Vu au festival de Cannes. Lorsque commence le film, émerveillée par les images de ces paysages japonais enneigés, je ne m'attendais pas a ce qu'il embrasse autant de problématiques. Avec délicatesse, le réalisateur conte l'histoire de ces enfants qui vont connaitre la joie dans leur passion. La encore, la photo magnifie cette passion dans une lumière dorée. Mais les préjugés peuvent détruire ce nouvel épanouissement. Que d'émotions différentes sur le visage des enfants comme celui de leur coach, incarnés par trois superbes acteurs. Ensuite, plaisir et mélancolie ont continué de m'habiter, caractéristique des très grands films.
À travers ce film Hiroshi Okuyama nous dévoile une introspection intime et délicate sur les relations humaines. Les personnages sont profondément attachants, et résonnent parfaitement avec la réalité du Japon contemporain. Le film distille une émotion sincère, tout en abordant la quête de soi avec beaucoup de douceur et de finesse.
Un très beau film sur l’enfance. les scènes de patinage sont miraculeuses. on oscille entre le feelgood movie et le drame sans jamais se décider vraiment y compris à la toute fin du film. Hokkaido sous la neige est un personnage à part entière, filmée avec grâce comme le reste du film.
Une belle expérience proposée par les Saisons Hanabi. Ce film m’a fait pleurer, sourire, réfléchir. Sobre, beau et sincère, tout ce qu’on attend d’un grand film - et pas que japonais. Je le recommande d'autant plus que c'est un film idéal pour s'évader, loin des tracas du moment.
Dans My Sunshine, l’enfance est un refuge, une source de lumière pure dans un monde parfois trop dur. Le film capte avec douceur cette innocence perdue, ce regard neuf sur le monde qui nous manque tant aujourd’hui. Hiroshi Okuyama nous invite à retrouver cette simplicité enfantine, et c’est un véritable baume pour le cœur. Une œuvre tendre, nécessaire dans un monde de plus en plus complexe.
En tant que nipponphile convaincu, j’ai trouvé que ce film offrait un aperçu fascinant de la culture japonaise, tout en restant universel dans ses thématiques. Les personnages sont parfaitement croqués par petites touches, et l’histoire, bien qu’intime, touche quelque chose de plus grand, de plus humain. Un film faussement simple et puissant, que j’ai eu la chance de découvrir lors des dernières délicieuses Saisons Hanabi.
Je suis allé voir ce film un 25 décembre; je m'attendais un peu à un genre "conte de Noël": les jeunes gens, " touchés par la grâce", progressent jusqu'aux épreuves de patin mais ce film est très triste et le patin à glace n'est pas le propos véritable. Un peu comme dans L'INNOCENCE de Kore Eda, en dépit de toute sa poésie, il ne donne pas forcément envie de vivre au Japon...
Six ans après Jésus, il est né le nouveau film d'Hiroshi Okuyama. Un film d'une rare délicatesse qui nous donne à voir tout un nouveau pan du cinéma japonais qui émerge avec l'intelligence émotionnelle et la pureté sublime des gestes qu'on apprend, des paroles que l'on dit et des silences qui se suspendent... Un vrai coup de cœur que je recommande vivement !
J'ai vu dans le métro que c'était un film "pour lequel le cinéma a été inventé"... ça je ne sais pas mais ce que je sais, c'est que cela faisait longtemps que je n'avais pas vu un film aussi réussi. Quand on voit tous ces produits américains ou ces films français qui nous racontent des soucis de parisiens, voir un film qui fait un pied de nez en étant à la fois rural (dans le nord du Japon) et Oriental (donc inverse à notre culture Occidentale) : je ne peux pas m'empêcher d'être rassuré. Piouf, on est pas tous pareil, et heureux que le cinéma nous le rappelle.
Le très jeune réalisateur du film le présentait au UGC les Halles il y a quelques jours dans une salle pleine, je suis sorti ému, la salle pleine a applaudi. Okuyama touche l’essence de l’humain avec une rare délicatesse, et raconte le souvenir, l'enfance et la tragédie des silences d'une manière déchirante. Il n'a pourtant que 28 ans. Épatant.
Le cinéma japonais régale nos yeux depuis quelques années et il n'est à point douter que MY SUNSHINE brillera de mille feux... L'un de mes coups de coeur de ces Saisons Hanabi 2024, pour son intelligence, la beauté de sa photo, et l'intelligence toute japonaise dans cette manière de raconter le réel sans trop en dire, on en retient son souffle... D'autant plus fort qu'il ne s'agit que d'un deuxième long-métrage - le réalisateur n'aurait pas trente ans...
J'avais vu le film lors des reprises du Festival de Cannes en juin dernier, et j'ai voulu le revoir tant j'avais aimé l'ambiance cocon du film - presque un film de noël, au fond, mais surtout un film dans lequel on se sent comme dans une bulle... J'ai adoré !