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Chatterer
83 abonnés
356 critiques
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1,0
Publiée le 29 septembre 2006
C'est pénible de s'embêter tout au long d'un film et de ne lui trouver des qualités qu'à la sortie de la salle. Un film c'est un divertissement avant tout...Franchement, je ne m'y suis pas senti bien...J'avais hâte que ça se termine... Comme je viens de dire...C'est vrai qu'après coup on peu lui reconnaître beaucoup de qualités...Mais seulement après! Lacteur est très bien, son personnage de psychotique est très crédible, lhistoire est pas mal
Visionné le dvd (v.o.) en octobre 2007. Magnifiques acteurs, la petite fille et son "adultisme" autant que le papa déboussolé... Plusieurs lectures possibles selon quelques commentateurs, dont le délire d'un psychotique qui n'aurait pas de petite fille pour de vrai ?... Pour ma part, j'y ai vu surtout la panique qui s'empare de n'importe quel être humain lors de la disparition d'un proche. Ce mélange de révolte et de chagrin, l'impression de devenir fou si ça se prolonge. Oui, ce peut être à ce point-là. Ceux qui ont perdu quelqu'un de cette façon, ou tout simplement comme moi, "failli perdre" un être cher, peuvent comprendre qu'on déjante de cette façon, avec cette intensité, cette forme de folie, limite suicidaire...Alors quand la vie apporte une compensation inespérée, sûrement qu'on s'y agrippe comme un noyé, jusqu'à revivre la scène pour en faire le deuil. Film très humaniste, qui a le mérite de consoler dans sa forme de "rachat", mais terrifiant surtout parce que ces disparitions-là existent, ainsi d'une seconde à l'autre ! Et sans laisser de traces !
Un film quelque peu sur-estimé. Lodge H. Kerrigan revient six ans après l'excellent Claire Dolan. Keane narre la quete obsessionnelle et désespérée d'un homme à la recherche de sa fille dans la solitude de New-York. Ce qu'on retient avant tout de Keane c'est la révélation Damian Lewis. L'acteur se livre corps et ame dans ce role complexe et ambigue qui peut-etre n'est qu'un simple schizophrène et non un père désespéré...ambiguité qui laisse d'ailleurs un gout amer car on ne se sent pas tellement proche de ce personnage, ne sachant sur quel pied danser. Le réalisateur est très bon pour décrire l'aliénation mentale ou physique subie par Keane, bien que sa réalisation bourrée de tics puisse au final laisser perplexe. Keane est certes une expérience intéressante mais la façon caméra à l'épaule suivant la dérive paranoiaque du personnage principal a déjà été maintes fois utilisée. On retiendra surtout de ce film les très jolies scènes entre Keane et la petite fille entre lesquels s'installe une relation ambigue laissant planer le doute quant à la véracité du drame vécu par le personnage principal. Damian Lewis vaut néanmoins qu'on s'y attarde car l'acteur livre une prestation étonnante.
Très intimiste, Keane tient sa puissance d'un formidable Damian Lewis qui incarne à la perfection le desespoir, la solitude, puis la nostalgie et les remords auxquels sont confrontés ce père de famille, perdu, et qui a perdu. Le montage final est superbe, la fin sublime. Un film émouvant.
Un film magnifique et emprunt d'une émotion à la fois toute en finesse et surtout imbibée d'une authenticité sidérante qui captive l'attention du spectateur. Difficile, en effet, de ne pas être bouleversé par ce film qui aborde autant de thèmes omniprésents dans la société moderne tels que la solitude, les problèmes familiaux ou encore la difficulté de survivre dans une société capitaliste et individualste. Reste que Keane peut être assimilé à un sublime message d'espoir qui nous dépeint la descente aux enfers psychologique d'un homme avant sa remonté vers la conscience et l'humanité. Damian Lewis foudroie littéralement le spectateur avec sa prestation magistrale et pleine de sincérité. Un grand moment de cinéma à la fois pur et simple, mais qui risque de rebuter certains en raison d'une mise en scène très sobre et proche de l'amateurisme et du dilettantisme ou encore de l'absence de musique et très souvent de dialogues.
Par l'assourdissant mutisme urbain dont sa caméra est le premier témoin, Lodge Kerrigan entretient un manque déchirant, et créé un vide qui semble entièrement rétracter Keane autour de son protagoniste. L'ensemble des chemins qu'il emprunte, ainsi que sa quête désespérée, centre de gravité d'une oeuvre aux lignes claires, tout semble alors converger vers l'ultime seconde, d'une bouleversante évidence.
La première moitié du film, on s'ennuie royalement. Même si l'acteur est très bien dirigé. Ce n'est qu'à la 2ème moitié, que le film gagne de l'intérêt et devient un tant soit peu touchant. Mais dès qu'on sort on oublie ce qu'on vient de voir!
Il ne se passe absolument rien dans ce film !! C'est mou, c'est chiant, l'acteur est aussi expressif qu'un fruit de mer et franchement je regrette mon choix de film !! Ca me donne envie de pleurer !! A fuir comme la peste...
Je suis tombé sur ce film totalement par hasard en me baladant sur Allociné, et tout de suite le pitch m'a séduit avec des critiques dithyrambiques de la presse à l'appui. En plus, le génial Damian Lewis, acteur que j'ai découvert avec la superbe série Homeland, occupe le rôle principal de ce rôle. D'ailleurs c'est lui qui constitue le gros point fort de ce film. Son interprétation est sublime, on est vraiment captivé par ce personnage qui sombre dans la folie et l'angoisse après des heures à la recherche de sa fille disparue. Cependant, Keane est un film, très peu rythmé, et c'est peu de le dire. La première partie traîne vraiment en longueur, ce qui nous permet néanmoins de cerner William Keane. La seconde partie du film est nettement plus intéressante avec l'arrivée de Lynn et sa fille Kira (qui est jouée par la jeune Abigail Breslin qui nous montre que le talent n'a pas d'âge). Il faut également s'habituer à une réalisation très spéciale, avec une caméra quasiment tout le temps collée à la joue de Damian Lewis et dépourvue de musique. Il est certain qu'à la longue, c'est monotone, mais cela permet de s'immerger complètement. Au final, on obtient quand même un joli drame, mystérieux, assez mou mais desservi par d'excellents acteurs.
Quelle performence de Damian Lewis, il porte le film à lui tout seul !! Il erre dans la gare, à la recherche du moindre indice pour retrouver la trace de sa fille, erre dans la ville (bars, boites...) puis rencontre cette femme avec sa fille qui semble, au premier abord, vivre presque la meme chose que lui (seule, vit à l'hotel). Naturellement, un contact se créer avec la mère puis avec la petite fille (qui a le meme age que la sienne). Et c'est avec habileté que le réalisateur nous ammène l'idée de savoir s'il va lui aussi la kidnapper ou pas. Vraiment très très bon film.
Après la grosse gifle prise avec "Clean, Shaven", j'avais hâte de découvrir "Keane" du même réalisateur Lodge Kerrigan. Et je n'ai pas du tout été déçu! Le film nous conte l'histoire d'un malheureux trentenaire qui essaie de se refaire après la triste disparition de sa petite fille de 7 ans. Il va ensuite faire la connaissance d'une dame et de sa fille. La mise en scène et l'ambiance, parfaites, sont les gros points forts du film. On est troublé, déconcerté, intrigué. Une grande part de mystère se dégage de "Keane" et l'on vient à se poser des questions. Les acteurs sont excellents. Damian Lewis en tête, que j'ai découvert ici. Très crédible pendant ses moments perdus et de folie, il joue à la perfection. Jolie découverte également de la petite Abigail Breslin, future star dans Little Miss Sunshine. Je m'en vais de ce pas le revoir car je pense qu'il faut plusieurs visionnages tellement le film est rempli de secrets.
American schizo. Sentiment mitigé devant ce "Keane" dont les qualités sont nombreuses, mais pas toujours suffisantes. Le cinéaste décide de suivre pas à pas son personnage principal qui révèle rapidement ses fêlures et son caractère obsessionnel. La caméra le suit dans ses moindres mouvements, portée à l'épaule, donnant ainsi pas mal le tournis. D'autant que l'homme en question est particulièrement speed, totalement défoncé et schizo / parano. Cela dure au moins trente minutes et on commence à se demander à quoi rime le fait de filmer un homme qui disjoncte. Puis, lorsque celui-ci rencontre la femme et sa petite fille et qu'on voit bien qu'un transfert est en train de s'effectuer, notre intérêt redécolle. Toutes les scènes avec la gamine sont très réussies et l'émotion finit par passer dans les dernières minutes du métrage, peut-être un peu tardivement tout de même. En attendant, on se sera pas mal ennuyer, même si l'acteur principal est particulièrement bluffant de naturel. C'est donc un bon film, magistralement interprété, à la mise en scène assez épurée, mais qui ne dépasse malheureusement jamais l'exposition d'un cas clinique. On attendait mieux vu le concert de louanges autour du film.
Défi difficile à mener que de mettre en scène un personnage aussi fascinant que troublant que celui de William Keane, auquel Damian Lewis donne chair, dans un jeu très nuancé, souvent en retenue. KEANE est sur ce point un film atypique et d'une puissance émotionnelle très intense, de par la manière dont il fait entrer le spectateur en complète empathie avec le personnage, et réussit à lui faire ressentir les mêmes émotions, dans le monde qui est le sien et où pourtant il semble perdu et privé de repères... On aurait tort de ne pas prendre part à l'expérience d'un réalisme troublant que constitue KEANE, celle de la dégénérescence d'un homme, aussi éprouvante soit-elle.
Keane est particulier. C'est prenant au démarrage, très vite ça ralentit, les espoirs de retrouver la gamine s'assombrissent et on a peur de devoir contempler le malheur de Damian Lewis pendant encore une heure. Mais il fait ensuite la rencontre d'une femme et de sa petite fille à l'hôtel, et là le film se veut toujours plus triste mais envoûtant et très intéressant. Un film un peu coupé en deux avec une première partie plus en longueur donc. Damian Lewis est très bon dans le rôle d'un homme complètement en détresse. Le sujet lui se veut tellement triste mais pas moins passionnant que finalement, malgré son rythme, Keane nous emporte jusqu'au bout, jusqu'à cette touchante scène final. Keane est compatissant, beau, triste et Keane est un bon film.