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justineg
59 abonnés
906 critiques
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1,0
Publiée le 10 mai 2007
Je me suis laissée tenter par les bonnes critiques mais je n'ai pas du tout aimé ce film. Je l'ai trouvé trop lent et sans rien à raconter (on va dire que je n'ai rien compris mais j'assume). Par contre, une étoile pour l'interprétation des acteurs gigantesque !!
Cela fait des années que je cherchais à voir ce film, très difficile à trouver. C'est aujourd'hui chose faite. Mais je suis très déçu. Pourtant quelques atouts étaient là, une idée de départ intéressante, trois bons acteurs, des critiques dithyrambiques...Je n'ai jamais vraiment accroché. Je ne sais pas si c'est la chaleur ou la fatigue de la semaine mais je me suis bien ennuyé. Le film, produit par Soderbergh, fait à peine une heure trente mais il semble...
Damian Lewis prouve avec "Keane" qu'il est un des acteurs les plus doués de notre époque. Je n'ai pas encore vu un seul ratage de sa part. J'avais adoré "Band of brothers" où je l'avais découvert, puis dans "Keane", suivi de la série "Life" (injustement arrêtée avec une fin bâclée) et l'année dernière avec la serie "Homeland".
C'est sûr que "Keane" est un film sans effet spécial ajouté, ni action et cascade à outrance. C'est une histoire dramatique dans laquelle on se laisse porter en incarnant quasiment Damian Lewis puisque la caméra est constamment collée à sa joue. C'est un film fort en émotion donc ceux qui ne sont pas très sensibles seront forcément imperméable à cette histoire.
Un drame particulièrement dur qui nous invite à suivre le calvaire d’un homme dont la souffrance n’a d’égal que l’indifférence des autres face au désespoir. A l’aide d’une mise en scène frontale et d’un acteur d’une justesse indiscutable (Damian Lewis), Lodge Kerrigan réalise avec Keane un film humain d’une puissance incommensurable flirtant souvent avec le cauchemar éveillé et aboutissant en un final ambigu d’une tendresse infinie complètement ravageuse. Alors en effet, on peut le dire, Keane est un film qui nous touche au plus profond de nous-même... Encore faut-il avoir une part d'humanité en soi !
Un film problèmatique que j'aurais pu un peu mieux noté comme j'aurais pu le descendre en flamme. Au rayon "pour", il ya bien entendu la performance d'acteur de Damien Lewis qui est proprement phénoménale, sans cabotinage, ni tout les affécteries que d'autres auraient pu y mettre. Chaque geste, regard perdu, chaque mot anime son personnage jusqu'à le rendre présent physiquement au-delà de la distance qu'impose l'écran. Le réalisateur, pas bête, centre sa mise en scène sur cet homme, et bien que teintée de ce naturalisme pseudo-docu que j'exécre, l'image colle littéralement aux basques de cet homme. Alors, où est la faute me dira-t-on? Et bien dans le point de vue qui n'est, à mon avis, rien de moins qu'infect. Car à montrer des individus un perdus ou vraiment nevrosés, et à vouloir les catégoriser systématiquement comme "marginaux" pour susciter la compassion, le réalisateur se tire une balle dans le pied, le spectateur se sentant bien à l'abri dans son fauteuil, protégé par une "mauvaise" conscience (achetée 8 euros!), mauvaise conscience qui a l'avantage de nous faire croire qu'on est tous des types formidables dès qu'on pleure sur le malheur des autres, surtout quand ces "autres" nous sont rendus si étrangers. Il faudra bien se rendre un jour à l'évidence que l'approche compassionnel ne crée pas l'empathie mais l'empêche bien plutôt.
Un film émouvant totalement centré sur son personnage et ses folies.Une sorte de genèse de la folie, qui tourne malheureusement un peu en rond et fait porter à Damian Lewis quelque chose d'un peu lourd pour ses épaules. Quelques longueurs, mais une dernière demi-heure haletante.
Une plongée dans la folie réussie! A l'image de la mise en scène, on "colle" au personnage directement. L'exploit, c'est qu'on arrive à saisir sa folie. On arrive à s'identifier à son comportement irrationnel. Cela tient aussi beaucoup à l'interprétation borderline de Damian Lewis (que j'ai mis du temps à remettre dans... Dreamcatcher :D) qui frise souvent le too much mais qui n'y tombe presque jamais (une ou deux scène peut être).
Bon, au bout de 20 minutes j'en avais déjà marre. Autant dire que le film m'a semblé long. Alors l'idée est pas mal mais je n'ai jamais vraiment été interessé. Et puis ça devient vite répétitif. La première partie est la plus mauvaise à mon avis. En plus il faut se faire à cette mise en scène qui est assez pénible. Ok, elle est justifiée car elle traduit l'état du personnage principal. Ouais, mais faut penser au mec qui est derrière son écran et qui regarde ça après. La seconde partie est mieux, même si encore une fois elle ne m'a pas intéressée.
Cherche-la. Retrouve-la. Marche, il faut que tu marches. Que tu chantes aussi. La musique doit résonner plus fort. Qu'elle efface tout. Qu'il ne reste rien d'autre qu'elle. Attends un peu. Voilà, c'est ce bus là, cet horaire là. Elle se trouvait là mais personne n'a rien vu et. Tu ne peux pas rester là. Tu ne dois pas rester là. Il n'y a rien de bon ici, pour toi. Va t'en. Va t'en et ne te retourne surtout pas.
"Keane" est incontestablement une prouesse. Réussir à tenir le spectateur en haleine pendant 90 minutes en jouant presque uniquement sur les divagations psychiques du personnage principal, ce n’est pas un mince exploit. Car il y a finalement très peu d’action, et elle ne semble d’ailleurs pas beaucoup retenir l’attention du réalisateur. Ce qui fait que le film reste en permanence sur le fil du rasoir, et que jusqu’au bout on se demande de quel côté il va tomber, c’est le comportement intérieur et extérieur de Keane. Il est servi par la prestation exceptionnelle, tendue à rompre de Damian Lewis. De façon magistrale, il parvient à "déconstruire" le personnage dans l’esprit du spectateur : on finit par douter de tout ce qu’on croyait savoir et de tout ce qu’on apprend sur lui au cours du film. A-t-il vraiment eu une fille ? Ne l’aurait-il pas fait disparaître lui-même ? Quelles sont ses intentions avec la petite Kira ? C’est très fort... D’où vient alors que le film n’est pas aussi marquant qu’il devrait l’être ? Peut-être du fait que le personnage est trop atypique, trop marginal pour qu’on puisse vraiment s’identifier à lui, pour que ses angoisses soient complètement les nôtres. Même si on est fasciné, on reste donc un peu en dehors (en tout cas, pour ma part...).
Loin , très loin d'être un bon film . Lent , ennuyeux , Keane est un espèce de thriller dramatique de séries B. Pendant plus de 30 minutes , le personnage principal cherche sans cesse sa fille , Sophie . Pendant 30 minutes , on a la même chose , le même stress du personnage . Entre manque de variétés et de calme complet , le film penche irrémédiablement dans le mauvais sens . Heureusement que le film devient plus intéressent , avec la présence de Kira , la fille de sa voisine de l'hôtel qu'il garde . Damian Lewis donne la réplique à Abigail Beslin , encore toute petite . C'est à ce moment que tout change , le film se trouve un second souffle . Puis la fin , je vois vraiment pas qu'est-ce que ça veut dire . Il n'y a pas de fin ?
Ouh là ! Ames sensibles, sabstenir Keane est un véritable électrochoc, et le voir requiert des nerfs solides ! Une fois cette mise en garde effectuée, il me faut parler de ce film dérangeant et troublant. Lhistoire est simple. Un homme recherche depuis quelques semaines sa petite fille de 8 ans. Enlevée ? Fugue ? A t-elle seulement existé ? On en sait absolument rien ! Toute laction tourne donc autour de Keane, le père qui se juge « coupable » de cette disparition. La caméra laccroche dès le début, et ne le lâche jamais. Elle viole son intimité dans ses errements, ses remises en questions, ses moments de folie ou de rédemption. Une heure trente dun suspens qui nen est pas un mais quimporte, le propos est ailleurs. Rarement on a montré avec tant de crudité, de véracité et de justesse les égarements dun homme qui se trouve à lextrême limite de la démence. On ne sait jamais sur quel versant il se situe. Cest tout simplement flippant ! Le film qui parfois senlise un peu est magnifié par linterprétation de Damian Lewis. Sa composition repose non seulement sur un jeu extrêmement subtil et juste, mais il laccompagne dune gestuelle et dune série de tics qui nous fait penser à plusieurs reprises quil nest acteur, mais le protagoniste dun documentaire. Peut-on faire plus beau compliment ?
Un danger planait sur cet objet filmique incroyablement prenant dès les premières minutes : celui de lasser. En effet si Lodge H. Kerrigan avait prolongé la capture (mouvementée) de la déambulation obsessionnelle et solitaire dun homme omniprésent à lécran, il y aurait sûrement eu de quoi décrocher. Heureusement cette solitude na quun temps et les situations se diversifient (à partir du moment où Lynn et Kira entrent à leur insu dans sa tentative de reconstruction). On ne peut manquer de souligner linterprétation magistrale de Damian Lewis qui donne à son personnage une force désemparée. William Keane cherche de toute évidence à exorciser. Au début on est dailleurs peinés de le voir refaire ainsi méthodiquement chaque geste du moment fatidique. Le processus quil a entamé sannonce long, on sent en entrant dans cette histoire quil ne sera pas aisé de laccompagner. Le sujet était compliqué à traiter car il implique lobservation de peines indicibles (lhorreur de sêtre fait kidnapper son enfant, la culpabilité quil ait échappé à sa vigilance). Le résultat ma convaincu. La petite Abigail Breslin sen sort très bien. Cest assez décontenançant mais il y a plusieurs degrés de lecture possibles de "Keane" (dont le plus cohérent nest pas forcément le plus flagrant). Un film qui ne soublie pas juste au sortir de la salle.