4,0
Publiée le 9 avril 2019
Après Totally Fucked Up et The Doom Generation, ce dernier opus de la « Trilogie de l'Apocalypse Adolescente » comme l'aime la citer le réalisateur Gregg Araki, nous propulse dans un tourbillon de folie à ne pas mettre devant tous les yeux. Toujours aussi irrévérencieux, déroutant mais aussi poétique et minutieux, le réalisateur indépendant décide avec son sixième film d'aller encore plus loin dans ses thématiques et son style visuel. Le long-métrage raconte ainsi plusieurs histoires qui s'entrechoquent, plusieurs destinées qui vont s'achever dans les jours à venir : un jeune hétéro désillusionné se rend compte de sa vie merdique et qu'il est peut-être bisexuel, une fille se fait violer par une ex-star de la TV qu'elle croyait romantique, un couple refoulant la mort s'adonne aux plaisirs sexuels les plus dingues, des extra-terrestres enlèvent des adolescents... Nowhere flirte avec tous les genres et nous fracasse les pupilles. Additionnant les scènes choc, parvenant à instaurer une ambiance aussi glauque que flashy, dirigeant ses jeunes acteurs avec confiance et fermeté, Araki dépeint une nouvelle fois la jeunesse perdue d'une Amérique volage, nourrie à la télévision et à l'adrénaline, incapable de se situer dans une époque sans limites qui file aussi vite que le vent. Usant de son génie créatif et d'une totale liberté d'expression, Gregg Araki continue de nous exposer son talent à travers un teen-movie sous acides cinglant et démesuré.
5,0
Publiée le 21 novembre 2008
Un poil moins bon que The Doom Generation, Nowhere reste quand même une oeuvre à part. C'est totalement déjanté (du Araki quoi) ça part dans tous les sens mais c'est jouissif.
5,0
Publiée le 13 mars 2011
Araki mélange les genres avec grande réussite et réussi parfaitement ce Nowhere, film étrangement emportant sur la dérive de la jeunesse américaine (classe populaire), et montre avec grand brio toute la tristesse émergente de celle-ci.
0,5
Publiée le 12 mai 2007
Le succès de "Mysterious Skin" a probablement conduit d'autres personnes que moi à s'intéresser à la filmographie d'Araki. Pour ce premier essai, c'est une franche déception. Le film porte bien son nom, si l'on peut dire. Il commence nulle part, et ne mène nulle part. La mise en scène est nulle, au milieu de décors de carton pâte et de costumes ridicules. Il n'y a pas de scénario, les acteurs très moyens pour certains, carrément mauvais pour d'autres. Les dialogues sont également sans intérêt. Toujours le même thème d'adolescents paumés, du sexe et de la violence. Le problème, c'est qu'il n'y a pas d'idée derrière.
4,5
Publiée le 25 octobre 2014
La trilogie de l'apocalypse prend fin, avec ce superbe dernier opus, Nowhere. Un James Duval toujours juste, un film toujours aussi flippant, choquant et décalé.. Un nouveau bon coup pour Gregg Araki.
0,5
Publiée le 13 septembre 2011
Toujours la même rengaine avec Araki des films sans queue ni tête, sans aucun scénario, rempli de clichés, parlant toujours de la même chose. Alors oui il a son style propre mais encore faut-il que ce soit intéressant!
4,0
Publiée le 18 mars 2018
Le film adolescent par Gregg Araki. Des sentiments pop, sucrés et exacerbés dans un fouilli coloré où les genres, les bons, les méchants, et même les extra-terrestres se mélangent. Une version foutraque de toutes ces séries des années 90 où le teenage américain véhiculait sa morale et sa coolitude. Pour Araki tout est subversif, un peu déjanté, un romantique, filmé comme un clip et qui n'a pas peur du sexe.
Un film marqué par son époque (et alors ?), plein de candeur et de punk, à l'esprit complétement adolescent qu'on adore regarder sans se poser de questions. Superbe.
3,5
Publiée le 3 octobre 2017
Après "The Doom Generation" qui constituait le deuxième volet de la trilogie de l'apocalypse adolescente, Gregg Araki continue son exploration de la jeunesse dorèe californienne avec son sens innè de l'esthètisme trash! En ado hantè par la fin du monde, James Duval est inoubliable! Un comèdien qui aime jouer de façon drôle et naïve les personnages à la sexualitè ambiguë, le double d'Araki en quelque sorte où tous les possibles sont possibles! A noter la prèsence de Chiara Mastroianni et de la sublime Kathleen Robertson (elle y joue le personnage de Claire dans la sèrie "Beverly Hills 90210"). Un trip formellement beau qui clôt cette trilogie dèglinguèe de l'apocalypse adolescente vue à travers la lorgnette du plus branchè des cinèastes indèpendants...
2,5
Publiée le 16 octobre 2010
Assez déçu par ce Gregg Araki, et d'ailleurs je ne sais pas vraiment quoi en dire. C'est pas très intéressant, c'est assez peu subtil. J'ai du mal à savoir ce que Gregg Araki a voulu nous montrer. Il filme des jeunes paumés et perdus, ok, mais on a l'impression que face à ça il n'arrive pas à apporter quelque chose de plus, le scénario est un peu résumé rapidement, il n'arrive pas à transcender le tout, pour vraiment proposer quelque chose d'original et d'atypique. Car s'il a voulu faire une fresque sur une jeunesse en perte de repère et perdue, alors c'est moyennement réussi à mon avis.
0,5
Publiée le 24 janvier 2009
Une comédie dramatique trash sur la décadence de la jeunesse américaine. On aime ou on déteste ce genre de film.
1,0
Publiée le 4 mars 2023
Une immersion dans la banale journée d’un ado de 18ans en quête de l’amour pur…

Dernier opus de la trilogie "Teenage Apocalypse", après le docu-fiction Totally F***ed Up (1994) et le teen movie cauchemardesque The Doom Generation (1995). Les films de Gregg Araki (Mysterious Skin - 2004) se suivent et… se ressemblent. Un univers propre à lui, où queers, homos & hétéros ne forment plus qu’un dans un univers régit par le sexe et la drogue. Comme à son habitude, le réalisateur nous renvoie dans un Los Angeles fantasmé, psychédélique et cauchemardesque.

Un troisième opus qui s’avère (à mes yeux) être le moins réussi, encore plus borderline que les précédents, avec une intrigue qui s’avère sans queue ni tête si ce n’est d’avoir un trop grand nombre de protagonistes au point de ne plus s’y retrouver. Une profusion d’acteurs (tant eu premier qu’au second plan) où l’on retrouve (entre autres) Chiara Mastroianni, Christina Applegate, Ryan Phillippe, Heather Graham, Scott Caan, Mena Suvari, ainsi que Shannen Doherty, Rose McGowan, Denise Richards ainsi que l'ex-pornstar Traci Lords.

Une intrigue toujours aussi déjantée et surréaliste (à l’image de la trilogie), où pêle-mêle, on y croise un prédicateur, un reptilien, des ados sous ecsta qui jouent à cache-cache, un acteur de Baywatch, des dragqueen, un gang féminin badass ou encore un enlèvement extraterrestre, tout ça, condensé en 80 minutes !

Le moins que l’on puisse dire, c’est que Gregg Araki ne laisse pas indifférent et vient tourner en dérision des représentations adolescentes typiquement américaines et dézingue par la même occasion des séries tv typiques des 90’s telles que Baywatch & Beverly Hills 90210. Psychédélique et nihiliste, le film traite aussi bien de viol que de suicide, Gregg Araki brasse trop d’idées à la fois, avec trop de personnages, pour au final, finir par nous perdre en cours de route, dommage.

● http://bit.ly/CinephileNostalGeek ● http://twitter.com/B_Renger ●
0,5
Publiée le 19 décembre 2016
J'avais cru que Kaboum était une exception dans la filmographie. je me rends compte en regardant "fucked up", "nowhere" et "living end", que c'est une habitude. Filmer librement, presque sans réfléchir, sans penser à l'image des dialogues grossiers à chaque plan, des personnages vulgaires et déjantés. Un style franchement laid qui se développe sur ces quatre films. Tout simplement détestable.
3,5
Publiée le 20 mars 2020
A l'instar d'un Larry Clark dont il partage de nombreux points communs, Gregg Araki filme une jeunesse désabusée se réfugiant dans le sexe, la drogue et l'alcool. Il y ajoute une dimension fantastique qui donne un caractère complètement déjanté à "Nowhere". Pas sûr d'avoir tout pigé mais le résultat est plutôt jouissif malgré un début un peu long et laborieux.
3,0
Publiée le 1 mai 2014
Conte moderne et kitsch sur la jeunesse californienne, "Nowhere" est un véritable OVNI sorti en 1997 avec un casting très fourni composé d'ex-futures stars de l'époque (James Duval, Christina Applegate, Heather Graham, Ryan Phillippe, Mena Suvari ...) et à la réalisation Gregg Araki qui signe là son sixième film. Je suis assez mitigé concernant ce long métrage, l'atmosphère est intéressante tout comme l'esthétisme, de même que les qualités en terme de mise en scène, mais le scénario est vraiment très perché et parfois un peu trop déroutant en ce qui concerne l'élaboration des thématiques ((homo)sexualité, perte de repères, fatalisme ...), de plus certains personnages sont un peu trop caricaturaux. L'univers est vraiment particulier, il m'a un peu fait penser à "Tueurs Nés" à certains moments par son côté psychédélique, personnellement j'ai plutôt accroché, la bande son est variée et de qualité (Blur, Radiohead, Massive Attack, Chemical Brothers ...). La séquence finale est par contre vraiment déconcertante, je n'ai pas tout à fait assimilé cette allégorie avec les extraterrestres et la métamorphose, sans doute liée à une sorte de volonté de fuite cosmique, mais ça reste plutôt confus et trop barré. "Nowhere" est vraiment un film très spécial, une sorte d'expérience excentrique plutôt sympathique mais qui laisse un arrière goût étrange une fois le générique acté, il reste cependant à découvrir pour les cinéphiles aventureux.
2,0
Publiée le 28 février 2016
Beaucoup de délire et de visuel flashy, dans le cinéma de Araki. Ici encore, pas vraiment de scénario, mais la chronique d’un groupe de teenagers. Ils se retrouvent entre eux, prennent de la drogue, font beaucoup l’amour, en alternance de partenaire . Mais il n’y a pas vraiment de substance, pas de fonds dans les personnages, ni dans l’intrigue, on reste beaucoup dans le superficiel. On passe d’un couple à l’autre, deux font l’amour dans une voiture , deux autres s’adorent sous des panneaux de publicité, , ils se roulent des pelles réelles , on voit les langues, mais les corps sont tristes , c’est mécanique, les ados consomment sans vraiment savourer, aucune sensualité dans la manière de filmer . Tous rêvent d’être inviter à la « soirée branchée » qui occupera les 20 dernières minutes du film . Et puis en parallèle de cette chronique déstructurée l’ apparition de surnaturel, avec des monstres qui traversent l’écran, avec des allusions à des extra terrestres, annoncée par la TV. Un mélange de genre étrange, et mal fagoté. On est plutôt dans l’esprit des « comics » des années 50 , type « Flash Gordon » ou de clips pour ados, la bande son qui accompagne tous ces flash « arty » , très rock, très punk/grunge. Les dialogues sont très focus sur le sexe, avec une demande libératoire, mais c’est bien fade. On est bien loin de la profondeur et de la densité de Larry Clark ou de Vincent Gallo. Une sorte de cinéma Kleenex, pour se faire un petit plaisir visuel, comme un clip vidéo, mais que l’on oublie bien vite. On ne retrouve même pas le niveau de « the Doom génération » qui était quand même plus pointu, plus élaboré. On reconnaît certains acteurs qui passent faire de courtes apparitions ; par exemple la pauvre Chiara Mastroiani qui fait deux plans, ou Mena Suvari que l’on retrouvera dans "American Beauty".
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