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ApacheBoy LT®
2 abonnés
43 critiques
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2,5
Publiée le 6 décembre 2020
Un film que je trouve beaucoup trop surestimé... Je suis un grand fan de Moretti et peux me targuer d'avoir vu l'intégralité de sa filmographie... Le principe de l'errance me plaisait beaucoup. D'ailleurs le chapitre 1 Vespa, restera mon préféré, mais ça tourne en rond, ça se répète. Malgré tout, il faut voir ce film, rien que pour voir comment Moretti aborde le cancer qui l'a véritablement touché. Je reste donc assez mitigé, sur un film qui innove, qui a des choses à dire, mais les dits mal (à mon humble avis)
Après avoir vu "Le Caïman" et l'avoir apprécié, je me précipite avec enthousiasme voir cet autre film de Nanni Moretti. Et pourtant, après un début sympathique, on sombre vite, comme dans pas mal de films des débuts de Woody Allen, dans un scenario qui n'est là que prétexter les quelques situations comiques... Comme la fixation que fait le compagnon du personnage de Moretti, qui est pathétique et ennuyeuse. Les quelques scènettes drôles n'arrivent pas à sauver le film, qu'on ne sait comment regarder ... Drôle? Triste? Comique? Enfin il est possible que le film ait mal vieillit.
Chez moi, Moretti est un Dieu. Toute la famille se réunit pour regarder ses films et j'ai été biberonné à ça, donc je ne suis pas neutre. J'ai du le voir 100 fois. Mais j'aime toujours autant. Ses balades, aussi nombrilistes que loufoques, sont un pur plaisir. Et Rome est la plus belle ville du Monde.
Film définitivement génial. Le Journal Intime d'un homme entre deux âges, parfaitement libre. L'ado en mieux. Uno splendido quarantenne. Indispensable en VOSTF
Tout simplement l'un de mes films préférés. J'ai particulièrement aimé l'ambiance de ce film, l'introspection de Nanni Moretti, sa folie parfois et sa façon de partager son/ses expériences personnelles et ses sensations. Particulièrement émouvante la scène lors de laquelle il se recueille sur le "monument" de Pasolini à Ostia.
Le long plan séquence au cours duquel le protagoniste est sur sa vespa blanche sur les traces de Pasolini (avec en fond sonore Keith Jarett qui prend aux tripes) est à l'image du film : sublime !
Un film probablement baclé, construit autour d'un vague scénario, succession de moments vides que les belles façades romaines et les paysages sauvages des îles du nord ouest de la Sicile ne peuvent hélas sauver. Quelques moments sympathiques voire humoristiques émaillent de temps en temps ce chef d'oeuvre de vacuité d'où semble percer un certain nombrilisme de l'auteur. Pas l'ombre d'une recherche artistique. C'est filmé comme un documentaire. Un documentaire sur un auteur en panne d'inspiration...
Ce film, prix de la mise en scène à Cannes en 1994, arrive à être à la fois très égocentrique et très généreux. Nanni Moretti ne parle dans ces trois chapitres de son Journal intime que d'une seule chose : lui-même. Mais en parlant de lui seul, il nous renvoie à nos propres réalités, limites, désirs. Ce film est vraiment un journal intime car on y trouve aussi des expressions de son auteur sur le monde qui l'entoure : le cinéma italien, le refus de la violence au cinéma, la peur de la bêtise (celle de la majorité, celle des intellos, des parents, des enfants, des médecins…). C'est aussi un formidable étalage de personnages plus drôles les uns que les autres : Moretti, lui-même, chevauchant sa Vespa à travers les différents quartiers de Rome la belle, dansant au milieu d'une fête ou dans une trattoria, s'arrêtant pour aller au cinéma, visiter une maison sous un prétexte fallacieux (repérage pour une comédie musicale sur un pâtissier trotskiste dans l'Italie des années 30), abordant un automobiliste pour lui asséner une vérité ou Jennifer Beals (Flashdance) pour s'extasier sur la commodité de ses chaussures et passer pour un fou. Moretti encore, allant d'île en île à la recherche d'un lieu où créer, errant de médecin en médecin pour trouver un remède à ce mal qui le ronge. Gerardo, son ami, grand intellectuel qui finit par tomber amoureux des soap-operas brésiliens. Le maire de Stromboli rêvant de faire de son île un film. Les parents de cette île où leurs enfants uniques font la loi et empêchent les conversations téléphoniques d'aboutir à autre chose qu'un ubuesque zoo sonore. Ce critique de cinéma qui, rongé par le remords, pleure sur son oreiller. Ces médecins, prince des dermatologues ou acupuncteur chinois, qui ne savent pas écouter.