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Juliette-Moins-Clyde
20 abonnés
246 critiques
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5,0
Publiée le 14 avril 2011
Fable à plusieurs visages, fable trop réaliste pour n’être pas douloureuse. Ces visages, ces corps, qui se croisent, s’entrecroisent, s’accrochent, s’écorchent, sous les traits des acteurs français les plus doués de leur(s) génération(s). Bercé par les paysages mélancoliques, vides, du littoral Atlantique, l’intrigue calme, et le rythme entre scènes interminables et ellipses avantageuses, le spectateur se délecte, se dégoûte, de ces histoires de tous les jours.
je pense que le dvd devrait sortir dans un coffret accompagné d'un révolver et d'une corde.Il n'y a pas un seul moment où l'on sourit(ce n'est peut être pas le but,mais bon...).J'étais deprimé avant de le voir mais maintenant je pense qu'il me faut au moins trente d'analyse pour m'en sortir.Nicole Garcia nous montre non pas une ,mais une bonne dizaine de vies ratées, sordides et nulles.C'est trés oppressant,à coté de ce film, "elephant man" ressemble à un épisode de South Park. J'ignore si les gens ont des vies aussi désastreuses et denuées d'humour mais je ne remercie pas Nicole Garcia de m'informer de ce fait.C'est dommage car elle a fait de bons films, mais je la trouvais déja un peu sur une pente avec son adaptation de l'histoire morne de Romand (un autre bon vivant ,farceur et jovial qui aurait eu sa place dans ce film). Bon, je vous laisse, j'ai des cachets à avaler
Même si le rythme et les dialogues sont assez conventionnel, chacun des personnages réussit à merveille son rôle d'appat pour se plongé dans ce jolie film. Les acteurs y sont pour beaucoup, tout comme le réalisateur réussissant toujours à faire un transfert fluide et sans ruptuire d'une histoire à l'autre.
Alors première nouvelle : contrairement à mes craintes, ce n'est pas du tout un navet. C'est même un film assez bien fichu. Ensuite, disons qu'au pire ça ressemble à du Lelouch, et au mieux à du Sautet, version "Vincent, François, Paul et les autres", mais transposé dans notre siècle, à une époque où l'individualisme prime et ou l'amitié, seule sentiment à empêcher le désespoir général chez les personnages de Sautet, n'existe plus. Mais bon, c'est loin d'être totalement convaincant, c'est souvent bourgeois et vide comme le cinéma de la grosse Jaoui (sans doute à cause de l'insupportable Bacri), et la morale finale est douteuse (une sorte de fin de Candide transposée autour du barbecue...) Néanmoins, l'enfant jouant Charlie est superbe d'absence et d'immanence, il m'a beaucoup rappelé le gamin de "Mes Petites Amoureuses" de Jean Eustache, et les histoire développées autour de Magimel et de Lindon sont assez fortes. Je pense qu'il faut avoir vécu et avoir souffert si on veut pouvoir ressentir un petit quelque chose à ce film. Un film noir, froid et dépressif... mais malheureusement pas assez radical et conforté dans une bourgeoisie un peu pépère.
Une approche croisée des êtres qui au fur et à mesure de l'histoire prennent conscience de leur vie et de leurs proches, les permettant ainsi de tourner le dos à une facilité accommodante assimilable à l'impuissance de la routine.. c'est un peu ce que recherche beaucoup de personnes, dans l'égarement, essayer de changer et surtout de faire le bon choix, - pas facile -, A cela, il y a peut être une sur enchère sur le croisement des personnages, 2 histoires auraient pu laisser place à un davantage de concentration sur l'excellent quatuor Bacri / Magimel / Lindon / Poelvoorde.. Pour finir, le lancer de boomerang final, il fallait quand même oser !!
Nicole Garcia nous livrent un émouvant portraits d' homme... Benoit Magimel et Patrick Pineau sont les plus touchants ! La réalisatrice nous montrent les failles et les lachetés du genre masculin.
Cannes détruit le cinéma. Selon Charlie fait partie de ces films mal reçus sur la Croisette qui poussent leurs réalisateurs à les remonter en enlevant un quart dheure. Cest ce qui devrait arriver au très alléchant Southland Tales de Richard Kelly et cest ce qui est donc arrivé au nouveau film de Nicole Garcia. Et ce remontage dessert grandement le film. A vouloir alléger son Selon Charlie, la réalisatrice française de Ladversaire a écourté et sous-développé certaines de ces histoires. On sexplique : dans Selon Charlie, elle suit le parcours de sept hommes, et le traitement apporté à chaque personnage est très inégal. Le film de Nicole Garcia fait dans lensemble un peu brouillon et on en vient rapidement au constat que sept personnages, cest beaucoup trop pour un film dà peine deux heures : la réalisatrice aurait du se focaliser sur seulement quatre ou cinq dentre eux, de préférence ces plus réussis. Parmi les personnages réussis, on retrouve celui du maire, incarné par un Jean-Pierre Bacri une nouvelle fois excellent, celui de Vincent Lindon, le père du Charlie en question, qui laisse son fils pendant quil voit sa maîtresse, qui est mariée avec un prof de bio. Ce prof cest Benoît Magimel, le meilleur personnage et le meilleur acteur du film. Il campe un homme renfermé sur lui-même à la vie réglée qui voit réapparaît une ancienne connaissance, campée par lautre acteur-génial du film, Patrick Pineau. A leurs histoires vient se greffer celle du tennisman (trop superficielle) et celle du voleur (tout autant bâclée), intéressante mais pas passionnante et surtout dispensable. Quoi quil en soit, Nicole Garcia fait mieux que ladversaire, livrant ici une mise en scène intéressante dans la profondeur de champ. Une distribution exceptionnelle pour un film qui offre de très beaux moments et un sujet peu abordé au cinéma font de Selon Charlie un film personnel, sans trop de temps morts et intéressant. Sifflé à Cannes. Cest à ne rien y comprendre.
Charlie est un enfant attachant, otage dun père veule et malhonnête. Fil conducteur du film, il est peu loquace, car dès quil parle il lui faut mentir. Non, décrire des gens ordinaires nest pas insignifiant. A limage de ce garçon de 11 ans (victime bien vraisemblable, hélas!) le film se cherche, hésite puis trouve sa vérité. Pour une fois un film français ne se déroule pas dans des palaces, ses protagonistes sont des Français moyens, vrais dans le burlesque comme dans le tragique. Les différents fils déroulés se rejoignent clairement. Il faudrait le vouloir pour ne rien y comprendre (que penser de ceux qui sinscrivent ici, descendent un film puis ne postent plus jamais dautre critique ?) Très convaincant, Bacri est savoureux de suffisance masculine, il prétend rompre « comme il faut savoir terminer une grève », ah la formule qui tue !! mais loge sa maîtresse aux frais du contribuable. Il sexerce aux discours brillants (petites phrases en allemand, citation dApollinaire) mais se dégonfle ! Poelvoorde est encore une fois irrésistible. Bras cassé du mauvais coup, prépare-t-il donc le casse du siècle à grand renfort de minutage au chrono ? Géniale, la scène où ces deux-là se rencontrent, cocasse, quand Serge, hystérique, lui « rentre dedans » ! Mais le meilleur cest Magimel, professeur de SVT. Personnage digne, crédible, sans les clichés collant aux profs de cinéma. Que sest-il passé avec Mathieu (Patrick Pineau, excellent) ? Relation ambiguë : est-il plus quun collègue ? Des pistes nous sont données, pourquoi attendre à tout prix une solution ? Lhistoire du tennisman a été amputée mais il reste le portrait sensible dun garçon désemparé se refugiant dans des défis dangereux. Cest un film que l'on pourra juger pessimiste, ou lucide, c'est selon... et Nicole Garcia ne nous mâche pas le travail. Mais sommes-nous donc obligés de laisser nos neurones au vestiaire en entrant dans une salle obscure?
Nicole Garcia filme ses hommes avec froideur et détachement et sans aucun talent cinématographique. Résultat, on se désintéresse assez vite de ces destins sans grande originalité. Et piquer les plus belles partitions d' Alberto Iglesias (compositeur atitré d'almodovar) pour donner du rythme ne change pas grand chose. Son film recherche constamment un souffle romanesque et, à défaut de le trouver, provoque un ennui qui lui est bien réel !
Un vent cannois nous pousse à aller voir des films ce mercredi 23 aout, donc j'ai choisi Selon Charlie, de Nicole Garcia. A mon grand étonnement, ce film est très agréable à regarder, les acteurs jouent un très bon jeu, la mise en scène est excellente, mais on s'attend à autre chose en entrant dans la salle. Bravo tout de même à Nicole Garcia, Poelvoorde, Magimel, Pineau, Lindon, Bacri... Mais le coup de coeur du film, c'est Charlie, joué avec merveille par Ferdinand Martin.
Une fois pour toutes: que Nicole Garcia reste devant la caméra avec son imperméable noué et son phrasé "mitraillé". Mais surtout qu'elle n'entraine plus des acteurs reconnus dans des films aussi niais, aussi inintéressants et aussi creux qu'elle réalise elle-même: c'est une catastrophe ! On est bien loin de la rigueur, de la justesse de ton et de la direction d'acteurs de Mme Coline Serreau.
Ce que j'ai aimé dans ce film,c'est la rencontre,plus ou moins brève,entre ces hommes de différents horizons et aux histoires différentes. Nicole Garcia porte un regard tendre mais cependant sans concession sur ses personnages.Ils ont tous en eux l'amour et sont tous très attachants.C'est un film vraiment magnifique qui méritait largement une récompense au festival de Cannes.
Bravo!!!!! Ce film est un véritable chef d'oeuvre! Je ne comprends pas toutes les mauvaises critiques qu'il reçoit. La pléiade d'acteurs(de qualité il faut le dire) est très très bien choisie et tous ces hommes,aux destins différents,interpretent plus que bien leur role. Ferdiand Martin,dans le role de Charlie,ne s'en tire pas mal du tout face à de grands acteurs du cinéma français comme Benoit Magimel,Benoit Poelvoorde,Jean-Pierre Bacri,Vincent Lindon. Félicitations à Madame Nicole Garcia qui à su réaliser un film hors du commun et particulièrement touchant. Ce film,à mon avis,méritait largement une récompense au festival de Cannes. Merci à elle et aux acteurs dont leur talent est une évidence qu'on ne peut pas ignorer. Mon film préféré de cette année 2006.