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chrischambers86
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2,5
Publiée le 29 novembre 2011
Alors qu'il collaborait avec le guitariste Ry Cooder, Wim Wenders, sèduit par un enregistrement que lui a fait ècouter le musicien, a dècidè avec " Buena Vista Social Club" de l'accompagner à Cuba pour y rencontrer les "Super Abuelos" (super grands-pères), musiciens dont l'âge moyen est de soixante-dix ans! Au fil d'un pèriple haut en couleur, ils retrouvent les papas dans un vieux studio de la Havane où ces derniers acceptent de se confier entre deux mèlodies! ils les suivront ensuite à l'occasion d'une tournèe europèenne et amèricaine! Un film documentaire acclamè par la critique et par le public, mais qui plaira surtout aux amateurs de musique cubaine...
Oublions un peu la Musique - formidable, on le sait - des vétérans cubains du "Buena Vista Social Club" et parlons ici de... Cinéma, car c'est bien de cela qu'il s'agit, après tout, non ? On sait que Wenders - cinéaste que nous portions aux nues dans les années 80 et 90 - s'aventurait à l'époque régulièrement dans le genre documentaire, avec des résultats pour le moins variables. Pourtant, rien de cette "pratique" ne transparaît vraiment dans ce "BVSC - le film", qui s'avère une sorte de degré zéro du documentaire ! Car qu'avons-nous vraiment ici ? Des images - nouvelles à l'époque, il est vrai - d'une La Havane décrépite, réduite à néant par des années de stupidité communiste ; des conversations superficielles avec d'anciens héros de la géniale musique cubaine, que Wenders prend bien soin d'arrêter avant que l'on attaque vraiment les sujets qui fâchent - politiques, sociaux - sans doute (espérons-le...) pour ne pas causer du tort aux musiciens, et qu'il filme comme le ferait un Lelouch, avec une caméra qui n'arrête pas de tourner et de virevolter ; un concert - en Europe - filmé de manière totalement académique, sans que jamais la chaleur et l'émotion si caractéristiques de cette musique ne transparaissent à l'écran. La lacune la plus criante du film est, et c'est un paradoxe douloureux, l'absence complète d'une réflexion sur le FOND (les thèmes, les sujets, les origines, fondamentalement la RAISON D'ÊTRE...) de la musique soit disant célébrée ici ! Bref, Wenders prouve ici : 1) qu'il ne sait pas regarder - 2) qu'il ne sait pas écouter - 3) qu'il n'a pas compris le Sens derrière la Musique. Si l'on ajoute que les plus chicaneurs d'entre nous trouveraient facilement un certain "colonialisme" dans le regard jeté sur le projet BVSC, que ce soit à travers le rôle "central" de Ry Cooder et son fils, ou même dans la commisération avec laquelle Wenders filme les pauvres vies des musiciens, on a un film certes commercialement porteur - et qui a connu un beau succès - mais sans aucune validité intellectuelle ni artistique.
Pour vraiment apprécier le film, il faut en aimer la musique, ce n'est pas mon cas, mais je mets 2 étoiles parce que j'ai trouvé que l'image et la façon de filmer étaient de qualité !
Ry Cooder et Win Wenders nous emmènes en terre cubaine pour nous faire découvrir la musique, à notre plus grand plaisir. Ca se regarde et s'écoute très bien, le film est vraiment bien construit avec l'enchainement des interview et des chansons.
Comment rester insensible au regard profond de ces musiciens quand ils parlent de leur entrée dans le monde de la musique qui ne les a jamais entièrement quittés.
Excellent film sur la musique de La havane, filmé sous forme de documentaire en laissant libre au cours aux intervenants entre couper de chansons superbe.
Pour moi, ce film représente un simple "BONUS" intéressant pour l'album (en particulier en DVD-audio spoiler: [format audio HD désormais plus vendu] ) sorti quasiment en même temps. Sa vision me laisse une impression mitigée : les premières 15 minutes sont longues et avec une image de mauvaise qualité, ça n'aide pas à rentrer dedans. Et ensuite la structure alternant interviews des artistes et extraits musicaux (excellent passage du mono ou stéréo au 5.1 sur scène) se met en place et on rentre avec plaisir dans cette ambiance de rencontre avec les musiciens auxquels on redonne la parole après toutes ces années d'"abandon". Il est par contre dommage que les moyens techniques n'aient pas été suffisants car l'image de 1998 est déjà archi datée, et même quand on en vient en 5.1, la pauvre qualité du son fait qu'on perd toute chaleur (un comble). De même, c'est bien filmé mais on sent des moyens limités de simple reportage. Pour ceux qui ont donc la chance de posséder le DVD-audio, là, c'est un régal musical mais c'est un autre sujet.
Ry Cooder, musicien compositeur de la musique de plusieurs films de Wim Wenders, a souhaité à la fin des années 90 retrouver toute une génération de musiciens Cubains qui faisait les beaux jours d’un Club à La Havane dont le nom est celui du titre du film. Wenders accompagne cette démarche en alternant des interviews, des séances d’enregistrement et des extraits des quelques concerts de ce groupe reconstitué. Il en résulte une belle galerie de portraits de ces musiciens, qui leur rend un hommage empreint de nostalgie. Le cinéaste aime aussi filmer les lieux, et donne ici de magnifiques images de La Havane en en faisant percevoir l’ambiance. Un documentaire au montage intelligent et plein d’humanité.
Le film aurait clairement dû s'arrêter un quart d'heure avant la fin, on est pas passé loin d'un très bon film sur la musique cubaine. Tout le passage à New-York est de trop, ça n'a limite rien à faire là, je peux pas croire que se soit un choix délibéré de Wim Wenders mais certainement une demande du producteur Ry Cooder. Tout le début est très bon, c'est enivrant, on se laisse porter à travers les différents portraits des membres du groupe grâce à cette superbe musique cubaine, la mise en scène de Wenders est aérienne, on a l'impression d'être un insecte volant qui découvre un bout de cuba et de cette formidable aventure du Buena Vista Social Club. A la fin de ce périple cubain et de cette plongée dans les tréfonds de la musique local, il y a une superbe scène au bord de la plage, avec un très beau texte de Ry Cooder en voix-off, et un plan magnifique à la steadycam qui se conclue par une superbe vue de la mer et les derniers mots du discours introspectif de Cooder, c'était une fin parfaite pour le film, la suite et le concert en Amérique n'ont vraiment pas leur place ici, ce n'est pas le sujet du film et ça fout en l'air le rythme fragile de ce documentaire. Dommage.
Emouvant, merveilleux, entraînant, joviale, vivifiant, mémorable, exquis, bref, ce ne sont pas les adjectifs qui manquent pour décrire cette œuvre hors du commun, humaine et musicale. Un voyage dans le temps, à l’époque Cubaine, bercée par la musique que l’on se transmet de génération en génération, en y apportant une légère touche de modernisme ou de perfection, tout dépend du musicien. Wim Wenders dresse le portrait d’un groupe époustouflant, connu et reconnu dans le monde, le Buena Vista Social Club (1999) nous offre de pures moments, où l’on ne pense qu’à une seule et unique chose, pouvoir bouger et danser sur les rythmes de leurs musiques endiablées et chaleureuses. Plein de charmes et de rêves, de rencontres et de connaissances, Wenders nous transporte du début à la fin, pas assez assurément, car nous ne sommes toujours pas rassasiés une fois que le générique de fin vient interrompre cette splendide odyssée !