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    The Thing
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "The Thing" et de son tournage !

    It's a man's world

    Pendant le tournage de The Thing, l'équipe présente sur le plateau, acteurs et techniciens compris, était uniquement composée d'hommes. La seule femme de l’équipe est tombée enceinte avant le tournage et a été remplacée par un homme.

    Un film glacial tourné en pleine canicule

    The Thing a été principalement tourné dans six studios d’Universal à Los Angeles. Pour recréer l’atmosphère de l’Antarctique, les salles étaient réfrigérées pour atteindre les 4° Celsius alors que la température extérieure atteignait plus de 30° ! L’équipe devait constamment ôter et remettre leurs parkas et doudounes au fil des déplacements nécessaires pour le tournage.

    Une garde-robe onéreuse

    Lorsque l’équipe tourna les plans finaux du film en Colombie Britannique, ils choisirent la ville de Stewart, réputée pour être la commune la plus enneigée d’Amérique du Nord. Pendant le tournage, la température variait aux alentours de -20° Celsius, ainsi 75 000 dollars (d’une valeur de 180 000 dollars aujourd’hui) ont été dépensés pour vêtir tout le casting et l’équipe en habits spécialisés pour l’hiver.

    Une femme dans l'ordinateur

    La voix qui sort de l’ordinateur de MacReady lorsqu’il joue aux échecs, est celle d’Adrienne Barbeau, qui était à l’époque l’épouse de John Carpenter. Elle a également travaillé avec lui sur d’autres projets comme Fog ou encore New York 1997.

    Des hauts et des bas

    En 1983, le film a été nominé aux Saturn Awards, pour les catégories du meilleur film d’horreur et des meilleurs effets spéciaux. Cependant, il a aussi été nominé aux Razzie Awards pour la pire bande originale alors qu’elle a été composée par le célèbre Ennio Morricone.

    Le favori

    John Carpenter a affirmé que de tous les films qu’il a réalisés au fil des années, The Thing reste à jamais son favori. C’est aussi son premier projet à avoir été financé par un major du cinéma, Universal Studios.

    Rob Bottin : Jeune et talentueux

    A sa sortie, le film a été acclamé en matière d’effets spéciaux et de maquillage. Rob Bottin, le chef de l’équipe des effets spéciaux, n’avait que 22 ans lorsqu’il a travaillé sur The Thing. C’est grâce à lui que le design des monstres a pu aller dans de tels extrêmes.

    Une ombre menaçante

    Pendant la scène où le chien erre dans un couloir et s’arrête à l’ouverture d’une porte, on peut apercevoir l’ombre d’un homme l’attirant à l’intérieur. John Carpenter n’a pas voulu qu’on puisse deviner de quel personnage il s’agissait, alors il n’a pas utilisé les acteurs du casting principal pour tourner la scène.

    Jed, l'acteur canin

    Jed, c’est le nom du chien norvégien le plus utilisé pour les scènes du film. Il est issu d’un croisement entre un husky et un loup. Il est réputé pour être un très bon acteur canin car il ne fixait jamais la caméra qui le filmait. Cependant, ce n’est pas lui qui a été employé au début d’une scène de course-poursuite lorsqu’un Norvégien essaie de lui tirer dessus.

    Beau geste

    Le responsable créatif pour le design du monstre dans la cage à chiens n’est pas Rob Bottin mais de Stan Winston, qui a refusé d’apparaître au générique du film. En effet, il ne voulait pas s’accaparer les compliments de Bottin. Il reçut quand un même un remerciement spécial au générique de fin.

    Enfermé au studio

    Quand le film est entré dans sa phase de post-production, Rob Bottin passait ses journées, dimanche compris, au studio en se nourrissant uniquement de friandises et de sodas. Cette habitude a cessé lorsqu’il a été transféré à l’hôpital pour cause d’épuisement majeur.

    Hiderization

    Lorsqu’elle filmait en Colombie Britannique, l’équipe avait l’habitude de se rendre dans la ville de Hyder en Alaska et de se réunir pour boire un verre dans une auberge nommée la Sealaska Inn. Selon la tradition locale, le casting devait se ‘Hydériser’ en buvant le breuvage fortement chargé en alcool du barman, provoquant ainsi moult gueules de bois et lendemains matins difficiles.

    Une tradition glacée

    Chaque année en Antarctique, il est de coutume pour l’équipe des scientifiques de la station de recherche Amundsen-Scott de regarder The Thing le premier soir de l’hiver venu.

    Concurrence avec un autre extra-terrestre

    L’avant-première de The Thing s’est déroulée le 11 juin 1982 au soir, le même jour que la sortie officielle de E.T. l'extra-terrestre. D’ailleurs pendant la campagne de presse et les différents évènements promotionnels, le chef des effets spéciaux Rob Bottin portait un t-shirt "I love E.T".

    Sortie avec un autre film culte

    The Thing est sorti dans les salles américaines le 25 juin 1982, le même jour qu’un autre film culte de la science-fiction : Blade Runner. Ironiquement ces deux films ont connu le même sort. En effet, même si The Thing était classé 8ème au box-office pendant les trois premières semaines de sa sortie, le nombre de spectateurs a très vite chuté suite à de nombreuses critiques négatives. Ça ne sera que plus tard que le film gagnera son statut de film culte auprès des fans de science-fiction, tout comme Blade Runner.

    Une nouvelle aux nombreuses adaptations

    La nouvelle (Who Goes There?) qui a servi de base au scénario de The Thing a été adaptée quatre fois au cinéma. Une première fois en 1951 avec La chose d’un autre monde réalisé par Christian Nyby, une deuxième avec Terreur dans le Shanghai Express de Eugenio Martin sorti en 1972. Le film de John Carpenter en est donc la troisième adaptation mais aussi la plus fidèle, chose sur laquelle il a bien insisté durant la campagne promotionnelle de l’époque. Enfin le prequel The Thing de 2011 est la dernière adaptation en date de cette nouvelle.

    Critique d'un confrère

    Christian Nyby, le directeur du film La chose d’un autre monde, première adaptation de la nouvelle qui a servi de base au scénario de The Thing (Who Goes There?) a été très critique à la sortie de la version de John Carpenter. Après son premier visionnage il aurait dit : "Si vous voulez voir du sang, allez dans un abattoir. Au moins ce film une bonne pub pour J&B (une marque de whisky)."

    MacReady aurait pu être joué par Dirty Harry

    Clint Eastwood aurait pu interpréter MacReady le personnage principal de The Thing mais John Carpenter trouvait que le cynisme et le modèle d’anti-héros qu’Eastwood incarnait ne convenait pas et s’est alors tourné vers son acteur préféré, Kurt Russel.

    La relation Russel/Carpenter

    John Carpenter et l’acteur Kurt Russel ont commencé à travailler tout de suite sur The Thing après leur dernier projet ensemble, New York 1997. The Thing fut leur troisième collaboration et celle qui va cimenter la relation Russel/Carpenter, un des duos les plus légendaires du cinéma. "John est comme un grand frère rusé et astucieux pour moi." a affirmé Russel à propos de l’homme qui l’a transformé en une icône du cinéma.

    Un héritage transmédia

    Dark Horse Comics a publié quatre suites au film culte de John Carpenter sous la forme de trois mini-séries. En 2002, Universal Interactive a sorti une suite directe à The Thing sous la forme d’un jeu-vidéo jouable sur Playstation 2 et Xbox où l'on incarne un militaire parti secourir les membres de l'avant-poste 31. La chaîne Sci-Fi avait prévu de créer une série d’une durée de quatre heures mais le projet fut annulé en 2003.

    Un parc à thème

    En 2007, un parc d’attraction sur l’univers du film de John Carpenter a ouvert en Floride sous le nom de The Thing-Assimilation. On peut ainsi visiter les décombres de l’avant-poste 31 et revivre plusieurs scènes tirées du long-métrage.

    Dépenses non remboursées

    Le budget pour The Thing est estimé à plus de 15 millions de dollars dont plus de 1.5 million utilisé seulement pour les effets spéciaux, sans compter les coûts de la campagne promotionnelle. Malgré sa sortie dans plus 840 cinémas aux États-Unis, le film n’a rapporté que 13 millions de dollars à la fin de sa diffusion dans les salles.

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