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djami M.
16 abonnés
63 critiques
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1,5
Publiée le 29 août 2024
Répétitif, très répétitif… j’ai eu l’impression que le film durait des heures La bande annonce m’avait donné une impression différente L’idée de départ était bonne mais vraiment mal exploitée
La presse est quasiment unanime pour encenser ce film. Et pourtant, il ne se passe rien et patine sur toute sa durée, presque 2 heures, pour ne rien ajouter de plus sur l'idée de départ qui semblait bonne... Déçu et plutôt ennuyeux !
Vu Septembre sans attendre.. Film espagnol bavard et intimiste .. une sorte de Woody Allen à l’espagnole .. un couple ensemble depuis 15 ans décide de se séparer et d’organiser une grande fête pour l’occasion .. le scénario peine , c’est répétitif long et sans grand intérêt .. on peut éviter .. même si telerama en a fait l’éloge 🤣
Le cinéma de Jonas Trueba est un cinéma évanescent, qui brille par sa délicatesse et sa façon de survoler les sujets d'une façon tendre et atmosphérique. Le résultat est parfois anecdotique (Venez voir), mais peut aussi diffuser une belle mélancolie, comme c'était le cas dans l'estival Eva en août.
Dans ce nouvel opus, Trueba nous présente tout d'abord un couple qui se défait, et forme la curieuse et plaisante idée d'organiser une fête de rupture. Le principe est amusant, et les deux acteurs fétiches de Trueba (Itsaso Arana et Vito Sanz) livrent la partition amusante de deux égos qui semblent feindre le détachement distancié.
Le début du film est donc agréable, mais n'évite pas un certain nombre de scènes qui paraissent être autant de redites d'une même situation. Jusqu'au moment où Trueba met en scène une astuce narrative totalement gratuite (pour meubler son film, peut-être) : on voit l'actrice principale travailler au montage du film qu'on est en train de regarder.
Ce faisant, le réalisateur espagnol transforme son film, intriguant et elliptique, en une machine lourdingue, typique d'un certain cinéma d'auteur intellectualisant. Il cherche à briller plutôt qu'à faire ressentir.
Mon intérêt est alors tombé à un niveau proche de zéro. Trueba n'est en effet pas doué pour manier le second degré, et son idée "méta" tombe totalement à plat : elle a pour effet de faire sortir totalement le spectateur du film, qui n'apparaît plus alors que comme un pensum maniéré.
Ce film n’a vraiment rien pour lui. Le montage est désastreux. Le jeu d’acteur est pénible. Le son est très approximatif, et surtout l’histoire patine à tel point que je n’ai pas pu aller au-delà d’une heure.
Il peut être tout à fait légitime de s'agacer du succès (tout relatif) des films de Jonás Trueba qui, s'ils étaient français, seraient vraisemblablement qualifiés par le dévalorisant épithète de "bobo." Issu de ce creuset-là,le récent Venez voir affichait les limites du genre, pour une profondeur que l'on cherche encore. Septembre sans attendre constitue donc une bonne surprise et pourrait même plaire aux nostalgiques de certaines œuvres emblématiques du Woody Allen de la grande époque. L'aspect répétitif, quasiment en boucle, de Septembre sans attendre, qui est évidemment volontaire et dont le cinéaste se moque d'ailleurs gentiment, fait partie du charme discret de cette comédie madrilène autour du couple et de la rupture d'icelui, qui pourrait donner lieu, ou pas, à une célébration, au grand dam de la majorité des proches des futurs ex. Les joies de la séparation et l'ironie qui en découle sont au cœur d'un film souvent pétillant, notamment grâce à ses excellents acteurs et à des dialogues qui ne manquent pas de sel. Sans oublier un procédé qui fonctionne toujours quand il est utilisé à bon escient, ce qui est le cas ici, à savoir la mise en abyme. Une petite pincée de citations ou de références bien choisies : de Kierkegaard à Truffaut, ne fait qu'attiser le sentiment d'avoir assisté à un divertissement léger qui n'a pas oublié de faire preuve d'intelligence.
Le réalisateur Jonás Trueba signe là une Comédie de couple pour le moins non conventionnelle ! On peut le voir comme une ode à la crise de la quarantaine et un éloge du couple mais le film ne m'a pas totalement convaincu car trop bavard et cela finit par devenir redondant !
Basé sur son concept simpliste le film d’abord répétitif et théorique trouve tout son sens lorsque le père du réalisateur à l’origine de cette idée farfelue amène par son rôle de l’authenticité, du sens à cet analyse du couple en fin de cycle.
Un film qui peut attendre ..Tout est factice dans ce film dans le film réalisé par des cinéastes qui se parlent à eux même . Références à Kierkegaard ou à Nietsche pour se donner un style , qui tombent à plat . Aucune émotion (chose qu'on attend pendant tout le film) ne vient . . On est trainés de scènes répétitives en scènes carrément agaçantes voire inutiles. C'est répétitif , bavard ., artificiel, sans direction.
Simplicité d'une fin de romance, douceur d'une comédie enjouée, voilà la recette que nous offre Jonas TRUEBA pour un moment de cinéma parfaitement emmené par deux grands acteurs
Film vu en avant-première durant la Quinzaine de Cannes en juin 2024. Jonás Trueba s'entoure de nouveau de Itsaso Arana et de Vito Sánz pour un dernier volet après 'Eva en août' et 'Tenéis que venir a verla", et, conjuguant le drame et la comédie, je dois dire que c'est une belle réussite.
Ai vu « Septembre sans attendre » de Jonas Trueba réalisateur espagnol qui de film en film construit une oeuvre des plus intéressantes et cohérentes. Trueba travaille régulièrement avec le même duo d’acteurs Itsaso Arana (qui a des airs d’Agnès Jaoui) et Vito Sanz pour broder sur toutes les possibilités du couple. Après « Venez voir » et le formidable « Eva en Aout » voici « Septembre sans attendre ». Ale et Alex sont en couple depuis 14 ans et préparent une grande fête avec musiciens en live pour tous leurs amis et leur famille pour célébrer leur séparation. L’idée originale surprend et déstabilise totalement leur entourage pour qui ils représentaient le couple idéal. Ale est réalisatrice et Alex comédien qui joue principalement dans les films de son amie et d’ailleurs dans le dernier qu’ils sont en train de tourner le sujet est celui d’un couple qui prépare une fête…Toutes les mises en abimes sont permises pour le plus grand plaisir du spectateur. Sur un ton doux amer Trueba a composé avec ses deux comédiens un scénario d’une grande subtilité et sa réalisation comme toujours est très pittoresque. Alex téléphone à sa mère pour lui apprendre sa séparation du Musée d’Histoire Naturelle de Madrid, tout en marchant et en expliquant les raisons de cette fête de séparation il se retrouve soit à avoir la tête cadrée dans la gueule d’un squelette de dinosaure soit face à des crânes d’hommes préhistoriques. C’est exactement ça le talent de Jonas Trueba décadrer un tout petit peu la situation la plus banale pour la rendre absurde. De nombreuses références au cinéma de François Truffaut sont parsemées dans le film tel un jeu de piste. Le cinéma des deux réalisateurs n’étant pas très éloigné. Parfois il y a quelques longueurs mais vite pardonnées par des fulgurances scénaristiques. Un film réjouissant, sensible, subtile.
Le titre original cadre mieux ce film sur le doute. Et le transit à travers le doute. Jonás Trueba tourne un film essaie, même brouillon, sur ce transit avec deux personnages qui sont surs de rien que d'une chose: ils doutent. Filmer le doute. Voici l'incroyable défit du film. Des fois lumineux. Des fois réitératif. Des fois triste. Drole. Ennuyeux. Comme le doute. Volvereis. Eh, oui. Aussi au cinéma de Trueba. Mention à part le personnage du pere. Fernando Trueba in person.
Film réservé aux cinéphiles avertis avec moult références : Rohmer, Truffaut,Bergman. Réflexion sur le cinéma, le couple Volverais est plus qu'un divertissement pour bobos nantis. Le film recèle une certaine profondeur..Encore meilleur que Eva en août. Beu couple d'acteurs.