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Melissa Zka
38 abonnés
485 critiques
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2,5
Publiée le 21 novembre 2015
Beaucoup de longueurs dans ce film ce qui fait que l'on a tendance à s'ennuyer souvent. Par ailleurs la réalisation de Carpenter laisse à désirer.En effet on l'a connu meilleur dans ses réalisations. Le casting non plus n'est pas extraordinaire ce qui n'améliore pas le film. Bref j'ai vu ce film une fois je ne crois pas que je le regarderai de sitôt.Un film à voir en passant mais sans plus.
Loin, très loin de ses habituels films fantastiques, Les aventures d'un homme invisible dévoile une nouvelle facette pour John Carpenter, d'ordinaire nihiliste et plus porté vers les frissons mêlés à l'hémoglobine. On le découvre ici dans un contexte moins violent voire plus familial, cette relecture moderne du thème de l'homme invisible étant pour le réalisateur l'occasion de proposer autre chose que le fantastique horrifique, genre qu'il prédominait jusqu'alors. Il n'occupe d'ailleurs ici que le poste de réalisateur, laissant la musique et le scénario (celui-ci étant par ailleurs tiré d'un roman jamais sorti dans nos contrées) à d'autres. Dans le rôle-titre, le comique Chevy Chase, peu connu en France mais adulé Outre-Atlantique. Habitué donc aux rôles de losers maladroits, Chase est parfait dans la peau de cet homme insignifiant aux yeux des gens qui, du jour au lendemain, devient véritablement invisible. Et si c'est l'occasion pour l'acteur d'être plus convainquant et moins pittoresque, c'est également l'occasion pour John Carpenter de nous dévoiler sa facette la plus drôle. En effet, muni d'effets visuels au top, le réalisateur nous offre une palette de scènes truquées du plus bel effet. Mélangeant trucages old school et images de synthèses bluffantes, le résultat de cet homme invisible va du classique (un simple manteau vadrouillant) au plus déjanté (on voit la fumée à travers ses poumons, tout comme la nourriture et le vomi). On se prend donc immédiatement d'affection pour ce pauvre homme incompris, seul, pourchassé par une équipe secrète de la CIA menée par un Sam Neill aussi sympathique que terrifiant, et trouvant finalement l'amour et la compassion auprès de la toujours aussi sublime Daryl Hannah. Avec son rythme effréné, son scénario certes classique mais bien mené et ses passages humoristiques teintés d'un hommage certain pour L'homme invisible de James Whale, Les aventures d'un homme invisible est l'un des longs-métrages les moins connus de John Carpenter, se classant à part dans sa filmographie de par son ton radicalement gentillet. Reste tout de même un excellent divertissement, bien mené et trépidant, débordant d'effets spéciaux encore aujourd'hui surprenants.
Divertissement qui se regarde sans déplaisir mais qui contraste avec le reste de la filmographie de John Carpenter tant on est loin du nihilisme et du radicalisme de l'auteur de New York 1997 et de Invasion Los Angeles. Qu'il fasse de son personnage principal un financier plein aux as membre d'un club privé est tout aussi surprenant. De sa part, on aurait pu s'attendre à une lecture plus proche de l'original et du mythe de Gygès rapporté par Platon qui l'a inspiré et qui décrit un personnage bien plus ambigu dans sa façon d'utiliser son pouvoir. C'est ce que fera Paul Verhoeven, autre cinéaste subversir, dans l'inégal mais interessant Hollow Man. Ces réserves faites, le film reste une honorable comédie fantastique dont les trucages résistent plutôt bien au temps.
Les années 90 arrivent, et Carpenter diversifie de plus en plus les histoires qu'ils porte à l'écran. Loin des horreurs de l'inconnu et des mystères de l'espace, "Memoirs of an Invisible Man" est un bon divertissement familial qui mêle sympathiquement humour, aventure, et romance. Les pirouettes techniques pour rendre crédible l'invisibilité sont très bien exécutés, et la narration bien organisée. Il est dommage que Chevy Chase (alias Nick Halloway, notez le fin jeu de mots...) se soit emporté dans ses multitudes caprices de star qui lui vaudront par la suite une mise au ban par les réalisateurs de talents, et une relégation immédiate et indéfinie aux petites comédies sans envergures, ni grandes distributions. La demi étoile en plus pour le souvenir d'enfance!
Une vision originale de l'homme invisible, avec aux manettes un Carpenter particulièrement sage. Toutefois, le brillant metteur en scène n'en oublie pas pour autant son savoir faire. Car il nous offre ici un film intelligent, assez sensible, avec des aventures particulièrement originales et intéressantes. De plus, les acteurs sont eux aussi au rendez vous. Pas mal du tout.
Bon, "Les aventures d'un homme invisible" n'est en aucun cas un chef-d'œuvre. Je dirais même que c'est le genre de films qu'on ne voit qu'une fois et qu'on ne revoit plus jamais. Mais la raison à cela, c'est qu'on a vu un divertissement sympathique, sans prétention, correctement interprété, et qu'on ne voudrait gâcher ce souvenir. Car hormis l'aspect série B et le côté un tantinet naïf du film, ça reste très correct: effets spéciaux réussis, humour plein de fraicheur et pas grotesque du tout, mise en scène assez sobre, le scénario se tient, personnages auxquels on s'identifie facilement... Si ce n'est la fin, ratée, on passe un bon moment devant ce divertissement certes pas exceptionnel ni original, mais pas désagréable pour autant.
Pas forcément le meilleur Carpenter mais c'est un des films qui dénote le plus de son style habituel. Carpenter traite le mythe de l'homme invisible avec légerté et humour. bref un bon petit film distrayant et sans prétention, en totu cas beaucoup plus intéressant que ses films récents (ghosts of mars & vampires)
Quand on voit la filmographie de John Carpenter, « Les aventures d’un homme invisible » est un film sympathique à la portée de toute la famille. C’est rare pour ne pas dire unique. Je préfère rester prudent car je ne connais pas tout d’un des maîtres de l’horreur, fantastique et Science-fiction. Pour en revenir à celui-ci, il est gentillet, manque un peu d’épaisseur mais se laisse voir très volontiers. La voix-off qui narre son aventure a des accents de films noirs des années 50. J’aurais aimé plus d’audace, plus de suspens, plus de malaise. Dommage. Pourquoi dommage ? John Carpenter a le droit de se soucier des enfants.
Sans doute le film le plus gentillet et le plus hollywoodien de John Carpenter. J'ai été un brin deçu car il n'a pas conservé son style pour ce film. On a droit à une happy end bon d'accord pas vraiment mais moi je trouve et puis l'ambiance est plutôt sympathique. Mais le film reste extrêmement bon! Des effets spéciaux inouïes! vraiment super bien faits pour l'époque. Après 15 ans, je trouve qu'Hollow Man n'a vraiment rien inventé! L'humour est vraiment renversant, super drôle. Carpenter s'est vraiment appliqué mais son film reste super accessible. Et c'est pas dans son habitude mais ma foi on va pas le blâmer car le film est vraiment super bien foutu! Et Darryl Hannah, wouah super sexy!
Un Carpenter mineur, pas forcément mauvais, mais en tout cas pas terriblement passionnant. La présence de Sam Neil en méchant apporte au film un plus non négligeable.
L'invisibilité est tres dur a retranscrire sur grand ecran. John Carpenter (dans un domaine plus leger que d'habitude) sans sort au la main grace a des trouvaille scenaristique et visuel ( super effet speciaux). Les acteurs sont a la fois drole et touchant. Le film n'en oublie pas non plus le suspence et l'action. Un film donc parfait de bout en bout. Pour tout les amateurs du genre et pour fois même des autres.
Un petit film fantastique vintage avec une narration originale et de l'humour qui nous rappelle comment les bruiteurs aimaient à l'époque rater leur prestation en nous faisant des bruits de pas grotesques et beaucoup trop fort. Le bruit de pas dans ce film c'est aussi présent que la musique et les acteurs. Depuis que les bruiteurs ne sont plus payés aux nombre de bruit de pas exagérément sonores la qualité des films a fait des progrès.
Cest mon deuxième Carpenter et cest encore plus plaisant que le premier ! Ce film est vraiment bien vu, il fallait y penser à cet accident nucléaire qui a irradié Nick Halloway et la transformer en homme invisible. Ce phénomène fait comprendre à Nick ce que manigence les scientifiques du laboratoire où il travaille. Nick Halloway est en danger car létat dans lesquel il est devenu pourrait être appris par tout le pays, la police essaie donc de léliminer pour que son invisiblité reste secrète. John Carpenter réussit un film qui semble très réaliste, la première scène où Nick mâche son chewing gum est vraiment bien faite. Il en est de même pour le passage où il fume et que son poumon se remplit de fumée. Ce film nest absolument pas connu mais pourtant il le mériterait ! Je me demande bien comment ils ont fait pour rendre son invisibilité aussi crédible, les scènes où il se voit dans la glace, les scènes de poursuites où il se déshabille, lorsquil enlève les bandes de son crâne et quil ny a rien en dessous. Ce qui est le plus drôle cest que même lui ne se voit pas, il ne voit pas ses mains. Pas très pratique pour manger ! Carpenter montre des choses que tout le monde rêve, être invisible pendant quelques temps cela doit être pratique. On peut écouter ce que disent des amis sur vous car ils ne savent pas que vous êtes là, on peut voler sans problème, on peut faire peur aux gens. Mais bon il y a aussi beaucoup de points négatifs, tout le monde nous ignore, il faut faire attention quand on traverse la rue car personne ne nous voit, au final être normal est surement préférable. Carpenter fait dun film, un rêve denfant, cest bien fait, marrant, étonnant. En plus de ça, la présence de Darryl Hannah plaira à bons nombres dentre vous ! Un film qui se laisse regarder et qui est un bon divertissement.
Dans les années 80, Chevy Chase était un comique très en vogue aux Etats-Unis. Souhaitant s'orienter vers un rôle plus dramatique, l'acteur impulsa le développement d'une intrigue semi-sérieuse autour d'un homme invisible. L'ensemble pris finalement forme en 1992, sous la direction de John Carpenter... pour un résultat qui déçut à l'époque. Mal aimé par la critique, bide au box office, début de la fin de carrière pour Chase et Carpenter : "Memoirs of an Invisible Man" ne jouit pas d'une grande renommée ! Sans compter un tournage réputé houleux (relations compliquées entre le réalisateur et le tandem principal, Chase supportant en prime assez mal un lourd maquillage en plein été...). Mais que vaut en réalité le film ? Tout d'abord, les amateurs du cinéma de John Carpenter seront sans doute désenchantés, car on n'y retrouve absolument pas la patte du réalisateur. Que ce soit dans les thèmes abordés, la mise en scène (à part peut-être quelques plans larges ?), ou la musique, "Memoirs of an Invisible Man" n'a rien d'un Carpenter. Pour autant, bien que relativement impersonnel, le film n'est pas sans qualité. En effet, la manière d'aborder l'invisibilité est intéressante, mélangeant certaines scènes purement comiques avec un côté plus torturé vis-à-vis du héros, homme solitaire de base, qui se retrouve ici acculé et pourchassé par de sinistres agents gouvernementaux. A ce niveau, Chevy Chase est plutôt convaincant, et exprime son talent comique grâce à une pirouette (économique ou égocentrique ?) de mise en scène : son corps demeure visible à l'occasion, uniquement pour les yeux du spectateur. Daryl Hannah est en revanche un peu en retrait, et c'est surtout Sam Neill que l'on repère en assassin de la CIA retord et expéditif. Carpenter semble s'être mieux entendu avec ce dernier, l'engageant dans son film suivant ! A défaut d'avoir le droit au synthé de Carpenter, le film bénéficie d'une BO signée Shirley Walker, avec un bon thème principal. Il offre également des effets visuels de très bon niveau pour l'époque, et plusieurs scènes assez réussies. Ainsi, "Memoirs of an Invisible Man" est incontestablement un Carpenter mineur, mais reste un film de science fiction tout à fait correct.