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    My Sunshine
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "My Sunshine" et de son tournage !

    Naissance du projet

    Hiroshi Okuyama a toujours voulu faire un film sur le patinage artistique, un sport auquel le cinéaste a été initié étant enfant. Il confie : "Mais je n’y arrivais pas. J’ai dû me résoudre à admettre qu’évoquer des souvenirs ne suffit pas à faire un film. Puis j’ai découvert la chanson «My Sunshine» de Humbert Humbert et, en l’écoutant tous les jours, l’histoire que je devais filmer a commencé à prendre vie. Au même moment j’ai fait la connaissance de Sōsuke Ikematsu et j‘ai eu la conviction que si j’arrivais à transcrire à l’écran le charme de ce comédien je pourrais faire le film."

    Puiser dans son enfance

    Le contexte de My Sunshine a été fortement influencé par des expériences réelles propres à l'enfance de Hiroshi Okuyama : "Tout d'abord le patinage artistique, que je pratiquais à l'école primaire. Je ne faisais que suivre ma sœur aînée qui, elle, essayait de devenir une athlète, mais étrangement, ça ne m'a jamais semblé pénible. Je me souviens avoir vu des filles qui patinaient brillamment, tout comme Takuya, le personnage principal, et m'être dit que j'aimerais pouvoir danser comme elle."

    "Une expérience m’a également conduit à imaginer le protagoniste atteint de bégaiements. Bien que je n'en aie jamais beaucoup parlé en public, j'ai souffert dans mon enfance d'une forme de tic qui me faisait me racler involontairement la gorge. À l'époque, j'ai tellement espéré que mes camarades me laissent tranquille au lieu de m'imiter ou de m'affubler de surnoms bizarres, que j'ai eu envie que Takuya ait un meilleur ami qui ne parle jamais de son bégaiement et n'en fasse pas cas."

    Authenticité

    Pour interpréter les personnages de Takuya et de Sakura, Hiroshi Okuyama a choisi des jeunes qui savaient patiner. Et comme ils n’avaient pas d’expérience en tant qu’acteurs, le metteur en scène ne leur a pas donné le scénario. Il se souvient : "Toutes les répliques leur ont été dictées sur le plateau, sans qu'ils les mémorisent à l'avance. Je voulais ainsi qu'ils puissent vivre les scènes que l'on tournait comme s'il s'agissait d'événements réels, qu’ils les interprètent librement comme si ce qui se passait sur le plateau était la vraie vie."

    "De plus, comme il leur était impossible d'apprendre par cœur toutes les répliques qu'on leur dictait sur place, ils se les réappropriaient et les disaient d'une façon plus fluide et naturelle pour eux. J'ai choisi de travailler de cette manière-là parce que j'étais convaincu que cela rendrait le jeu plus réaliste. Par ailleurs, pour les scènes dans lesquelles Arakawa entraîne Takuya et Sakura, je n'avais écrit quasiment aucun dialogue au préalable. Laisser beaucoup de blancs dans le scénario m'a permis de laisser toute sa place à l'improvisation."

    Trouver les perles rares

    Hiroshi Okuyama a trouvé Keitatsu Koshiyama, qui interprète Takuya, très rapidement, comme il s'en rappelle : "Il s'est présenté au bureau où avait lieu le casting, avait un tempérament proche de celui de Takuya et était également un patineur expérimenté. En revanche, le chemin jusqu'à ma rencontre avec Sakura a été semé d'embûches. Malgré mes recherches auprès de nombreuses agences de talents, je n'ai trouvé personne qui sache à la fois patiner et qui corresponde à la personnalité de Sakura."

    "J'ai fini par placarder des affiches dans toutes les patinoires du Japon disant : "Cherche héroïne pour un film !". Et c'est finalement Kiara Nakanishi qui a vu cette affiche et qui a auditionné pour le rôle. Il va sans dire que le fait de la rencontrer, elle qui non seulement savait patiner mais qui avait aussi de l'expérience en danse sur glace et correspondait au personnage, a renforcé ma motivation pour tourner ce film."

    Cannes 2024

    My Sunshine a été présenté en sélection Un Certain Regard au Festival de Cannes 2024.

    Pudeur dans la réalisation

    Hiroshi Okuyama aime les films qui ne sont pas trop explicatifs : "L'avantage, lorsqu'il y a intentionnellement une part de vide, c'est que cela m'incite à essayer de comprendre le film, à tenter de l'interpréter en remplissant les interstices par ma propre pensée, jusqu'à ce que j'en vienne à me dire : "C'est un film pour moi !". Si on m'explique toute l'histoire et toutes les émotions, je n'arrive pas à me sentir concerné."

    "C'est pourquoi, lorsque je réalise moi-même des films, je fais en sorte de ne pas être trop explicite. Lorsque j'écris le scénario, lorsque je dirige les acteurs sur le plateau, lorsque je réfléchis au découpage, une partie de moi se demande : "Est-ce que j'explique trop ?" tandis que l'autre pense : "Est-ce que ça suffit à transmettre l'intention ?", et ces deux élans antagonistes s'affrontent à l'intérieur de moi."

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