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    Septembre sans attendre
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    48 critiques spectateurs

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    Craoux
    Craoux

    29 abonnés 288 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 16 septembre 2024
    On ne saura rien (le film dure pourtant 1h 55 !) des raisons qui conduisent ce couple à envisager de se séparer en souhaitant marquer cette rupture par un moment qu'ils voudraient festif. Formellement, le réalisateur nous fait le coup du film dans le film : le recours à ce procédé n'ajoute rien à la compréhension, et surtout plombe la narration peu inspirée et assez lourdement répétitive ! .. Au bilan, sur cette idée de base bien pauvrette, le réalisateur nous rend une copie proche de l'ensemble "vide" ? Bel exemple de cinéma d'auteur hors-sol.
    Régis Baillieul
    Régis Baillieul

    2 abonnés 4 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 2 septembre 2024
    film pédant et ennuyeux car on ne crois pas une seule seconde au scénario. Beaucoup de dialogues répétitifs
    AZZZO
    AZZZO

    301 abonnés 800 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 septembre 2024
    Atypique !
    C'est un film intelligent, subtil et atypique. Car pour apprécier le film, il faut commencer par le détester. Être agacé par cette interminable première heure où se répètent les mêmes scènes, les mêmes paroles. C'est insupportable, lassant. Mais la double mise-en-abîme ouvre soudain des perspectives (la séparation est l'objet d'un film tourné pendant le film par deux des trois scénaristes au moment de leur séparation dans la vie réelle). La répétition est voulue. Elle est l'essence-même du film car elle est le fondement de l'amour (selon Kierkegaard tout du moins). Et l'on se prend à penser qu'ils sont rares les artistes capables de prendre le risque de perdre des spectateurs pour que la forme se plie au propos du film.
    Un beau moment de cinéma.
    Yves G.
    Yves G.

    1 448 abonnés 3 469 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 15 septembre 2024
    Après quatorze ans de vie commune, Ale (Itsaso Arana) et Alex (Vito Sanz) ont décidé de rompre. Sans fracas ni bris de vaisselle. Bien au contraire ! Ils ont même décidé de célébrer l’événement en organisant une « fête de séparation » le dernier jour de l’été. Cette annonce plonge leurs amis dans la sidération, qui essaient par tous les moyens de les en dissuader.

    Jonás Trueba est le fils de son père, le grand Fernando Trueba, et la nouvelle coqueluche du cinéma espagnol. Souvent comparé à Rohmer, il a deux acteurs fétiches : Itsaso Arana, sa compagne – qui est elle-même passée à la réalisation avec Les filles vont bien – et Vito Sanz. "Septembre sans attendre" peut d’ailleurs se lire comme le troisième (et dernier ?) volet d’une trilogie qui les met en scène : le premier, "Eva en août", un film accueilli par une critique unanime, la mienne exceptée, racontait la naissance du sentiment amoureux ; le deuxième, "Venez voir", la banalité quotidienne de la vie d’un couple ; le troisième met en scène sa séparation.

    Décidément hermétique au cinéma de Jonás Trueba dont aucun des films n’a trouvé grâce à mes yeux (j’avais trouvé ambitieux et décevant son documentaire de 3h40 sur la jeunesse madrilène "Qui à part nous"), je reproche à Septembre sans attendre deux défauts.

    Le premier est son postulat de base, que je trouve improbable. Qui aurait l’idée malaisante d’organiser une « fête de séparation » ? Quel en serait le déroulement ? Quels discours y seraient prononcés : « je souhaite beaucoup de bonheur à Nathalie et à Eric…. mais pas ensemble » ?! D’ailleurs [attention spoiler] le scénario ne sait pas comment s’en dépêtrer qui ne montre quasiment rien de cette fête alors que tout le film est consacré à ses préparatifs.

    Le second est l’enjeu du film. Dès ses premières minutes, alors qu’on ne sait pas les motifs de la séparation d’Ale et d’Alex – et qu’on n’en saura rien – le principe de cette fête est arrêté. Dès lors, le film se réduit à l’annonce, répétitive, de cette échéance aux amis du couple, à son père à elle, à sa mère à lui. Et son seul enjeu devient : Ale et Alex se sépareront-ils comme ils l’ont décidé ou y renonceront-ils, comme tous leurs amis et tous les spectateurs le souhaitent et comme leur complicité manifeste le laisse augurer ?

    J’ai lu que "Septembre sans attendre" serait une « comédie du remariage ». La coupe à la Kathrine Hepburn de Itsaso Arana en serait la preuve, ainsi que la référence au livre de Stanley Cavell "À la recherche du bonheur" qui en a théorisé la structure. Hélas, il n’a pas l’élégance frivole des meilleurs films de Hawks, de Capra ou de Lubitsch. Vendu, par Télérama et par une excellente amie expatriée en Roumanie comme une « comédie douce-amère », Septembre sans attendre n’est ni drôle, ni doux, ni amer, mais bavard et insipide. Ma belle-soeur et ma nièce avaient bien raison qui ont failli quitter la salle au bout de trente minutes !
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 350 abonnés 4 139 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 septembre 2024
    Ale est réalisatrice, Alex est comédien. Ce couple, qui a partagé quinze ans de vie et de travail en commun, décide de mettre un terme à leur relation. Plutôt que de se séparer dans l'amertume, ils choisissent d'organiser une célébration peu conventionnelle avec leurs proches pour marquer cette transition. Jonás Trueba nous offre ici une comédie romantique à la fois originale et charmante. Bien que certaines discussions s'étirent un peu en longueur, l'ensemble reste une chronique sentimentale touchante et délicate, explorant avec finesse les nuances des relations de couples.
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    267 abonnés 1 634 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 septembre 2024
    Les deux acteurs principaux de Septembre sans attendre (Itsaso Arana et Vito Sanz) étaient déjà présents dans Eva en août (autre film de Jonás Trueba). Sans être les mêmes d’un film à l’autre, leurs personnages se rencontraient et s’aimaient dans Eva en août ; ils se séparent dans Septembre sans attendre, en passant de l’été à l’automne, dans une suite de contes très rohmériens dans l’esprit (entre questions existentielles, générationnelles, et philosophie de l’amour) et dans la forme (beaucoup de dialogues).
    Ici, l’idée de départ est originale et titillante (faire la fête pour marquer une séparation), avec un développement amusant mais un peu long et répétitif dans son dispositif (l’annonce de la séparation et de la fête à venir est répétée auprès des proches du couple). Cette petite critique, le film se la fait malicieusement à lui-même, par l’intermédiaire d’un personnage, dans le cadre d’une mise en abyme, puisque l’histoire qui nous est contée est aussi celle d’un film en train d’être monté et commenté… Ce petit jeu entre réalité et fiction est bien pensé. Pas sûr cependant qu’il soit bien exploité jusqu’au bout.
    Au final, le film s’inscrit donc au carrefour du cinéma de Rohmer, du métacinéma et d’un type de comédie très en vogue à Hollywood dans les années 1930-40, la comédie de remariage, expression inventée par le théoricien Stanley Cavell, cité dans le film, au même titre que Kierkegaard, entre autres hommages à Truffaut. Ce cinéma référencé a un petit côté intello-arty qui laisse peu de place à l’émotion, mais n’est jamais intellichiant, toujours agréable. Plus ambitieux qu’Eva en août, mais pas aussi abouti.
    Jmartine
    Jmartine

    167 abonnés 670 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 septembre 2024
    La critique a tendance à présenter le réalisateur espagnol, Fernando Rubea comme un cinéaste « rhomérien » …Éric Rohmer n’a jamais vraiment été ma tasse de thé. Et je me méfiais un peu…mais « Septembre sans attendre » même si c’est un film long et bavard est drôle… Après quatorze ans de vie commune, Ale (Itsaso Arana), réalisatrice, et Alex (Vito Ganz), comédien, décident de mettre un terme à leur histoire. C’est la fin de l’été, on les découvre dans la chambre en train d’évoquer tranquillement la séparation (on ne saura rien des motifs). Mieux, Ale propose d’organiser une fête pour trinquer à ce nouveau départ. Puisqu’ils vont bien, puisque tout est clair dans leurs têtes… Chacun se jauge, bravache. L’idée vient après tout du père d’Ale, vieil intellectuel un peu anarchiste (interprété par le cinéaste Fernando Trubéa, lui-même père de Jonas) qui a toujours déclaré qu’il valait mieux célébrer les séparations que les unions… ! Un choix déconcertant pour leur famille et leurs amis, qui tentent de leur faire entendre raison…y compris le père pourtant involontairement à l’initiative de l’idée…
    Ce long métrage est une comédie du couple décalée, qui se distingue par ses situations saugrenues, son humour pince-sans-rire et son élégance de mise en scène. Un film quand même un peu intello, certains diront « bobo »…ou un film de cinéphile pour des cinéphiles…des références cinématographiques, comme ce clin d’œil à Truffaut quand ils recherchent sa tombe au cimetière de Montmartre…ou philosophique quand le père d’Ale appelle à la rescousse Kierkegaard ou Cavell qui dans son ouvrage le plus célèbre, « À la recherche du bonheur » avait établi l'existence d'un genre nouveau, la comédie du remariage….La comédie de remariage flotte dans l’air, tandis que la fête se rapproche : qui inviter, quelle tenue porter, etc. ? Les détails de la soirée deviennent le nouveau ciment du tandem, même si le gouffre de la séparation le saisit parfois à la gorge… Le film procède par une accumulation de séquences où les personnages essaient de convaincre leur entourage et eux-mêmes du bien-fondé de leur démarche. Un exercice un peu bavard, vain et prévisible, mais plein de charme. Et puis, précisons que le titre espagnol de « Septembre sans attendre » est « Volveréis », c’est-à-dire « vous reviendrez » ou « tu reviendras » …Tout est dit !!
    rvrichou
    rvrichou

    101 abonnés 416 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 1 octobre 2024
    Un film trop bavard et un scénario qui tourne en rond. C'est plus un exercice de style qu'une comédie ou un drame. Les personnages sont pourtant bien sympathiques, mais on s'ennuie.
    Régine T
    Régine T

    15 abonnés 60 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 6 septembre 2024
    Tout en fraîcheur, ces deux tourtereaux décident de fêter leur séparation. Idée folle ? Ou réalité d’une lassitude ? Le spectateur passe un moment délicieux.
    Noël C
    Noël C

    7 abonnés 60 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 6 septembre 2024
    Une fête pour célébrer une séparation : c’est l’idée originale de ce film en huis clos… mais le ressort de l’indécision et de la confusion des sentiments est hélas utilisé à outrance dans ce film bavard et répétitif. Dommage, car la musique de la langue espagnole appliquée à des extraits d’œuvres philosophiques se prête bien à l’exercice! Mais pour un quart d’heure, pas pour une heure et demie…
    Daniel C.
    Daniel C.

    144 abonnés 721 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 11 septembre 2024
    Comment cultiver l’ennui du spectateur en prétendant à une réflexion « intellectuelle ». Tellement agacé d’être captif d’un propos répétitif, qui se prétend une pensée articulée ! N’est pas Nanni Moretti qui veut. La séparation est un enjeu trop sérieux pour le traiter ainsi. La lecture du jeu de la bobine de Sigmund Freud sera bien plus nourrissante sur les conquêtes permises au travers de la séparation.
    Paul B
    Paul B

    44 abonnés 983 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 septembre 2024
    Le principe est rigolo mais le (seul) gag est répété jusqu'à lasser le spectateur.

    Et c'est dommage.
    Christian RZ
    Christian RZ

    39 abonnés 14 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 octobre 2024
    Septembre sans attendre peut être, mais la fin est bien trop attendue, dommage car les acteurs sont attachants dans un film sympathique mais au plot un peu mince cependant
    Pascal
    Pascal

    157 abonnés 1 625 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 août 2024
    Exercice d'un style narratif ( la répétition sous la forme de variations sur le même thème, la séparation ) qui rend peut-être compte de la succession d'événements répétitifs qui forment le quotidien du couple.

    L'atmosphère du film est sympathique ( c'est sa réussite) mais on a le sentiment que le sujet lui-même ( la difficulté de se séparer) n' est que survolé.

    La première heure est plutôt réussie, mais le scénario manque de ressorts et est vraiment très loin d'atteindre la maîtrise bergmanienne ( à laquelle s'agregerait une pointe d'humour) dont il semble se réclamer. Film d'ambiance qui n'aborde jamais une véritable analyse. Dommage.
    Arthur Brondy
    Arthur Brondy

    227 abonnés 961 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 septembre 2024
    Ale et Alex décident de mettre un terme à leur relation sur une note positive en organisant une grande fête. Mais plus la date approche, moins les choses se déroulent comme prévu. Film de rupture plein de douceur et très touchant.
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