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RitchieGueko
15 abonnés
439 critiques
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4,5
Publiée le 17 juillet 2024
Le Mari de la Coiffeuse est un film de Patrice Leconte sorti en 1990. Ce long métrage est absolument bouleversant. D'une simplicité rare dans son histoire (un homme décide enfant qu'il se mariera avec une coiffeuse, réalise son rêve et vit une histoire d'amour avec elle), cette histoire épurée est portée par un Jean Rochefort extraordinaire, alternant entre sobriété désarmante et touchante avec des scènes de folie douce (spoiler: notamment les scènes de danse mythiques ) réjouissantes. Il forme un couple hors du temps avec Anna Galiena, sensuelle et sublime qui offre une performance tout en nuance. Le couple fonctionne magnifiquement, la voix off de Rochefort est hypnotique et ancre bien le spectateur dans un rêve, sentiment renforcé par une bande originale qui n'en fait pas trop. spoiler: Les derniers mots prononcés par Rochefort après le suicide de Mathilde sont bouleversants . C'est presque frustrant que le film ne dure pas plus longtemps (seulement 1h18). Le Mari de la Coiffeuse est une histoire simple mais d'une beauté folle. Un classique du cinéma français avec un Jean Rochefort dans un de ses meilleurs rôles.
Quelle jolie romance. Une histoire d'amour passionnel, poétique et sensuelle. La mise en scène est très soignée, la photo esthétique et Rochefort use de son charme de comedien pour nous emmener dans l'histoire. Le film est un peu court mais la fin est chavirante.
J'avoue être dubitatif devant l'accueil enthousiaste manifesté pour ce film. En fait je suis partagé, des bonnes choses il y en a notamment quand le fim se permet un peu d'érotisme (très) soft à deux reprises, et puis Anna Galiena est une très belle femme. Rochefort lui, cabotine au son d'une musique dont on se demande ce qu'elle apporte au film. Sinon globalement le film est une succession de sketches qui se veulent décalés mais que je n'ai pas trouvé pertinents.
Un gros plan de Jean Rochefort, de face, pour commencer ; un plan presque inquiétant.. Et un authentique auteur, Patrice Leconte, pour un film atypique: poétique, fantaisiste, kitsch.. Un film fait sur mesure pour son interprète, Jean Rochefort, qui incarne un personnage en apesanteur, lunaire ; le plus excentrique de nos acteurs, avec sa voix inimitable en voix off.. Et des seconds rôles prodigieux, tels Roland Bertin et Maurice Chevit.. Des ruptures de ton avec des répliques qui font penser au cinéma de Bertrand Blier.. Pourtant, d'où vient cette impression de lassitude et de tourner en rond, dans un film au format pourtant court ?
Un film assurément original, et bien servi par ses acteurs. L'absence de scénario désarçonne, mais c'est une expérience intéressante. On le prendra comme une méditation sur la vie, l'amour, le désir, à laquelle on sera sans doute plus ou moins sensible en fonction de sa personnalité et de moments de la vie. J'avoue être un peu passé à côté, j'espère le revoir un jour avec de meilleurs yeux, un meilleur coeur.
atrice Leconte qui aligne d’excellents films dans des registres bien différents ( de « Tandem » à « Monsieur Hire » via le grandissime « Ridicule » ) réussit à nouveau un tour de passe-passe merveilleux avec ce film d’amour qui dépasse l’amour, tant il est sensuel, imprévisible, presque immobile. Le cinéaste filme tout simplement un phantasme de gamin devenu réalité : épouser une coiffeuse, comme celle qu’il a connu dans son enfance, plantureuse et à la saveur exotique. Antoine ne fait rien d’autre de ses journées que d’admirer la belle Mathilde tout aussi admirative de son époux qui anime son salon de danses orientales , réminiscence d’une enfance heureuse. Les sentiments parfument la pièce, leurs regards conjuguent un bonheur qui parait indéfectible. Anna Galiena est la représentation parfaite de ce temps suspendu , immobile, insouciant. Encore peu connue à l’époque en France, l’actrice italienne subjugue par tant de sagesse et de malice confondues. Qu’Antoine ait été séduit par la femme, la comédienne, le rôle, n’est pas surprenant. Que Jean Rochefort incarne à merveille le personnage, non plus ! AVIS BONUS Les commentaires du réalisateur d'hier et d'aujourd'hui, ceux d'Anna Galiena , avec les extraits idoines ,et le boléro de Ravel revu par Jacques Villeret, que du bonheur ! Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
Patrice Leconte a réalisé un film ou un fantasme c'est un peu la question qu'on se pose à la fin du métrage. Le film est leché, soigné, parfois inspiré, mais quel est le message ? Mieux vaut le suicide que la lassitude, c'est pas recevable. Leconte a enfermé ses personnages dans son petit monde mais n'y a pas fait entrer la vie. L' homme doit composer avec sa finitude, ce film tente de faire croire l'inverse. Heureusement que les acteurs sont bons, Jean Rochefort enfermé dans ses souvenirs et Anna Galliani, la féminité dans sa splendeur, mais ce film est un mensonge, même parfois joliment raconté
Baignant dans l'irréel, ce film de Patrice Leconte évoque une romance hors du temps, où rien d'autre ne compte que la passion subtile et la communion de deux êtres, auxquels Anna Galiena et Jean Rochefort donnent une incarnation d'une merveilleuse sensibilité. La fin laisse un peu perplexe sur le coup mais mérite qu'on y revienne, le film tente des traits d'esprit pas toujours aboutis (avec des incursions de personnages secondaires parfois bancales) mais c'est une expérience à la photographie solaire et presque fantasmatique, qui tranche franchement dans la filmographie de son réalisateur.
4 480 abonnés
18 103 critiques
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1,5
Publiée le 25 juin 2021
Un homme a toujours rêvé d'épouser une coiffeuse. Bien qu'il ait vraisemblablement mené une vie normale l'homme pense finalement à entamer une relation réelle avec la jeune coiffeuse aux formes harmonieuses. Il commence par lui demander carrément de l'épouser. Il regarde une coiffeuse couper les cheveux en public puis la touche pendant qu'elle coupe les cheveux d'autres hommes dans les moments où son corps est caché à la vue des clients à l'intérieur du magasin. Une fois que la serviette chaude recouvre le visage de la cliente sa culotte est déchirée et tombe sur le sol. Cependant ceux qui passent devant la façade presque entièrement vitrée de la boutique sont sûrs d'en avoir plein les yeux. Malgré une excellente performance de Jean Rochefort Le Mari de la coiffeuse est surtout un fantasme du réalisateur Patrice Leconte...
« Je m’en vais avant que tu ne me désires plus », amour-passion lié à des souvenirs d’enfance. Un début prometteur et original mais des scènes inutiles (gesticulations dansantes) et une philo de comptoir.
Un film à mettre en haut du panier de la filmo de Patrice Leconte. A la fois léger et dramatique, le mari de la coiffeuse est un conte sensuel ou Jean Rochefort tout en sobriété nous fait suivre l’histoire de ce garçon qui développe dès son jeune âge une attraction pour le milieu capillaire. Ce film a le charme de sa simplicité, je dirais même de sa pureté car on ne peut y voir d’intentions ou d’arrières pensées malsaines, ils s’aiment et ils veulent rester heureux tels quels. Pas grand chose à ajouter cela se regarde avec plaisir.
Fantaisie burlesque, tendre, érotique, morbide et finalement déprimante qui ne vaut que par les délires de Jean Rochefort (malgré ses danses arabes trop longues). Ne suffit pas pour faire un grand film.
Mise en image des rêveries érotiques d'un (pré)adolescent, ce film ne tient (évidemment) pas debout: La réalité ne colle pas toujours aux fantasmes juvéniles. En outre "j'aurai aimé être prévenu" - comment cela ? On démarre sur film onirico-poétique 'tous publics', on se retrouve soudainement dans un film érotique: Désagréable. J'ai regardé ce film sur DVD, je ne comprends pas qu'il soit estampillé 'tous publics'. Il devrait être accompagné d'une interdiction aux moins de douze ans. Au final: Quel pensum!
Patrice Leconte signe en 1990 une comédie gourmande et sensuelle. Nominé pour sept catégories aux César, ce film est très attachant avec un excellent Jean Rochefort. La plupart des sentiments s’expriment à l’aide de gestes simples : un regard, une caresse, une danse, etc. Tout est subtil, même si finalement l’œuvre peut sembler fade au regard de l’insignifiance du scénario et de la faiblesse de l’intensité dramatique du final. Bref, une sympathique chronique sur le désir.
Histoire un peu sordide d'un garçon avec un fétichisme pour les coiffeuses bien roulées. Malheureusement, ce n'est pas pour lui porter chance bien longtemps. Et la santé des coiffeuses se dégradent avec le temps.