explorer les abysses de l'inconnu et de l'irrationnel.
La prouesse technique de Hitchcock, mariant habilement des milliers d'oiseaux dressés et des effets spéciaux avant-gardistes pour l'époque, forge une atmosphère de terreur palpable qui transcende le simple cadre de l'horreur pour questionner nos peurs les plus primales. La tension est savamment construite, non pas par des monstres surnaturels, mais par des créatures ordinaires, conférant au film une dimension presque prophétique dans notre contexte actuel de crises écologiques.
La performance de Tippi Hedren, dans le rôle de Melanie Daniels, est une autre facette brillante du film. Sa transformation de femme mondaine à une figure de résilience face à un chaos inexplicable, offre une profondeur remarquable au récit. Hedren, ainsi que Rod Taylor dans le rôle de Mitch Brenner, incarnent avec justesse la complexité des relations humaines mises à l'épreuve par des circonstances extraordinaires.
Cependant, le film n'est pas exempt de certaines faiblesses. Le choix délibéré de Hitchcock de ne pas fournir d'explication claire quant à la cause des attaques d'oiseaux peut laisser une impression d'inachevé. De plus, certaines longueurs dans le récit et une fin abrupte peuvent laisser le spectateur sur sa faim, cherchant des réponses dans un dénouement qui n'arrive jamais vraiment.
En définitive, "Les Oiseaux" est un film qui, malgré certaines imperfections, reste une référence indéniable du cinéma. Son influence s'étend bien au-delà de son temps, posant des questions toujours d'actualité sur notre relation à la nature et les limites de notre emprise sur le monde. C'est un film qui mérite une note élevée, non seulement pour son innovation technique et narrative, mais aussi pour son audace à explorer les abysses de l'inconnu et de l'irrationnel.
La cohorte des films d'horreur sortis des années 70 à nos jours doivent beaucoup à ce classique absolu d'Hitchcock, qui réalise l'exploit de faire peur avec des mouettes ! Evidemment les effets spéciaux ont un peu vieilli mais ils restent très réussis pour un film d'un demi-siècle. Je ne mets pas la note maximale car le film s'achève de manière un peu abrupte. En visionnant les bonus du DVD, on comprend pourquoi : la dernière scène,
spoiler:
narrant la fuite en voiture des personnages principaux à travers la ville infestée d'oiseaux,
a été écrite mais non tournée.
a été écrite mais non tournée.
"Les Oiseaux" combine horreur et suspense dans un cadre apparemment ordinaire. Le film est remarquable pour son utilisation innovante des effets spéciaux et sa capacité à instiller la peur à partir d'éléments quotidiens. En dehors de ça, le scénario m'a toujours laissé sur ma faim. Mais ne faisons pas la fine bouche, ça reste du très bon Alfred
C'est l'un des films d'Hitchcock dans lequel je suis le moins bien rentré..... Il reste bien et le scénario est recherché !
Alfred Hitchcock nous offre ici un film qui oscille entre romance et horreur. Le principal attrait du film demeure les attaques d'oiseaux absolument fabuleuses.
Alfred Hitchock est un maître incontesté du Thriller/Horreur. Un scénario simple mais extrêmement efficace ! Le film a certes + 60 ans mais est toujours aussi stressant aujourd'hui ! Les scènes sont tellement bien filmés qu on ressent la peurdes personnages et le danger des oiseaux à travers notre écran !
Un classique qui ne perd pas de valeur
Un classique qui ne perd pas de valeur
Un chef d'œuvre de 60 ans de Mr Hitchcock, bien sûr les effets ont vieilli mais la mise en scène, la direction des acteurs, le suspense n'ont pas pris une ride et c'est pour cela que cela fait parti des chefs d'œuvres.
Mitigé pour ce classique d'Hitchcock car ce film est beaucoup mais alors beaucoup trop lent tout comme il prend énormément de temps à se lancer bon alors oui il y a énormément de tension dans ce film ( c'est d'ailleurs le plus gros point positif du film ) [ Spoiler] la scène de l'attaque des enfants par les corbeaux est impressionnante [ fin du Spoiler] mais cela ne lui enlève pas sa lenteur. Pas trop accroché pourtant j'adore les films d'Hitchcock !
L un des films les plus célèbres du grand Hitchcock qui sera grâce à ce long métrage catalogué maître du suspens. Même si on aborde dans celui ci plus dans l epouvante que les autres œuvres de ce réalisateur.
C est un film maîtrisé une mise en scène à couper le souffle et surtout une tension qui nous tient en haleine jusqu au bout.
Tippi hedren vit une vie assez frivole et superficielle,quand elle rencontra un avocat dans une animalerie qu'il intriguea tellement qu elle décida de lui offrir des inséparables en lui livrant elle-même jusqu a chez lui elle fût attaquée durant son trajet par ses oiseaux et ce ne sera que le début.
C est un film maîtrisé une mise en scène à couper le souffle et surtout une tension qui nous tient en haleine jusqu au bout.
Tippi hedren vit une vie assez frivole et superficielle,quand elle rencontra un avocat dans une animalerie qu'il intriguea tellement qu elle décida de lui offrir des inséparables en lui livrant elle-même jusqu a chez lui elle fût attaquée durant son trajet par ses oiseaux et ce ne sera que le début.
Un chef d'œuvre horrifique et terrifiant réalisé par le maitre absolu du suspens Alfred Hitchcock.
https://leschroniquesdecliffhanger.com/2023/03/28/les-oiseaux-critique/
Le film n’a pas commencé depuis deux minutes que déjà deux événements émergent, une première nuée d’oiseaux qui attire l’air de rien et innocemment l’attention de Miss Daniels et le fameux caméo de Sir Hitchcock qui sort de l’oisellerie avec deux scottish terriers, qui sont par ailleurs véritablement les siens pour la petite histoire.
Le film a cette grâce non pas du croisement des genres mais de son entremêlement en quelque sorte. Petite comédie romantique un tantinet niaiseuse, qui démarre avec cette histoire d’oiseaux inséparables, et la folie amoureuse de Miss Daniels qui la pousse sur un mode passionnel non rationnel à se rendre dans la bourgade de Bodega Bay. C’est ici comme un imprévu, une ligne fracturée du destin. Les autochtones dévisagent régulièrement l’intruse avec suspicion, puis comme si du haut de ses différences, elle portait en elle la pyramide du malheur avec ce choix déraisonné de sa venue. Ils la scrutent collectivement sur un mode culpabilisateur et avec une intensité à la façon là aussi d’un groupe d’oiseaux. C’est la haine de l’étranger, le refus de l’altérité. L’oiseau est un terrible prétexte à un film éminent sociologique, donc politique, et donc, c’est passionnant.
Clairement, Miss Daniels amène avec elle son lot de névroses, et les oiseaux n’en seraient que les terribles messagers, les mortifères émanations. Métaphorique et politique, Les oiseaux est un bijou de mise en scène. Les plans sur les visages horrifiés et le tournoiement d’une caméra qui ne quitte que rarement le tailleur vert pomme de Miss Daniels. Mais surtout, au-delà des attaques d’oiseaux, éminemment spectaculaires, malgré leur caractère qui pourrait apparaître aujourd’hui archaïques, ce sont les » moments d’avant » qui impressionnent. Tout particulièrement, quand la nuée de corbeaux se pose sur une structure métallique face à l’école, prête au sacrifice de l’innocence. C’est ainsi une image d’une pureté expressionniste glaçante. Une image devenue anthologique.
Les véritables stars du casting sont bien sûr ici les oiseaux, totalement flippants et qui incarneront parmi les pires ordures de l’histoire cinématographique mondiale… Sans velléité stérile de hiérarchiser l’œuvre hitchcockienne, sans conteste, Les oiseaux est un véritable chef d’œuvre métaphorique et de mise en scène. Sans que l’angoisse ne vous fasse frissonner de la tête aux pieds, l’effet est autre, plus profond, plus ancré et vient tellement parler de nous, oui, les oiseaux, c’est vous !!
Le film n’a pas commencé depuis deux minutes que déjà deux événements émergent, une première nuée d’oiseaux qui attire l’air de rien et innocemment l’attention de Miss Daniels et le fameux caméo de Sir Hitchcock qui sort de l’oisellerie avec deux scottish terriers, qui sont par ailleurs véritablement les siens pour la petite histoire.
Le film a cette grâce non pas du croisement des genres mais de son entremêlement en quelque sorte. Petite comédie romantique un tantinet niaiseuse, qui démarre avec cette histoire d’oiseaux inséparables, et la folie amoureuse de Miss Daniels qui la pousse sur un mode passionnel non rationnel à se rendre dans la bourgade de Bodega Bay. C’est ici comme un imprévu, une ligne fracturée du destin. Les autochtones dévisagent régulièrement l’intruse avec suspicion, puis comme si du haut de ses différences, elle portait en elle la pyramide du malheur avec ce choix déraisonné de sa venue. Ils la scrutent collectivement sur un mode culpabilisateur et avec une intensité à la façon là aussi d’un groupe d’oiseaux. C’est la haine de l’étranger, le refus de l’altérité. L’oiseau est un terrible prétexte à un film éminent sociologique, donc politique, et donc, c’est passionnant.
Clairement, Miss Daniels amène avec elle son lot de névroses, et les oiseaux n’en seraient que les terribles messagers, les mortifères émanations. Métaphorique et politique, Les oiseaux est un bijou de mise en scène. Les plans sur les visages horrifiés et le tournoiement d’une caméra qui ne quitte que rarement le tailleur vert pomme de Miss Daniels. Mais surtout, au-delà des attaques d’oiseaux, éminemment spectaculaires, malgré leur caractère qui pourrait apparaître aujourd’hui archaïques, ce sont les » moments d’avant » qui impressionnent. Tout particulièrement, quand la nuée de corbeaux se pose sur une structure métallique face à l’école, prête au sacrifice de l’innocence. C’est ainsi une image d’une pureté expressionniste glaçante. Une image devenue anthologique.
Les véritables stars du casting sont bien sûr ici les oiseaux, totalement flippants et qui incarneront parmi les pires ordures de l’histoire cinématographique mondiale… Sans velléité stérile de hiérarchiser l’œuvre hitchcockienne, sans conteste, Les oiseaux est un véritable chef d’œuvre métaphorique et de mise en scène. Sans que l’angoisse ne vous fasse frissonner de la tête aux pieds, l’effet est autre, plus profond, plus ancré et vient tellement parler de nous, oui, les oiseaux, c’est vous !!
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