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Shawn777
582 abonnés
3 468 critiques
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3,5
Publiée le 29 juillet 2020
Ce film, réalisé par John Carpenter et sorti en 1992, n'est franchement pas mal du tout ! J'avoue que je ne savais pas vraiment à quoi m'attendre, les films de Carpenter étant pour moi plutôt en dents de scie, on peut avoir du très bon comme du très moyen. Le scénario est adapté du roman "Mémoires d'un homme invisible" (que je n'ai pas lu et que je ne pourrai donc pas comparer au film) et nous raconte ici l'histoire d'un homme qui, après un accident dans un laboratoire, devient invisible et est recherché par la CIA lorsqu'elle apprend son existence. Bon voilà, rien de bien malin sur le papier, surtout que les histoires d'homme invisible ont été assez récurrentes au cinéma et que celle-ci ne propose rien de réellement original, enfin en apparence du moins. Il est vrai que, sans être un fan boy pour autant, je ne sais pas ce qu'aurait donné ce film avec un autre réalisateur. Toute l'originalité et l'inventivité passe ici par la mise en scène et notamment avec les effets spéciaux, plutôt novateurs pour l'époque. Même s'ils ont évidemment vieillis aujourd'hui, cela ne nous empêche pas d'apprécier correctement les scènes dans lesquelles ils sont utilisés, notamment celle avec la pluie ou avec le chewing-gum, et puis cela rajoute en plus un certain côté nostalgique de ce genre de film des années 90. Même si le scénario n'est dans le fond pas terrible, on ne s'ennuie pas pour autant car le tout est assez bien rythmé et puis les aventures du personnage principal sont assez plaisantes à suivre. En ce qui concerne les acteurs, nous avons Chevy Chase, Daryl Hannah et Sam Neill dans les rôles principaux qui jouent très bien. "Les Aventures d'un homme invisible" est donc dans l'ensemble plutôt bon, sans en être transcendant pour autant.
John Carpenter est chargé en 1992 par l'acteur et humoriste Chevy Chase de réaliser "Les Aventures d'un Homme Invisible" pour relancer sa carrière, le premier film ou il introduira des effets numériques. C'est l'histoire de Nick Halloway (Chevy Chase), qui après un accident dans un institut scientifique devient entièrement invisible, il sera pourchassé par un agent de la CIA (Sam Neill) tout en cherchant a retrouver Alice (Daryl Hannah), la femme dont il est tombé amoureux. Il faut déjà savoir que le scénario et la musique ne sont pas de Big John, il n'a d'ailleurs pas eu véritablement mainmise sur la réalisation. L'histoire est plutôt bonne, quoi qu'un peu abracadabrantesque et les acteurs sont assez convaincants (on a même un certain plaisir a admirer la ravissante Daryl Hannah, alors au sommet de sa beauté). Les effets spéciaux sont extrêmement novateurs pour l'époque et la mise en scène en joue astucieusement, certaines scènes sont également très drôles. On passe un bon moment, c'est un bon divertissement mais la réflexion existentialiste du personnage n'est pas assez poussée scénaristiquement à mon sens, privilégiant l'action et les scènes parfois un peu gratuites. Le final est extrêmement décevant voir complément absurde, comme si le scénariste avait eu la flemme de correctement conclure son histoire. Au final ce film est plutôt plaisant a voir et a un certain charme, mais on constate tout de même des défauts dans l'écriture avec une réalisation tombant souvent dans la facilité.
Oubliez les thèmes musicaux minimalistes composés par le réalisateur lui-même, les huis-clos, la réalisation épurée, les personnages ambigus, on est dans un pur cinéma hollywoodien bien commercial qui n'a d'autres buts que de faire du pognon pour les producteurs (là ça a pas marché !!!) et de divertir sans prise de tête pour le public. Sur ce dernier point, si on oublie totalement que c'est John Carpenter, le cinéaste de très grands films comme "The Thing" ou "New York 1997", qui est derrière la caméra et qu'on est dans une humeur indulgente, "Les Aventures d'un homme invisible" est réussi sans être grandiose et surtout grâce à Chevy Chase, à très bons effets spéciaux et à une bonne pointe d'humour. Mais dans le registre "homme invisible", je préfère très très largement tout de même le cyniquement hilarant chef d'oeuvre de James Whale "L'Homme invisible"...
A quelques années d’écarts John Carpenter puis Paul Verhoeven ont fait une variation sur le thème de l’homme invisible. Franchement j’ai préféré la seconde. L’homme invisible de Carpenter qui refait ici un film de studio est justement trop grand public, trop gentil à mon goût. Alors que Verhoeven scrute le mal qui sommeil en chaque individu et qui va se libérer quand l’invisibilité lui procure l’impunité, dans le film de Carpenter le héros lui souffre de son invisibilité. J’y ai vu la critique du culte de la célébrité dont on a eu les prémisses dans les années 90 la scène la plus réussie à mon sens est celle où le héros se rêve en personne sur laquelle tout le monde se retourne, que tout le monde admire. Seulement s’il veut lorgner vers la comédie se film n’est pas vraiment drôle, il bénéficie cependant d’un Sam Neil qui s’éclate à jouer les méchants en jouant vraiment sur son regard inquiétant. C’est divertissant mais tout juste.
Un grand classique méconnu de Carpenter. Dans le même registre il surpasse allégrement le trop expérimental Hollow Man du hollandais Violent. J'ai aimé ce film pour la justesse de l'interprétation de son méchant, un grand Sam Neil, trop absent du cinéma, et pour son histoire efficace et soignée de par sa réalisation. Les FX de l'époque étaient vraiment détonnant pour du 1993 !
Daryl Hannah, femme fatale et attachante, aurait volé mon coeur si je l'avais vu au cinéma à l'époque. Ce film montre à tous le grand potentiel Hollywoodien de Mr C, s'il en était pour en douter.
A voir avec un regard neuf sur l'oeuvre de l'homme transparent.
J'ai bien aimé ce film. D'abord, j'ai trouvé le personnage principal sympathique. C'est tout simplement un personnage qui n'a pas vraiment de traits saillant, qui n'est pas tourmenté, n'est pas franchement charismatique non plus, n'est pas non plus un génie mais pas bête non plus (je dirais qu'il est d'une intelligence légèrement supérieure à la moyenne), a un comportement cohérent et normal dans ces circonstances (il essaie de s'adapter à sa nouvelle situation du mieux qu'il le peut). Il a entre trente et quarante ans (plus proche de quarante ans), n'est pas franchement beau ni laid non plus, a une bonne situation professionnelle mais n'est pas non plus dans une situation mirifique. Il a quelques amis.. Bref, un cadre californien standard, auquel à mon avis beaucoup de monde peut s'identifier et qui, comme il le dit d'ailleurs lui-même, déjà relativement invisible aux yeux de la société (ce n'est ni une star ni un marginal)..C'est malheureusement le genre de personnage qui n'est pas très à la mode par les temps qui courent, et j'ai trouvé ça assez rafraîchissant d'en voir un au centre de l'histoire. Deuxièmement, la voix-off ce ce personnage, qui raconte son histoire, rajoute encore un peu à la sympathie qu'on peut éprouver envers ce personnage (ça permet une certaine connivence). Enfin, le film est très cohérent, non seulement de par les réactions (plausibles) du personnage mais aussi par un souci apporté au détail (par exemple, les vêtements qu'il porte qui sont eux aussi invisibles, ou encore le fait de tenir compte de la nourriture ingérée qui elle n'est pas invisible...); le film ne propose pas un rythme endiablé mais n'est jamais ennuyeux et est plutôt très centré sur les aventures de quelqu'un qui n'avait jamais rien demandé à personne et qui soit d'adapter vaille que vaille à la situation...Donc une très bonne série B, un film qui mériterait d’être un peu plus connu...
Initialement prévu pour Ivan Reitman, cette nouvelle monture revient à John Carpenter qui retrouvait le monde des studios. Hélas il se heurta encore une fois à ceux-ci et à Chevy Chase. Vedette comique mais aussi rongé par un égo sur-dimensionné , il se heurta à son réalisateur pour un film qui est toujours à la limite du one-man-show insupportable allant à l'encontre même du principe de l'invisibilité. Cependant, ces contraintes ont permis à Carpenter de multiplier les idées de mises en scènes sur le principe même d'invisibilité. C'est d'ailleurs ce qui transcende le film et sauve un scénario peu recherché à la psychologie sommaire uniquement destiné à être un véhicule promo pour Chase.
Venant de John Carpenter j'attendais beaucoup de ce film, et il m'a (un peu) déçu. Le ton humoristique qui traverse tout le film n'est pas mauvais, mais l'histoire aurait été meilleure si elle avait été plus sombre. Après, en lisant certains commentaires, il semblerait que Big John n'est pas eu les mains totalement libre sur ce projet. On lui pardonne donc, un bon divertissement malgré tout.
Les Aventures d'un homme invisible n'est pas un Carpenter très marquant sauf au niveau des effets spéciaux qui tiennent encore la route de nos jours, Les Aventures d'un homme invisible fait parties des quelques films commerciaux de Carpenter (il me semble que d'ailleurs qu'il ne l'aime pas trop et ce fut je crois un échec au box office). Carpenter s'approprie le thème riche de l'homme invisible dans ce film sympa mais assez moyen faute sans doute de l'absence de la touche de dérision habituelle du réalisateur et si les séquences avec l'homme invisible sont réussies par contre les moments d'action n'ont rien de spectaculaire et la love-story manque d'émotion mais Chevy Chase apporte de l'humour à jouant en l'Homme invisible. C'est un Carpenter mineur mais ça reste un film divertissant à voir.
Comme dit auparavant, un film très différent des autres Carpenter. Ici tout est pris à la dérision. Un film mineur dans sa filmographie, mais un bon divertissement néanmoins.