Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
chrischambers86
13 706 abonnés
12 423 critiques
Suivre son activité
5,0
Publiée le 6 octobre 2019
Premier long sur les annèes sida où l'on ressent l'urgence de son auteur de faire ce film là. "Les nuits fauves" est une oeuvre bouillonnante de vie et d'ènergie avec deux rèvèlations, deux noms qui s'imposent et qu'on oubliera jamais : Cyril Collard & Romane Bohringer, deux enfants terribles de toute une gènèration, amoureux, dèchirès et follement romantiques! Le film èmotion de 1992 et un style qui tèmoigne d'une libertè et d'une vitalitè rares, tournant le dos à priori esthètiques, mèlangeant les courants et les genres! La mise en scène de Collard est absolument stupèfiante! Sa mort en 1993 laisse un vide car très vite le public avait ètè conquis par la sincèritè et le brio du rèalisateur-acteur! Triomphe mèritè aux Cèsars et des souvenirs gravès à jamais dans ma mèmoire! C'est cru, brutal et vrai! 5* haut la main...
C’est en fait uniquement pour son écriture autobiographique que Les nuits fauves a su s’imposer, au début des années 90, comme un témoignage poignant de l’émergence de l’épidémie du Sida au sein de la communauté homosexuelle. En effet Cyril Collard, acteur-réalisateur mais aussi auteur du livre qu’il auto-adapte, a succombé à la tristement célèbre maladie sexuellement transmissible quelques jours à peine après avoir été multi-récompensé à la cérémonie des Césars, garantissant ainsi le capital dramatique de son film. Pourtant, le scénario de cette chronique filmée de façon désordonnée (aucun effort sur la photographie ni la mise en scène et montage trop elliptique pour creuser les personnages) et dont les deux principaux personnages, incarnés par Collard et la jeune révélation Romane Bohringer, ne sont que des individus qui s’avèrent fort détestables (lui de par son nombrilisme, elle à cause de ses crises d’hystérie), n’a rien de fondamentalement émouvant ni d’original. Avec un minimum de recul, on peut même y voir une accumulation de clichés nauséabonds sur les homosexuels qui apparaissent au final comme des créatures nocturnes libidineuses aux pratiques sexuelles avilissantes (polygamie, orgie et sadomasochisme) et surtout comme les diffuseurs sans culpabilité d’un virus mortel.
Déchéance est le maître-mot de ce film. Du coup, le plaisir du spectateur est en réduit à la portion congrue. Voir un homme se jeter à corps perdu dans le vice et le stupre, se quereller sans cesse avec son entourage et hurler de temps à autre qu’il veut vivre, c’est pas très fun. L’absence de scénario n’arrange rien. On passe d’une scène à une autre sans comprendre pourquoi. Pour un film de 2h, c’est gênant. Un film coup de poing ? Oui, dans le sens où le héros mène une vie de dépravé et car il réalise des choix révoltants. En revanche, il est étonnant de constater combien « Les nuits fauves » caressent les préjugés dans le sens du poil. Le film accrédite la thèse selon laquelle les séropositifs sont tous des pédérastes drogués, errant tels des ombres dans la nuit urbaine, menaçant les honnêtes passants de les contaminer par le simple contact avec le redouté liquide écarlate. On peut difficilement faire mieux. Et c’est peut-être la plus grande déception du film. Une œuvre qui se veut choquante, histoire de remuer les bonnes consciences bourgeoises, mais qui finalement renforce les topos collectifs. Malgré lui bien sûr, ce qui encore plus navrant.
En 1992, Cyril Collard réalise un film assez poignant, bien que plutôt moyen formellement. Il faut reconnaître que l'interprétation est assez exceptionnelle ( notamment Romane Bohringer, qui a reçu le césar du meilleur espoir féminin pour sa prestation. Cela dit, son personnage respire l'hystérie, et cela est purement insupportable par moments... ) mais je trouve que Les Nuits Fauves possède un caractère relativement nunuche, en dépit de la sincérité avec laquelle Cyril Collard entreprend la réalisation de son film : en effet, l'acteur - auteur - réalisateur adapte son propre roman s'inspirant d'un sujet grave le concernant ( l'arrivée du virus du SIDA dans les années 1980 ). Mais là où un Johnatan Demme ( Philadelphia ) et un André Téchiné ( avec un film comme Les Témoins ) parviennent à nous émouvoir sans tomber dans la sensiblerie, Collard ne parvient pas à éviter le piège du misérabilisme ( et à mon avis, le jeu de Romane Bohringer y est pour beaucoup, bien que magistral paradoxalement ). On reconnaît, malgré la pauvreté formelle des Nuits Fauves ( montage injustement encensé, photographie sans âme...), que le jeune cinéaste connaît son sujet, et qu'il mérita symboliquement et à titre posthume son césar de la meilleur première oeuvre en 1993. A voir.
Un film touchant, en partie grâce au contexte dans lequel ce film est sorti (la mort de Cyril Collard). Filmé un peu l'arrache, "les nuits fauves", n'en reste pas moins magnifique. Le coté "poète écorché vif", m'a parfois fait penser aux personnages des films de Leos Carax. Dommage que cette douce mélancolie se transforme dans la dernière demi-heure, par une crise d'hystérie discontinue particulièrement agaçante.
En toute franchise, si ce film n'avait pas été le seul long-métrage réalisé, scénarisé et interprété par un sérépositif qui jetait ses derniers feux dans cette entreprise, il serait tombé aux oubliettes. Il y a un sujet très fort à savoir le SIDA, ou plutôt la vie d'un homme atteint de cette maladie, qui est pris par un aspect a-priori intéressant : au lieu de se morfondre, vivre intensément ses derniers instants. Tout d'abord, j'ai beau être aussi natif du 19 décembre, j'ai du mal à comprendre en quoi faire l'amour, tout en sachant qu'on est séropositif, sans préservatif et sans prévenir son partenaire est un acte de force ou d'amour ou de je-ne-sais-quoi... Je suis peut-être trop terre-à-terre mais je n'arrive du tout à comprendre le point de vue de Cyril Collard que je trouve scandaleux pour ne pas dire criminel. Ensuite pour vraiment en revenir au film, la structure est dérangeante. Le réalisateur manie pendant deux heures l'ellipse n'importe comment et on passe d'une scène à l'autre sans savoir pourquoi. On sacrifie ainsi totalement la consistance des personnages qui ont l'air de passer leur temps à se disputer et aussi la profondeur émotionnelle que l'on pouvait tirer d'un tel sujet. Vous comprendrez que pour moi ce film n'a absolument rien d'une grande oeuvre ou d'un quelconque film culte.
Un film déchirant et désabusé, très dur, véritable cri de douleur, de colère. Une mise en scène nerveuse, à l'image de son auteur parti trop vite. Le film choc sur les années sida !
Les nuits fauves est un film difficile, né d'une maladie qui implose dans la mise en scène par son absence, sa représentation abstraite et secondaire. La passion dévastatrice qui lie Laura et Jean nous plonge dans un tourbillon charnel, plein d'ardeur, de masochisme, de destruction et de souffrance, toujours soigné par un réalisme et difficile à encaisser quand on connaît la vérité sur Cyril Collard. Je ne le connaissais pas, mais au-delà d'être un réalisateur brut et talentueux, il est un acteur au charisme troublant. Son regard, son allure, son sourire, ses traits, tout est propice à créer un trouble. Romane Bohringer est parfaite lorsqu'elle campe avec vivacité cette sauvage amoureuse et ingénue. Finalement, Les Nuits Fauves n'a rien de divertissant, il est juste l'expression d'une souffrance qui cherche à s'élever au-delà de ses propres limites, et qui sort de son silence à coups de cris, de coups de poing et de passion.
Une des œuvres majeures du cinéma français de la fin du XXe siècle. Non seulement pour son scénario tendu, violent, parfois épique, cruellement romantique, mais également pour sa forme, sa mise en scène exceptionnelle, aussi urgente que son thème, rythmée et inventive, sur le fil du rasoir, rehaussée par un montage aux petits oignons. Un film culte pour toute une génération.
une mise en scène pas génial pour ne pas dire moche une grosse claque dans la gueule et pas de celle qui fait plaisir. romane bohringer une performance a en pleurer et son personnage est jeune, passionné excusable presque mais lui ... quel con. le mec dans la trentaine qui ne prévient même pas une gamine qu'il est atteint du sida et il se décide après mainte et mainte rapport à lui avoué et il dit qu'il l'aime ? la scène du do-mac avec la mère de laura prouve bien a quel point c'est un gamin attardé, je dit pas qu'il doit renié ou chialé sur ce qu'il lui arrive il a raison et c'est admirable de vivre sa vie a fond mais pas de mettre en danger la vie d'autres personnes enfin la c'est surtout la question de sa bisexualité ou il nargue totalement par pure provocation la mère alors que elle ne veut que le bien de son enfant et encore elle est plutôt laxiste sur les bords puisqu'elle la laisse faire ce qu'elle veut. un petit con de bourgeois prétentieux pensent tout connaitre mieux que tout le monde il essaye de démontré sa supériorité sur les autres voila se que je voit chez se type narcissique et égocentrique, bien évidemment je compatis avec ce qu'il lui arrive sa doit être dure du jour au lendemain d'apprendre une telle nouvelle mais je comprends pas son raisonnement. ce qu'il lui est arrivé est bien triste paix a son âme mais le fait même dans faire un film aussi intéressant soit-il quel est le massage ? il y a une utilité oui, une certaine beauté également mais le point de vue de cyril collard est assez révoltant. j'ai eu une boule au ventre tout le long de cette histoire sa ma touché au fond de moi-même une grosse claque dans la gueule et celle-la j'aime beaucoup.
Ce n'est pas parce qu'un film est probablement destiné à choquer qu'il ne rend pas son message acceptable ni même intéressant. Beaucoup de gens peuvent être facilement influencés par de tels contenus. Quelle que soit la passion, il n'y a aucune excuse pour afficher un comportement aussi destructeur et autodestructeur que notre héros dans ce film. Il est également tordu de faire croire aux spectateurs qu'il y a de l'amour entre Jean et Laura dans cette histoire, alors que la luxure et le seul mot pour décrire leurs relations. Le film entier est presque comme une excuse boiteuse pour des scènes controversées. Les performances "fortes" des acteurs principaux ne peuvent rien faire pour racheter leurs rôles et ce qu'on pourrait appeler un "scénario". Les Nuits Fauves ce n'est que controverse et aucune idée...dire que j'ai perdu deux heures de ma journée à regarder ce film...
S'il n'y avait pas eu le drame humain vécu par son réalisateur, ce film serait sans doute devenu une référence du ridicule. Outre une fascination pour le sordide, le film accumule les maladresses pour tenter de faire passer un message pompeux et prétentieux sur la vie et l'amour. Or il ne s'agit que d'une quête désespérément egoïste d'un personnage à la dérive. Pourtant c'est dans ces maladresses que le film est sans doute le moins inintéressant. En voulant appuyer naïvement un discours à la limite de l'idéologie la plus totalitaire, elles dévoilent involontairement l'authenticité refoulée du réalisateur. Reste que c'est ce discours, et non un film, qui a été récompensé par une académie des Césars qui, une fois encore, s'est fait une idée bien étrange du cinéma.
Un film coup de poing. Cyril COLLARD était au cinéma ce que fut Arthur RIMBAUD à la poésie, en étant peut-être moins prolifique, mais avec la même sensibilité à fleur de peau !
Cyril Collard a eu le mérite de parler de la bisexualité et du sida, et des difficultés à vivre ces deux conditions, avec extrêmement de réalisme. Un réalisme ancré dans la vraie vie, criant de vérité, et non pas une simple adaptation de roman au cinéma. "Les nuits fauves" est une oeuvre forte et atypique, largement autobiographique, dans laquelle Romane Bohringer s'est visiblement investie avec beaucoup de générosité. Elle y joue de fait avec ses tripes une jeune héroïne folle amoureuse, dont l'amour exclusif la conduira à l'obsession et à l'hystérie. Drame de cette passion impossible à vivre, déchirante. Et pourtant le message du film est un message d'espoir, que Cyril Collard a transmis avec un formidable amour de la vie.
Typique d'un succès français préfabriqué plaisant aux pseudos intellectuels et autres universitaires déjà gaucho. Bref quand on encense un navet lourd à cause de la mort de son réalisateur, c'est peut être dur à lire pour vous, mais celà traduit la tendance "prise de tête" montante des années 90, colportés par canal + et compagnie....