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    Journal intime
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     Kurosawa
    Kurosawa

    583 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 décembre 2014
    "Caro Diario" est une autofiction de Nanni Moretti. Le cinéaste italien, le temps d'une balade en vespa, jette un regard amère sur les transformations qu'a subies Rome de 1960 à 1990 en faisant succéder trois musiques au genre différent. Puis direction les îles Éoliennes pour une réflexion sur le maigre intérêt que procure la télévision et sur le travail de l'artiste. Enfin, la dernière partie est la plus intimiste (et la plus drôle malgré son sujet) avec ce rapport entre Nanni et les médecins qui se trompent à tour de rôle de diagnostic. Ironique, provocateur et original, Moretti assume une certaine prétention dans la façon qu'il a de se mettre en scène, puisqu'il s'auto-proclame seul dans le paysage cinématographique italien. Difficile aussi de ne pas reconnaître le narcissisme de l'acteur-réalisateur, qui certes donne la parole aux autres personnages mais le plus souvent pour les ridiculiser. Peu importe, tant le film brille par sa réalisation inventive et audacieuse, son sens de l'émotion et son honnêteté implacable.
    Gonnard
    Gonnard

    241 abonnés 1 930 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 22 mars 2009
    Je suis consterné. Voici donc le fameux "Journal intime" de Moretti, géant du cinéma italien. Eh bien énorme déception. La première partie est assez savoureuse, malgré de nombreuses longueurs. Mais cela ne casse pas pour autant trois pattes à un canard. La seconde, médiocre, est un peu plus drôle mais moins originale. Enfin, la troisième, décroche à mes yeux la palme de l'ennui, tout cela pour démontrer combien les médecins sont des charlots. Au final, je me suis bien emmerdé. Les réflexions de Moretti me semblent bien superficielles : la violence au cinéma c'est mal, Rome c'est beau, les gens sont prisonniers de leur addiction à la télévision, les médecins sont des charlatans. J'aurais entendu la même chose en allant passer l'après-midi au bar PMU de mon quartier. Faut-il se pâmer parce qu'il s'agit du grand Nanni Moretti ? Moi je refuse.
    Maqroll
    Maqroll

    158 abonnés 1 123 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 juillet 2010
    Un beau film, personnel, pudique et original, un film intime, comme son titre français l’indique, où Nanni Moretti se laisse aller à confier ses états d’âme à une caméra incroyablement mobile et précise. Le film est découpé en trois parties totalement différentes en apparence (Sur ma Vespa, Les Îles, Les Médecins) qui explorent un espace d’interrogations sur la vie. Le dernier volet révèle que finalement cet espace peut se réduire à celui du corps, corps souffrant, lieu des symptômes, corps qui parle et qu’on n’écoute pas. Moretti expose une fois de plus sa compréhension remarquable de la psychanalyse et de l’être humain et tire finalement la grande leçon de cette réflexion en forme d’exercice de style brillant : il est agréable de boire un verre d’eau le matin en se levant !
    DarioFulci
    DarioFulci

    102 abonnés 1 412 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 6 avril 2020
    Les déambulations de Nanni Moretti à Rome et en Italie. Sa vision du pays, ses émotions, ses peurs, ses amis.
    Bon, bon. C'est un journal intime, effectivement. Le premier chapitre, en Vespa à Rome pourquoi pas.
    Mais ensuite on baille aux corneilles. Ses pérégrinations dans les îles n'ont aucun intérêt. Pour finir sur une note plus tragique dont on ne comprend pas trop ce qu'il faut en retirer.
    Moi, moi, moi. Il est partout, souvent agaçant, parfois touchant ou amusant. Mais quel ennui. Et quel est le projet de tout cette histoire ?
    Charlotte28
    Charlotte28

    123 abonnés 2 002 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 mars 2023
    Moretti croque les travers de ses contemporains et les failles de la société italienne d'une plume théâtrale, à la fois acerbe, cynique, et emplie de bienveillance ou de curiosité. Comédie de moeurs, de caractères, ce journal à sauts et à gambades évite tout nombrilisme par le portrait d'un artiste qui réfléchit au monde qu'il habite pleinement. Satirique et profondément comique, le protagoniste ne s'épargne pas, conscient de ses limites, devenant fort sympathique, voire touchant. Fort plaisant!
    bsalvert
    bsalvert

    408 abonnés 3 579 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 3 juin 2011
    Manifestement, Nanni Moretti avait des comptes à régler et a choisi le cinéma comme mode de communication. Malheureusement, le film n'est pas destiné aux autres personnes. De très belles images de Rome pour les amateurs.
    Lotorski
    Lotorski

    17 abonnés 588 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 16 août 2010
    Ce film contient quelques bons gags mais aussi de la matière à réflexion. Il y a quand même un peu trop de longeurs et de redondances à mon goût.
    chrischambers86
    chrischambers86

    13 713 abonnés 12 426 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 mai 2009
    Prix de la mise en scène à Cannes en 1994, "Journal intime" est un film personnel, encore plus personnel que les autres, encore plus intime, c'est pour cela que Nanni Moretti l'a intitulè "Caro Diario", ce qui signifie "cher journal intime"! Plus question pour l'acteur-rèalisateur de se cacher derrière des personnages fictifs! C'est lui et lui seul qui prend la parole dans cette superbe chronique en trois parties qui lui permet de faire le tour de ses envies, de ses passions, de ses colères et de ses indignations! Comme s'il se parlait à lui-même, Moretti conjugue certes son film à la première personne mais ses rèflexions ironiques sont faites pour toucher le spectateur au plus profond du coeur! Après cinq ans d'absence dus à une maladie qu'il dètaille dans le troisième volet de cette tranche de vie, Moretti revient en pleine forme, prêt à savourer les choses le plus simples comme ce verre d'eau quotidien qu'il dèguste chaque matin avec une dèlectation communicative! Une promenade dans les rues de Rome sur sa Vespa ou une excursion à l'Alicudi, lieu ètrange et sauvage, loin des rumeurs du monde, dans les îles èoliennes en compagnie d'un intelectuel obsèdè par les feuilletons amèricains sont autant de prètextes pour se moquer du monde qui l'entoure avec un humour fèroce! Mèdecins incapables, parents esclaves, enfants tyranniques et snobs de tout poil subissent tour à tour ses coups de griffes! C'est à la bêtise sous toutes ses formes que s'en prend ce philosophe cinèphile qui trouve aussi le temps de lancer une chaleureuse dèclaration d'amour à la capitale italienne et de croiser Jennifer Beals, l'hèroïne de "Flashdance", à qui il voue une admiration èperdue! Largement autobiographique, partant de l'Italie, et plus particulièrement de Rome qu'il parcourt inlassablement avec sa Vespa dans de splendides paysages, cette errance narquoise est un petit bijou du cinèma italien des annèes 90 à la fois lèger et grave, qui ne manque pas de beautè et d'humour! Excellente B.O.
    Plume231
    Plume231

    3 887 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 7 juillet 2012
    Film composé de trois chapîtres réalisé par Nanni Moretti sur Nanni Moretti pourtant on ne peut pas accuser totalement Nanni Moretti d'égocentrisme ; disons qu'il avait envie de se lâcher, d'être critique, parfois drôle et humaniste. Bon heureusement que ses films sont beaucoup moins sinistres que ses palmarès cannois en particulier la première des trois parties avec une balade estivale en vespa sur une BO diversifiée et agréable qui s'achève sur le lieu où Pier Paolo Pasolini a été retrouvé assassiné. La seconde partie qui se déroule dans diverses îles italiennes est un peu trop décousue pour vraiment capter l'attention, un moment tout de même amusant avec la séquence sur les pentes du Stromboli où l'artiste demande à des touristes américains de lui raconter la suite d'"Amour, Gloire et Beauté". Enfin, dans la troisième et dernière partie, Moretti se montre critique à l'égard des médecins qui ne savent pas écouter leurs patients. Parfois on sourit mais là aussi c'est peu captivant faute à un trop fort côté répétitif. Reste une entreprise indubitablement originale, une sorte d'essai dans le sens littéraire du terme, avec quelques instants de grâce.
    stanley
    stanley

    66 abonnés 756 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 janvier 2012
    Journal intime est probablement un des meilleurs films de Nani Moretti et sûrement un des plus représentatifs de son oeuvre, à la fois vision politique, intime et culturel. Il n'est pas fréquent qu'un film découpé en sketch soit réussi, souvent des segments peuvent être assez faibles et déséquilibrer le propos. La première partie, longue balade en vespa dans les rues de Rome au mois d'août, est la plus riche en idée ; une ode au cinéma et un hommage à Pasolini, une critique de l'urbanisme romain. La notion du temps est distordue (le temps mis pour arriver sur les lieux de l'assassinat de Pasolini). La deuxième partie et ses pérégrinations dans les îles éoliennes en vue de repérages pour son prochain film vise une recherche introspective et une occasion de s'en prendre à la télévision et aux petites lâchetés des hommes. La qualité de la photographie, pourtant sans visée touristique, est magnifique. Moretti privilégie les plans larges aux gros plans. Une très belle scène elliptique : celle où il joue au football esseulé (commes ses propres idées?). Il se joue aussi de la structure familiale. Une série de scènes très drôles : les appels téléphoniques et les cris d'animaux, hilarant et aussi bien menée que les meilleurs films comiques avec un grand sens du montage. La partie conclusive est autant une ridicule vision narcissique liée à ses problèmes réels de santé qu'une critique de la médecine et de ses médecins pérorant qu'on croirait sortis des personnages parvenus de Molière. La conclusion est difficilement oubliable. Moretti ne cache pas ses opinions politiques sans concession sur son pays mais en y ajoutant ici une grande liberté de ton qui baigne le film, mais aussi une façon de tourner qui est une ode à la liberté, à la fois Vitorio De sica que Jean Vigo. Le changement du style narratif lors des différentes parties fait toute la personnalité de ce grand film, un des plus en vue lors du festival de Cannes 1994. A noter aussi la très bonne partition musicale diverse et suprenante baignant tout le film. Nani Moretti fournit ici aussi une très bonne performance d'acteur bien plus inspiré que dans Habemus papam où il vampirisait le film en partie.
    Nicolas S
    Nicolas S

    43 abonnés 543 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 janvier 2019
    D'abord autoportrait plein de dérision, puis récit de voyage légèrement picaresque et enfin journal d'une maladie mystérieuse, 'Journal intime' est un drôle de film hybride qui abolit la frontière entre réalité et fiction. Bien que finalement un peu vain car trop autocentré, il est tout de même traversé de jolis plans et de belles idées.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 149 abonnés 5 133 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 mars 2018
    Il y a un air de Woody Allen dans la première partie. Réflexion sur la ville et les hommes. Puis la seconde plus légère qui fait la part belle aux dialogues et situations parfois amusantes. La troisième est moins passionnante.
    Une sorte de film à sketchs comme le faisaient Dino Risi.
    Hotinhere
    Hotinhere

    551 abonnés 4 958 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 mars 2021
    Nanni Moretti se met en scène avec ce délicieux et réjouissant vrai-faux journal où il évoque sa ville, ses soucis de santé, sa vision du monde et son amour pour le cinéma.
    Stéphane D
    Stéphane D

    119 abonnés 2 118 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 8 août 2023
    Un journal intime qui devrait rester dans le tiroir de son auteur. Sauf à être fan inconditionnel du réalisateur pour en tirer un intérêt, c'est assez ennuyeux et embarassant...
    Bertie Quincampoix
    Bertie Quincampoix

    103 abonnés 1 830 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 mars 2022
    Nanni Moretti nous offrait en 1994 ce film intime, politique et poétique divisé en trois chapitres distincts, dans lequel il joue lui-même le rôle principal, et où il s’amuse à brouiller les pistes entre fiction et autobiographie. Le premier chapitre est une balade dans Rome en Vespa, qui met en lumière l’architecture contemporaine de la ville, entrecoupé d’extraits de films vus en plein été dans les cinémas de la capitale italienne. Le deuxième est une exploration humoristique des Îles Éoliennes, au large de la Sicile, dans laquelle chacune des îles est imaginée avec une caractéristique singulière et farfelue. Ainsi l’île de Salina est dépeinte comme un endroit où il n’y a que des enfants uniques, qui ont fini par prendre le pouvoir sur leurs parents. Le troisième chapitre, clairement le plus personnel, montre le cinéaste incommodé par un prurit persistant, qu’aucun médecin ne parvient à apaiser : spoiler: des examens plus poussés révéleront un cancer, qu’il devra traiter par chimiothérapie.
    Une séquence le montre au moment de la prise de son traitement dans la vraie vie. Prix de la mise en scène au Festival de Cannes, Journal intime est un délicat mélange de comédie à l’italienne, d’autofiction, et de film politique à la sauce des années 70.
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