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traversay1
3 655 abonnés
4 881 critiques
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3,5
Publiée le 17 décembre 2024
Hiroshi Okuyama s'est fait remarquer dès son premier long métrage, Jésus, tourné à seulement 22 ans. 6 années plus tard, My Sunshine, qui prend de nouveau l'île d'Hokkaidô pour cadre, dans la splendeur de l'hiver, montre un cinéaste plus sûr de lui, en nous offrant un récit qui glisse sur une fine couche de glace, entre harmonie et mélancolie. Film d'apprentissage, à première vue, avec un jeune garçon solitaire et balbutiant, il n'est pas que cela, à mesure qu'un trio se forme autour du patinage. Peut-être y aura t-il un peu de frustration pour certains, à ce sujet, car l'entraîneur et surtout l'adolescente ambitieuse dans son sport sont moins travaillés par le scénario. lequel se caractérise en outre par une grande économie de dialogues et de subtiles ellipses. C'est comme si le cinéaste voulait laisser un certain nombre d'éléments à l'imagination du spectateur, comme le prouve aussi la dernière scène du film. Mais l'ambiance hivernale constitue l'un des atouts de My Sunshine, qui impose sa délicatesse et sa douceur, qui contrastent avec les préjugés qui ne sont jamais très loin mais que, là encore, le réalisateur se refuse à dramatiser, lui préférant la lumière et l'osmose de deux jeunes patineurs, évoluant avec grâce et synchronisme sous le regard bienveillant de leur coach.
"My Sunshine" bien noté par les spectateurs, en compétition cette année au festival de Cannes (un Certain Regard) est un drame sportif franco-japonais avec des qualités. Il est vrai que Hiroshi Okuyama offre aux spectateurs une narration qui n'est pas particulièrement transcendante et qui met un certain temps à s'établir. Toutefois, celle-ci regorge de séquences empreintes de mélancolie et d'une beauté esthétique, mettant en lumière les normes sociales au Japon (comme la différence sociale et l'homophobie), dans un film qui, au final, touche le cœur.
Takuya est un jeune adolescent qui ne s'épanouit pas du tout dans les sports qu'il pratique avec ses camarades. Mou en baseball, mauvais en Hockey, il découvre un jour le patin à glace en observant une autre élève, Sakura. Cette dernière peine à capter l'attention de son professeur. Lorsque ce dernier s'intéresse à Takuya qui lui rappelle sa jeunesse, Sakura accepte de rejoindre le joyeux trio pour tenter la compétition en couple. En salle le 25 décembre.
spoiler: "My Sunshine" est le récit plutôt mou d'un professeur de patin à glace qui retrouve goût à son métier grâce à un élève. J'ai trouvé le scénario très lent et sans saveur : plusieurs fois je me suis demandé si quelque-chose allait se passer pour troubler le joli petit conte du quotidien qui se présente à nous : rien, nada. Le joli décor enneigé de Sapporo peine à rattraper ce film qui aurait bien besoin de quelques canettes de RedBull pour se réveiller. Les amateurs de patin à glace s'y retrouveront peut-être car la discipline est mise au premier plan avec de nombreuses scènes de pratique (spoiler : ce nest pas spécialement mon cas). Les personnages ont chacun une seule ligne narrative très simple et le réalisateur décide pourtant de n'en fermer aucune. On ne saura pas ce qu'ils décident de devenir, et l'intrigue retourne littéralement à la case départ. Tout ça pour quoi ?
Dans ce film dont on devine qu’il possède un caractère autobiographique, nous voici donc face à un trio en totale harmonie, avec Arawaka, un personnage d’une grande gentillesse, avec Sakura, une jeune adolescente dont la grâce ne laisse pas indifférent et avec Takuya, un jeune adolescent tourneboulé par ses élans amoureux envers Sakura, sans doute les premiers qu’il ait jamais ressentis. Bref, My sunshine est un film qui nous replonge dans notre jeunesse, un film dont le côté reposant, allant même parfois jusqu’à frôler la mièvrerie, trouve parfaitement sa place le jour de Noël. Sauf que, brutalement, alors que le film approche de son épilogue, le réalisateur Hiroshi Okuyama, peut-être parce qu’il a connu lui-même une telle situation, amène un gros détail qui change tout. Critique complète sur https://www.critique-film.fr/critique-express-my-sunshine/ Film vu au Festival de Cannes
La subtilité nippone, à la Kawabata ( l’écrivain) dans un film subtil et délicat autour de la personnalité d’un adolescent….Dans le milieu du patinage, un adolescent tombe amoureux, et son professeur le fait passer du hockey sur glace, au patinage artistique...Quelle en est la raison ? C’est toute l’ambiguïté du scénario...C’est joliment interprété avec grâce et poésie, le tout sous l’aile bienveillante de Debussy ? ( musique : clair de lune)….un film très nippon, que je recommande avec son format court ( 90 minutes)
Vu lors du Festival de Cannes 2024, dans la sélection Un Certain Regard. Présenté dans la section Un Certain Regard au Festival de Cannes 2024, My Sunshine, le second long-métrage de Hiroshima Okuyama, offre une parenthèse douce et rafraîchissante dans un cadre souvent complexe et chargé d’émotions. En suivant l’histoire de Takuya, un jeune adolescent de l’île d’Hokkaido, le film mêle avec subtilité le charme de l’innocence et les prémices d’une passion artistique.
Le récit, bien construit, capte l’évolution de Takuya, d’abord intrigué par Sakura, une patineuse artistique venue de Tokyo. Alors qu’il tente d’imiter ses mouvements maladroits mais déterminés, son intérêt pour elle prend une autre dimension lorsque le coach de Sakura décide de les entraîner ensemble en duo. Ce partenariat, inattendu pour les deux adolescents, dévoile une alchimie qui se développe avec délicatesse au fil des répétitions et des saisons.
My Sunshine est une œuvre qui, sans bouleverser, reste agréable à voir. C’est un film de douceur et de simplicité, un moment suspendu où le charme du patinage artistique et l’apprentissage d’une complicité imprévue trouvent leur place.
Intéressant film qui captive par sa douceur et son approche poétique et raconte comment ces trois âmes solitaires trouvent du réconfort mais aussi comment l’orientation sexuelle de l’entraîneur à travers le poids des préjugés vient remettre en question la complicité et la belle dynamique du trio ! Le bel épilogue, mélancolique et doux-amer, vient malgré tout réinjecter un peu de douceur pour conclure très joliment ce beau récit !
«Sur la glace nippone» Sur le thème de Billy Elliot, un jeune japonais préfère se lancer dans le patinage artistique plutôt que dans le hockey sur glace avec ses copains, de plus avec une jeune fille douée et sous l’égide du coach de celle-ci. Ils s’entraînent pour le concours régional en couple. Jusqu’à ce qu’une découverte vienne gripper la belle histoire… très belles et touchantes scènes de patinage des deux jeunes , mais l’ensemble est lent et finalement qu’en reste-t-il?
Takuya est captivé par le patinage artistique et se lance aux côtés de Sakura entraînée par Arakawa. Ce dernier se reconnaît en lui et cherche à transmettre au mieux sa passion pour son art. De quoi susciter la jalousie de sa camarade. Les images sont très belles mais le récit est un poil trop classique.
Ce joli film bien sympathique de ce jeune réalisateur japonais dont c’est le deuxième long métrage est agréable à suivre. L’histoire romanesque de ces deux jeunes sur fond de sport de glace et de danse avec la complicité de leur coach ancien champion, est très émouvante et bien scénarisée. Tourné dans le nord du Japon avec de beaux paysages hivernaux, ce film traduit une sorte de sérénité à travers cette belle et subtile histoire d’amour adolescente.
Bernard CORIC
(Film visionné le 16/10/2024 au Club Marbeuf PARIS)
J’ai trouvé ce film très beau et très fort. Il m’a également rappelé avec grand plaisir Winter Break pour la séquence de patinage de Dominique Sessa (également hockeyeur) Perfect Days pour le rôle des cassettes audio, L’Innocence pour le lien fort entre deux enfants, et l’homosexualité, Le Discours d’un roi pour les affres du bégaiement. Accessoirement, le film donne sacrément envie de prendre des cours de patinage mais hélas, plus trop de lacs gelés à nos latitudes si ce n’est dans les tableaux de Brueghel. (Vu à l’avant-première du 9/12 au Roxane à Versailles, en présence du réalisateur)
Film vu en avant première grâce à : Les Saisons Hanabi 2024: un festival de films japonais exclusifs. Le festival commence par ce très beau film. Des acteurs attachants et des images magnifiques. Vous allez rire Vous allez sourire de joie et être émerveillé. La réalisation est parfaite et cet enchantement semble être protégé jusqu’à la deuxième partie de la médisance du monde. Merci 🙏
Ce film m’a profondément marqué par sa capacité à retrouver la douceur de l’enfance, là où tout semblait pur et rempli d’espoir. My Sunshine nous donne une chance de revisiter cette époque de nos vies avec tendresse. En ces temps agités, il nous rappelle l’importance de préserver cette douceur et de ne pas oublier que, même adultes, nous avons besoin d’un peu de lumière enfantine pour avancer.
Émouvant film sur un trio réuni par le destin : lui fait du hockey, elle fait du patinage et leur entraineur, ancien champion venu d'une grande ville... à la fois douceur, mélancolie, joie d'un regard ludique à hauteur d'enfant et plaidoyer saisissant pour la tolérance... Je le recommande vivement !