Pour son deuxième long-métrage, Hiroshi Okuyama, présenté par Thierry Frémaux comme un des héritiers spirituels de Kore-Eda, a pu compter sur le soutien de sa figure tutélaire lors de la séance cannoise en salle Debussy. Un heureux présage également que le choix de la salle dénommée d’après le compositeur, dont le Clair de Lune habille musicalement nombre de séquences du film, en particulier sur la glace. Le patinage artistique reste un sport assez rare au cinéma, hormis dans I, Tonya et les films de Hugues Hariche. Mais il est d’autant plus rare d’évoquer l’intérêt d’un garçon pour ce sport. C’est le cas de Tada (adorable Keitatsu Koshiyama), sorte de Billy Elliott d’Hokkaido qui souhaite troquer les patins de hockey contre ceux de danse sur glace. Son tandem avec la gracieuse et silencieuse Sakura (Kiara Nakanishi) apparaît comme un miracle fragile, comme un éclat de rire ou une fine couche de glace prête à dégeler au printemps. Derrière ses lumières si pures (dont l’évolution vers le jaune marque le coup de foudre et le bleu la mélancolie et les doutes), ce film délicat trouve l’occasion d’effleurer des thématiques douloureuses telles que le poids du regard des autres, le harcèlement, l’homophobie. Mais son petit héros ne se plaint jamais ni des moqueries ni de son bégaiement qui l’empêche parfois d’exprimer ses émotions. Il porte en lui une lumière qui irradie le film et semble infuser chez sa partenaire et son entraîneur. Avec beaucoup de pudeur et de subtilité, et aucune prétention, le film réussit à gagner nos cœurs par sa finesse de chronique d’un moment suspendu. Dans une édition du Festival de Cannes marquée par de grandes attentes déçues, cette humilité et cette simplicité apparaissent comme un positionnement bienvenu.
Vu durant les Saisons Hanabi, une magnifique vision de ce Japon des campagnes hors du temps pourtant si actuelle dans ce Billy Elliot et ce Japon figé dans ses non dit et cette beauté naturelle.
Film d’ouverture du festival du cinéma japonais LES SAISONS HANABI, My Sunshine captive par sa douceur et son approche poétique. Sa réalisation lumineuse et ses performances sincères explorent la perte et la résilience avec une délicatesse touchante. Si son rythme contemplatif peut parfois sembler un peu lent, il reste une belle réflexion sur nos liens et nos reconstructions. Une introduction parfaite au cinéma japonais contemporain.
Découvert en avant-première pendant les saisons Hanabi. Mon film coup de coeur du festival. Magnifique, plein d'émotions et de poésie. A voir absolument pour finir l'année en douceur.
Quel magnifique film ! My Sunshine est d’une telle douceur qu’il en devient bouleversant. J’ai particulièrement été impressionnée par l’écriture des personnages, qui sont à la fois vulnérables et pleins de force. Ce film, que j’ai vu au festival Saisons Hanabi, parle du cheminement intérieur de chacun avec une grande sincérité. Une belle découverte qui m’a rappelé qu’il faut parfois se perdre pour mieux se retrouver
Vraiment déçu par ce film. J’en suis sorti en me disant que c’était un court métrage gonflé en long avec des séquences de patinage. J’ai également la sensation que le réalisateur n’assume pas ce qu’il voudrait dire dans le film.
J'ai vu ce film cette semaine lors des Saisons Hanabi. C'est un très beau film qui nous donne un autre regard sur le Japon - pas celui des grandes villes, où il neige en hiver et où les gens peuvent faire du patinage sur les lacs gelés : à la fois doux et réconfortant sans pourtant omettre les grands sujets dont traite le film...
C’est rare qu’un film me touche comme ça. Les images et les silences disent autant que les mots. Une vraie œuvre d’art. Le cinéma japonais continue à surprendre !
Un film magnifique, tout en nuances. J’ai été émue comme rarement, on vit et ressent chaque moment avec les personnages. Bravo à Hanabi pour ce choix !
De belles images mais je me suis ennuyée pendant ce film. Les personnages sont assez froids, on ne sait pas trop ce qu'ils ressentent. Je suis restée en dehors, peu d'émotions, ou alors trop subtil pour moi (même si je suis une habituée du cinéma japonnais).
Film vu lors d'une projection événement d'un festival. A la fois tendre et cruel, My Sunshine conte comment Takuya, jeune garçon bègue, laissé au hockey sur glace après être tombé amoureux du patinage artistique. Visuellement, le film m'a fait penser à un dessin animé japonais. Les choix musicaux étaient parfaits, soulignant les moments oniriques ou joyeux. Le rythme des séquences est totalement maîtrisé. L'histoire en filigrane du coach est terrible. Une oeuvre intime, belle et touchante ! J'ai adoré !
Une bouffée d air frais avec ce film qui se déroule au Japon sous la neige. Un adolescent qui montre certains retards tombe amoureux d'une jeune qui s entraîne au patinage. En respectant les codes de la société lui doit faire du hockey mais son coach ému par ce garçon décide d entraîner la fille et le garçon en vue d'une compétition. On découvre peu à peu les penchants du coach qui,se heurte aux codes de là la société. Nippone. Le film est tout en retenu avec de belles images..