Le retour du corbeau vengeur : sombre comme une cave à black metal
Imagine le pire plan de ton existence : tu te maries demain, tu te fais massacrer ce soir, et pour couronner le tout, tu ressuscites un an plus tard avec la gueule enfarinée façon clown gothique. Voilà la life d’Eric Draven, un mec qui revient d’entre les morts avec un seul objectif : faire sa fête à chaque dégénéré qui a transformé sa fiancée en méchoui humain. Ce n’est pas une lune de miel, c’est un carnage de miel noir.
Alex Proyas t’offre une ville qui pourrait servir de décor à un clip de Nine Inch Nails sous acide. C’est crade, c’est glauque, et ça pue l’anarchie. Si Gotham te file déjà la déprime, accroche-toi bien : ici, même les corbeaux sont plus badass que les criminels. La lumière ? Jamais entendue parler. Le film transpire la mélancolie comme un black album de Metallica.
Brandon Lee, c’est pas juste un acteur, c’est une légende posthume. Le mec te sort une performance qui défonce tout, et il claque pendant le tournage. Pas besoin de CGI ou de deepfake pour rendre ça iconique. Ce n’est plus juste un rôle, c’est un testament. Chaque scène où il apparaît, tu sens le poids du drame.
Quand Eric Draven sort les griffes, il te transforme les méchants en tartare humain. On n’est pas dans les bastons stylisées à la Marvel ici, mais dans du brut, du viscéral, du "je te tue et je réfléchis après". Le mec est aussi implacable qu’un Terminator mais avec l’âme torturée d’un poète maudit.
Entre la bande-son qui te colle des frissons (The Cure, Rage Against The Machine) et la réalisation d’orfèvre, The Crow est un mix parfait entre un opéra gothique et une odyssée nihiliste. Ce film ne vieillit pas, parce que le désespoir et la vengeance, c’est intemporel.
The Crow, c’est pas juste un film, c’est un hymne à l’amour perdu, au deuil, et à la colère. Alex Proyas signe une œuvre qui te retourne l’âme, avec un Brandon Lee qui transcende son rôle pour devenir immortel à l’écran. Culte, sombre, et brutal. Si tu ne l’as pas vu, c’est que tu n’as pas encore compris la vraie définition de l’intensité cinématographique.
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