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elbandito
343 abonnés
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1,0
Publiée le 29 septembre 2006
Une très belle distribution d'acteurs pour ce film de Nicole Garcia qui offre une vision intéressante du comportement d'hommes à un moment-clé de leur vie. Toutefois le manque de rythme, la désesparante platitude des dialogues, l'ambiance monotone et grisâtre de cette ville de Normandie rendent l'ensemble plutôt décevant, à l'image du jeune Charlie, élément moteur du film mais dont le texte est limité à une trentaine de mots.
Un drame choral narcissique,qui insupporte par son éloignement des réalités de la vie.Nicole Garcia délivre un objet froid comme un glaçon,avec des tranches de vie trop communes.Ses 4 portraits d'hommes en crise manquent de nuances,d'un point de vue un peu moins uniforme."Selon Charlie"(2006),c'est une certaine vision du cinéma d'auteur en vase clos:froid,distancié,donneur de leçons.Au milieu de tout ça,Vincent Lindon,Benoit Magimel,Jean-Pierre Bacri et Benoît Poelvoorde ne peuvent rien faire de plus,si ce n'est assister au naufrage.
Prétentieux et chiant. Scénario nul, dialogues inexistants, acteurs médiocres (hormis Magimel, qui est un acteur excellent, et qui, malheureusement, ne joue que dans des navets), musique ennuyeuse... C'est tout ce que je déteste dans ce cinéma français, nombriliste, genre "Waaah je fais un film avec plusieurs histoires sans lien, c'est d'avant-garde". Hé bien, non, chère Nicole Garcia : c'est juste mauvais.
On ne peut nier la tonalité plutôt sombre du film. Et pour cause, c'est un récit sur la solitude. NG filme avec un certain tragique qui accentue encore plus l'enfermement des personnages. Symboliquement, le chercheur qui trouve ses ossements au milieu de nulle part est un indice fondamental. Tendre et touchant.
Les personnages sont tous entremêlés et les situations aussi. A tel point qu'on a du mal à comprendre qui est qui, et qui fait quoi par rapport à qui.Très long et ennuyeux à la limite du prétentieux!
Nicole Garcia aime les films chorals où les destins s’entrechoquent un peu à la manière du grand Robert Altman. Le problème est que suivre simultanément plusieurs histoires est un exercice parfois difficile qui heureusement trouve souvent sa récompense dans le dernier quart du métrage quand les fils jusqu’alors distendus se nouent. Hors ici tout paraît un peu artificiel comme si chacun jouait sa partition sa ns aucun réel fil conducteur pour guider ses pas. Du coup, tout le monde s’emmêle un peu les pinceaux dans cette intrigue nébuleuse qui contribue à faire déjouer les acteurs confirmés que sont Vincent Lindon et Benoît Magimel qui se contentent de nous envoyer un air connu. Seul Jean-Pierre Bacri, en maire un peu revenu de tout parvient à nous arracher un sourire par ici, une petite larme par là. Une occasion loupée pour Nicole Garcia qui a dû regretter d’avoir mal utilisé un casting plein de promesses.
Après avoir été hué à Cannes puis remonté en urgence par Nicole Garcia, "Selon Charlie" reste un film en demi-teinte qui attire le spectateur par son alléchante distribution mais qui déçoit par sa mise en scène austère et son scénario rapiécé. Pourtant, le film démarre plutôt bien avec une présentation travaillée des différents protagonistes, quelques scènes franchement amusantes essentiellement dues au personnage du maire (voir son discours avec le poème d'Apollinaire) et l'amorce de plusieurs intrigues potentiellement intéressantes. Et c'est là où le bât blesse : la quasi-totalité des histoires développées est gâchée par un traitement qui oscille entre le mollasson et l'insignifiant. Ainsi, le rôle du dépressif (Benoit Poelvoorde pas mauvais mais bien mieux utilisé dans "Entre ses mains") ne trouve jamais le bon ton entre tragique et comique, le personnage du maire (Jean-Pierre Bacri amusant) s'effrite tout au long du film pour devenir franchement inintéressant, le père adultérin (Vincent Lindon qui fait du Vincent Lindon) a déjà été beaucoup trop vu au cinéma, le gamin Charlie (Ferdinand Martin très moyen), témoin involontaire de l'ensemble des histoires (un parti-pris scénaristique qui fait plus artifice rajouté à la dernière minute) ressemble davantage à un attardé mental qu'à un ado perturbé... La seule intrigue valable reste celle du prof de collège (Benoit Magimel parfait) ayant sacrifié sa carrière de scientifique et voit le retour triomphal de son ancien collègue devenu un chercheur renommé (Patrick Pineau dont le déficit de notoriété ne sera pas comblé par ce film). Ces retrouvailles, où se mêlent amitié et rivalité (et qui permettront au prof de comprendre qu'il n'est pas le looser qu'il croit), devaient d'ailleurs être à l'origine l'unique histoire du film (les autres intrigues étant venues se greffer par la suite) ce qui explique le soin apporté par la réalisatrice. C'est malheureusement trop peu pour sauver le film...
Selon charlie n’est pas un film très réussi de Nicole Garcia. La mise en scène est académique, le scénario reste très plat et pas très travaillé, je n’ai pas accroché à l’histoire etc… Les acteurs comme Jean-Pierre Bacri, Vincent Lindon ou encore Benoît Magimel sont cependant convaincants dans leurs rôles.
Un casting quatre étoiles pour un film médiocre. Certainement trop ambitieux et trop dense, le scénario est un capharnaüm difficile à suivre. Le film aurait gagné à s'affranchir de quelques personnages.
Actrice et réalisatrice pourtantparticulièrement douée, Nicole Garcia semble s'être bien loupée ici. Car même si l'ensemble n'est pas catastrophique, il est tout de même bien pauvre, la faute surtout à un scénario qui tourne en rond et qui semble être assez vain, et à des personnages sans profondeur ni réel intérêt. Les dialogues sont superficiels et on s'ennuie à plusieurs reprises, restant seulement à quelques scènes un peu plus sensibles. Coté interprétation, c'est également au mieux inégal, la direction d'acteurs ayant apparemment été approximatifs (Bacri, Lindon, Pineau passables, Magimel à coté de la plaque, tout comme le jeune Ferdinanrd Martin, complètement ailleurs, le meilleur est Benoit Poelvoorde, plutot pas mal). Vous l'aurez compris, selon Charlie n'est pas catastrophique. Mais simplement raté.
Selon Charlie, énorme déception de la part de Nicole Garcia, quoique je n'en attendais pas énormément. C'est donc par un après midi pluvieux que je pousse les portes du jardin secret de ces hommes que la réalisatrice aime tant filmer. Mon Dieu, que ce film est navrant ! Pourtant, avec un tel casting, on s'attendait à quelquechose de correct, mais le scénario est inexistant, là où des connexions devraient exister il n'y a que du vent, on ne sait rien au final des motivations des différents personnage. Long, lent, sans surprise, sans intérêt, vide...Les mots me manquent, comme l'étincelle a manqué à ce film.
Nicole Garcia filme les hommes avec amour, compassion et respect. Elle signe un grand film choral français (enfin), mettant en scène et en lumière sept personnages masculins, tous profondément humains, torturés, inquiets, drôles, un peu ridicules mais jamais ridiculisés. Cest donc, dabord, un film de personnages, tous à un tournant de leur vie. Les acteurs font des merveilles, cest un plaisir constant de les voir sur le fil du rasoir, grandioses dans leur malaise, dans leurs angoisses. Bacri est, comme toujours, énorme. Poelvoorde tient enfin un vrai rôle, dramatique et drôle à la fois, sans trop en faire. Le tout jeune acteur jouant Charlie incarne, avec guère plus de dix mots, tout le malaise dun adolescent découvrant le monde adulte. Mais il ny a pas que les personnages, le scénario fait se rencontrer tout ce petit monde, parfois très brièvement, parfois intensément, jamais gratuitement. Il préserve des zones dombre pour mettre en valeur les instants où les choses basculent. Montrée chronologiquement, lhistoire nest jamais confuse malgré sa complexité. Cest un film riche, intense, terriblement humain.
Un très grand film signé Nicole Garcia. Après s'être fourvoyé dans le drame psychologique (l'Adversaire), la réalisatrice du fils préféré explore le coeur des hommes avec une justesse de chirurgien. Ces cinq portraits peints au vitriol sont décrits avec une force et une énergie trop rare dans le cinéma français. Nicole Garcia, elle, ose. Et nous la remercions. Sous ses ordres, les acteurs semblent comme hynoptisés, conquis par la justesse de ton et le talent inouï de celle qui les dirige. Le trio Lindon, Magimel, Poelvoorde est si bon que même Bacri semble un ton en dessous ! Mais non content de surfer sur un scénario, des dialogues et une interprétation formidables, Nicole Garcia s'essaye au genre "kaleidoscopique" du récit. Boosté par une photo d'une très grande beauté esthétique, ce pari est largement réussi. Mieux, elle prouve au grand public et aux cercles d'initiés que le cinéma français peut également rivaliser d'audace avec les meilleurs réalisateurs indépendants américains. Avec ce film, Nicole Garcia n'a rien, par exemple, à envier à Iñarritu et consorts. Bravo.