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Fabien S.
564 abonnés
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4,0
Publiée le 21 mars 2023
Une excellente parodie de Mel Brooks sur l'histoire du monde avec Orson Welles en narrateur , Hugh Hefner, Barry Levinson, et John Hurt en Jésus Christ.
Mel Brooks nous propose un voyage dans le temps, entre parodie historique et hommage cinéphile.
Car à chaque période visitée, on peut penser à des films : "2001 : l'Odyssée de l'Espace", "Les Dix Commandements", "La Vie de Brian", "Caligula", "Peau d'Âne", etc ...
C'est presque un jeu en soi de chercher les références distillées ça et là.
Tout comme les vannes plus subtiles et plus culturelles qui flottent au milieu des vannes sous la ceinture. Il y en aura pour tout le monde !
C'est la force de cette comédie : dédouaner le spectateur qui rit de blagues grasses en lui offrant également des blagues sur la mythologie ou les philosophes grecs.
"La Folle Histoire du Monde (Partie I)" est une oeuvre ambitieuse avec des décors monumentaux et variés et une envie enfantine d'explorer différentes temporalités en s'en donnant les moyens.
Je ne me suis pas ennuyé une seule seconde. Au contraire, j'ai été diverti et j'ai bien ri.
Évidemment, toutes les vannes ne fonctionnent pas, notamment les plus pipi-caca (César qui pète et qui rote par exemple). C'est parfois bas du front.
L'autre problème (majeur) réside dans le fait que les parties soient assez inégales : la Préhistoire et l'Ancien Testament ne m'ont pas fait rire. En revanche, l'Antiquité (la plus longue partie et de loin) aurait pu constituer un film à elle seule.
Cela dit, je retiens principalement le bon moment que j'ai passé devant ce film. Mel Brooks a encore une fois démontré qu'il était bien l'un des rois de la comédie.
Mel Brooks revisite l'histoire à sa manière dans ce film ou ce mélange scènes et répliques cultes et chansons musicaux. Même la France en prend pour son grade ! De bons acteurs ( Brooks, Madeline Kahn, Harvey Korman, Sid Caesar et Gene Wilder)
L'Histoire revue et très corrigée par la folie de Mel Brooks. En plus d'être acteur dans ce film, le réalisateur et Scénariste Américain nous propose un scénario mixant habilement les faits historiques avec des concepts et des dialogues de notre époque. A grand renfort de décors et de costumes, il nous offre des scènes d'anthologie, une bonne collection de gags délirants ; même si quelques uns sont un peu gauches, l'ensemble est largement positif. Cette Comédie comporte plusieurs parties avec une introduction hilarante sur l'homme de la préhistoire. Un premier volet décapant, traitant la Rome antique et un César bien disgracié ; des anecdotes croustillantes avec Moise, la Cène, le César's Palace, le stand-up de Comicus ... La seconde partie, en style comédie musicale sur l'inquisition Espagnole, se révèle plus anecdotique. La dernière séquence sur la révolution française, si elle n'est pas la meilleure, montre un coté fantastique intéressant.
Fidèle à ses principes et usant de son humour graveleux, Mel Brooks revisite à sa façon l'Histoire, en partant de l'Antiquité jusqu'à la Révolution de 1789. Le cinéaste se fait plaisir et nous propose un joyeux bazar sympathique totalement assumé. Ça commence fort d'entrée de jeu avec des primitifs qui ont pour premier mouvement celui de va et vient sur le vous savez quoi. Et vient la partie sur l'empire Romain qui est un monumental délire se permettant toutes les fantaisies possibles et inimaginables. Voir un mec de l'époque trimbaler un poste de radio émettant une chanson disco, je ne sais pas vous, mais moi ça me fait marrer. Et cette impératrice Romaine nympho (jouée par une Madeline Kahn qui s'éclate), c'est la cerise sur le gâteau. Un grand bazar où l'on passe d'une époque à l'autre de façon toujours plus débile, mais c'est ça qui est bon. Aucune finesse, aucune cohérence, mais on s'en fout, c'est le but. Comme conclusion, je ne dirais que ceci : le roi prend la reine, le fou prend la reines et les pions prennent la reine... et je tais le reste, pour ne pas heurter la sensibilité de ces messieurs et mesdames de la modération.
Une comédie qui réussit à être constante mais c'est dans la médiocrité. Si je suis assez difficile en comédie et que j'en trouve rarement une qui m'enthousiasme, il est aussi rare de tomber sur un truc aussi consternant. Pas un gag, ni une vanne à sauver dans ce qui s'avère même être une expérience pénible qui non seulement ne m'a pas arraché un sourire mais m'a fait explorer une nouvelle fois la relativité tellement je me suis ennuyé en attendant que cela se termine. Une horreur que vous devriez fuir.
L'Histoire revisité sous l'angle comique, irrévérencieux et loufoque de Mel Brooks. Ce film est une des meilleurs comédies de tous les temps, ces comédies qui même si tu les as vus des centaines de fois, tu ris encore et encore. Quelques périodes historiques, la Préhistoire, la révélation du Mont Sinaï, la Rome antique, l'Inquisition espagnole et la Révolution française sont mises en avant, avec un lot de gags, d'anachronismes savoureux et de mises en scènes burlesques. Beaucoup de scène vous font mourir de rire plusieurs fois avec ce festival d'absurdité, de non-sens, de jeux de mots, de parodies... Que ce soit Moise qui reçoit les quinze commandements mais qui en casse cinq, une course de cheveux se terminant grâce au joint où l'Inquisition espagnole sous forme de comédie musicale, tout est drôle. Et en plus, les acteurs sont parfaits, que demandez de plus ? Courrez-voir ce film à tout prix, il est génial !
d'un coté le film propose une multitude de gags de tout genre plus ou moins droles, mais d'un autre coté le film est assez ennuyeux voir fade a cause de sa longueur. les gags a répetitions fatiguent par leur manque de finesse et a la longue ces derniers perdent en saveur. le film est pourtant original dans le fait de se moquer de l'humanité dans différentes civilisations. cette idée m'a donné envie de voir le film, mais le style d'humour m'a ennuyé personnellement.
Cette œuvre complexe et très documentée relate de façon analytique et méthodique l'Histoire de l'Humanité depuis... Mais non, je déconne, c'est un énième délire foutraque signé Mel Brooks qui pour son septième film décide de martyriser l'Histoire et dans le même temps parodier le péplum et le film à costumes. Ne cherchez ici strictement aucune logique dans les enchaînements des phases historiques, le réalisateur s'amuse à passer d'une époque à l'autre sans transitions et livre un joyeux bordel complètement décousu et dont la narration est assurée par Orson Welles himself, svp... Outre la bande de joyeux drilles que l'on a coutume de retrouver chez Brooks si on suit un peu sa filmo (Dom DeLuise, Madeline Kahn, Harvey Korman, Sid Caesar, Andréas Voutsinas et le réalisateur Barry Levinson, entre autres), on retrouve pêle-mêle Hugh Hefner, le patron de « Playboy », accompagné de quelques-unes de ses charmantes collaboratrices, l'acteur John Hurt en Jésus Christ ainsi que le célèbre danseur de claquettes Gregory Hines dans le rôle le plus décalé du film. 1H30 de grand n'importe quoi à fond la caisse où Brooks, au sommet de sa forme, condense son art de la pitrerie à tendance graveleuse et scatologique. Bien plaisant à suivre, si l'on est, encore une fois, perméable à ce style rentre-dedans, le tout reste quand même un ton en dessous de ce que les Monty Python, dans un registre plus fin, ont su proposer dans le genre (« Sacré Graal » et « La vie de Brian »). Grossier et hystérique, mais efficace.
Farfelu, déjanté, irrespectueux, paillard et d'une bonne humeur communicative. Si le film ne provoque pas des crises de fou rire (ce ne semble pas être le but de toute façon), sa vision nous apporte détente et bonne humeur ce qui est déjà énorme. Le sketch sur Torquemada, entièrement musical est un petit bijou.