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bsalvert
418 abonnés
3 596 critiques
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3,0
Publiée le 5 juin 2011
Ce film est beau par son actrice principale, le jeu des acteurs, l'histoire simple et néanmoins touchante. Manifestement un film à côté duquel il ne faut pas passer.
Revu en DVD. C’est délicieusissime. J’aime tout en bloc, comme le foie gras. C’est exactement aussi bon que cela l’était à sa sortie, il y a 20 ans. Qualité rare, non ? D’abord, la voix. Cette chaude voix off, celle de Jean Rochefort, qui nous narre l’enfance avec ce qu’il faut de distance, de tendresse et d’autodérision. Et puis, il y a ce salon de coiffure. Un truc comme on n’en fait plus, un vrai, avec des mosaïques, des flacons à poire et des houppettes. Et puis il y a les coiffeuses, celle d’avant et celle d’après. Et la lumière, et la musique. C’est un film sur les sensations. Les cinq sens y passent tour à tour. Sensations, sensualité, sentiments, sens. C’est beaucoup pour un seul film ? Non, allez le (re)voir.
Le mot résumant le mieux ce film est sensualité. Les voix envoûtantes de Jean Rochefort et d'Anna Galiena se marient à merveille. Et l'histoire est bien sûr touchante. Mais voilà. Si on n'enrichit pas la bonne idée de départ par quelques éléments on tourne vite en rond, et c'est exactement ce qui se passe avec "Le mari de la coiffeuse". Ils passent leur temps à baiser, à se caresser, à se parler, tout ça pour pas grand chose finalement. Et le délire à base de "je danse comme un gland sur une musique orientale" me plaît moyen. Bref, un film qui selon moi aurait pu être exceptionnel, mais qui reste bloqué en quatrième.
Grâce à mon "idole", le musicien Richard Ashcroft, j'ai découvert ce film dont il a posté l'affiche et une scène vidéo sur son site officiel ****
J'ai été touchée par la bonté émanant des deux principaux personnages, Antoine (Jean Rochefort) et Mathilde (Anna Galiena), leur amour simple mais irradiant, l'ambiance intimiste du film, la délicatesse avec laquelle sont dépeints les premiers émois sensuels du petit Antoine... Son amour pour cette coiffeuse aux formes généreuses de son adolescence naissante §§§
L'intensité de leur plaisirs charnels, leur non conformisme et relative audace (carresser l'entre jambe de sa femme à genoux alors qu'elle fait un shampooing à un client si proche...), la simplicité de leur amour au quotidien, leur bien être quasi palpable, sont impressionnants §
Quel joie d’entrer dans l’univers de ce film, du grand Leconte, de grand Rochefort, que demander de plus. Un film remarquable qu’on n’oublie jamais une fois regardé.
Jean Rochefort vit un tendre amour avec une coiffeuse, sa madeleine de Proust en quelque sorte. Patrice Leconte signe une œuvre délicate, une romance sensible et raffinée où, sous la douceur, pointe le drame. La mise en scène sensible, les regards passionnés, les violons harmonieux de Nyman, tout nous envoûte dans un parfum ouaté de mélancolie sentimentale.
"la vie est simple, il suffit de désirer très fort quelque chose pour l'obtenir" ... mouai mouai mouai. Prétentieux tout de même. En tout cas dans ce film on est d'accord, Rochefort n'a pas eu à désirer longtemps la jolie et jeune coiffeuse pour pouvoir la tripoter dans tous les sens. Remarquez il a raison c'est excitant de retirer la culotte d'une coiffeuse en train de faire un shampoing à un client. Excitant mais moi ça ne me fait pas rêver... et en plus c'est triste... Non si vous voulez rêver, regardez "la fille sur le pont", magnifique pour sa part.
J'ai été assez déçu. Le film démarre bien: l'histoire des slips en laine est savoureuse; l'émotion du jeune garçon de 12 ans est crédible. Mais la suite du film m'a paru assez creuse, bien sûr complètement invraisemblable, mais passablement ennuyeuse avec énormément de longueurs. Certes c'est très bien joué, mais cela ne suffit pas!