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Gentilbordelais
325 abonnés
3 001 critiques
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0,5
Publiée le 10 mai 2016
alcool, sexe, drogue dans un environnement trash et barré! un récit qui n'a ni queue ni tête, des personnages à foison sans intérêt dans un film d'amateur. navrant.
Un supplice d'arriver au bout de ce film sans queue ni tête ! Ca raconte quoi ? Je ne sais pas trop en fait ! Brouillon, Humour , si on peut appeler ça de l'humour, bien nase, interprétation pas extra etc... bref, c'est du Araki pur jus! On accroche ou pas du tout;;; sur ce coup pour moi: pas du tout ! A vos risques ....
Denier volet de sa trilogie "Teenage Apocalypse" Nowhere s’effondre dans la facilité. Ce film est juste un patchwork de scène à la violence gratuite. Alors j'entends ceux qui y verront le cas d'une critique de la jeunesse laissée à elle même, c'est en effet le cas, mais quand sa tombe dans une telle bassesse, je vois pas l’intérêt. En plus, on n'arrive pas à s'attacher aux personnages, forcément se sont des jeunes écervelés, et il y en a trop. Le pire c'est peut être que ce film est un vaste cliché sur l'adolescence sexe drogue et rock, je suis pas contre ce genre de film, au contraire, mais quand il y a du corps, des émotions, là c'est juste un empilement de clichés. Heureusement que la fin métaphorique spoiler: avec les extraterrestres est réussie. Et bon comme toujours avec Araki il reste cette BO rock tendance shoegazing qui nous amène toujours dans une atmosphère magique, mais c'est bien maigre.
Pas grand intérêt si ce n'est de faire branchouille avec du trash. Le film n'a strictement rien à raconter du coup l'ennui gagne et le DVD s'arrête avant la fin.
Ce film, réalisé par Gregg Araki et sorti en 1997, n'est pas mal du tout ! Je tiens avant toutes choses à préciser que c'est ma première introduction dans la filmographie du réalisateur et donc, dans un même temps, je n'ai pas vu les deux précédents films qui constituent, avec celui-ci, la "trilogie de l'apocalypse adolescente". C'est donc ici l'histoire d'une bande de jeunes adolescents qui expérimentent la vie, entre sexe, drogue, amour et déception. Bon voilà, on peut se dire que l'on a affaire à un teen-movie classique mais le film va bien plus au-delà de ça. Effectivement, le film adopte les codes du teen-movie classique mais adopte en même temps un style très film d'auteur et surtout très réfléchis. Ainsi, le film ne fait pas partie des films du style "American Pie" mais va bien au delà de ça, à la fois dans l'intrigue et dans le traitement des personnages. Nous avons, de plus, une intrigue qui peut paraitre assez simple au premier abord mais qui regorge en réalité de nombreux détails, qui la rende compliqué. Ces détails sont notamment présents grâce aux personnages, qui sont nombreux et complexes et surtout dans leur relation. Au travers de toute cette sorte de décadence propre à la jeunesse (enfin un certain type de jeunesse présentée par le film), le film n'en est pas pour autant moralisateur, il nous montre juste la vie de ces jeunes gens sans pour autant essayer de faire passer un certain discours au spectateur. Nous avons également de nombreuses métaphores qui ne dépendent que de la propre interprétation du spectateur, notamment toute la fin du film. En ce qui concerne les acteurs, nous avons beaucoup d'acteurs de seconde zone, et de teen-movie d'ailleurs, qui jouent tous très bien ! "Nowhere" est donc un film particulier qui est à voir plusieurs fois et qui me donne en tout cas envie de poursuivre dans la filmographie de Araki !
Un film sous très forte influence Bret Easton Ellis avec cette façon très datée d’associer la génération MTV à un nihilisme morbide. On y suit un héros désabusé, romantique et bisexuel évoluant dans un milieu adolescent californien surréaliste et apocalyptique, entre sado-masochisme, conversations superficielles et ultra-violence. Avec en plus un côté complètement barré propre à une partie du cinéma d’Araki qui n’est pas celle que je préfère. J’ai trouvé la réalisation très maladroite malgré le joli travail de stylisation des décors et de la lumière, et l’ensemble assez vain, . Côté casting, c’est un vrai fourre-tout 90’s et 00’s où l’on croise Ryan Philippe, Mena Suvari, Heather Graham, Christina Applegate, Shannen Doherty, Rose McGowan, Denise Richards, Kathleen Robertson et même Chiara Mastroianni. Une sorte de version très trash d’American Graffiti.
A voir pour les fans de Araki qui veulent y retrouver tous les éléments de son univers. Le film a mal vieilli et le décalage au second degré peut être un peu lourd à certain moment. La musique aussi a pris un coup de vieux d'ailleurs.
Une mention spéciale à la fin qui est absolument typique d'un film de Gregg Araki, meme le générique de début est assez "barré".
Nowhere, c'est du Gregg Araki tout craché : un gros trip plutôt trash qui mélange énormément d'élément et qui au final se révèle fun et pas si con . Mention spéciale à la fin ...
Des trois films composants la "Teen Apocalypse Trilogy", celui ci est surement le plus pop, le plus coloré, le plus excentrique. "Un épisode de Beverly Hills sous acide" résume assez bien le scénario, même si "adaptation officieuse d'un roman de Brett Esaton Ellis" qualifierait mieux ce dernier volet, tant les points communs entre l'univers du romancier et celui de "Nowhere" partagent des points communs (surtout avec "Les lois de l'attraction"). Toujours excessif mais un poil plus fantaisiste que "The Doom Generation", sous des allures très pop le film n'en reste pas moins une peinture plutôt pessimiste d'une jeunesse dorée mais qui a perdu tout espoir et toute perspective d'avenir, qui culminera dans une scène finale d'une sauvagerie tellement soudaine qu'on ne peut s'empêcher d'en rire.
'Nowhere' est un film assez trash, et bien encré dans son époque. Après je n'ai pas adoré, le sujet est vu et revu (on pense beaucoup à Doom Generation) et il y a quelques scènes agaçantes et "lourdes" à visionner. Mais c'est quand même très bien mis en scène, et j'adhère au casting. Dans l'ensemble, c'est fun !
Après un second visionnage, je me demande ce que m'a apporté ce film... Du plaisir ? Un peu, certainement : les couleurs sont plaisantes, le montage épileptique à de quoi tenir le spectateur éveillé, les dialogues sont cools. De la finesse ? Sûrement pas ! Gregg Araki nous balance ce qu'il y a de pire en matière de poncifs teenage : sexe, drogue, violence et Marilyn Manson sont au rendez-vous du nulle part, juste pour le fun et rien d'autre. Aucune nuances, donc. Des questions ? Ah oui, c'est sûr : " regardez notre pauvre jeunesse livrée à elle-même, sans aucun repères, qui ne peut trouver le bonheur que dans l'évasion sexuelle, barbare, psychédélique et métalleuse. En fait, c'est pour montrer que le monde réel est insupportable et qu'il ne vaut rien ". Si ça ce n'est pas du pur nihilisme de supérette, je pars en cure de désintox', c'est promis. Non vraiment, ça se regarde comme un sitcom insignifiant mais pas besoin d'aller plus loin, surtout si c'est pour nous sortir de la philosophie à deux francs six sous ! Grrr...
L'histoire sans concession d'une certaine jeunesse dorée de Los Angeles, à la fois sombre et très colorée, jusqu'à la saturation. Le film est servi par une belle brochette de jeune acteur et de guest star à contre-emploi, c'est assez fou et bien réalisé dans l'ensemble. Par contre on peut regretter la profusion de personnage qui ne peuvent pas être identifiables et bien développés sur un film d'1 h 20, c'est bien là le gros problème du film, vouloir raconter trop de chose dans un film très court, alors le résultat peut paraitre "riche" mais aussi confus et superficiel. Autre regret, le film reste assez sage et ne va pas très loin graphiquement, l'interdiction au moins de 16 ans est très exagérée.
Gregg Araki est sûrement le meilleur cinéaste à dépeindre aussi bien les dérives de la jeunesse américaine qui sous une apparence "cool" cache des fêlures et du désespoir. Dans une lignée que Bret Easton Ellis ne renierait pas (on y trouve d'ailleurs plusieurs références), "Nowhere" est un film déjanté servi par des acteurs en super forme, survolté par une bande-son rythmée et mis en scène d'une manière admirablement fluide. A la fois fun et dérangeant.
Après le génial The doom generation, Araki signait Nowhere, dernier volet de la trilogie sur l'adolescence est tout aussi bon que son prédécesseur, le style d'Araki avec ses couleurs flashi et ses scènes surréalistes est encore plus exagéré, le film est moins légèrement bon cinématographiquement et scénaristiquement que the doom generation mais il est beaucoup plus émouvant. Encore un film inévitable D'Araki malheureusement peu connu.