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    Keane
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    84 critiques spectateurs

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    benzinemag.net
    benzinemag.net

    29 abonnés 257 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 janvier 2007
    un film coup de poing, haletant, flippant, superbement interprété par Damian Lewis. Un film dont on ne ressort pas indemne et qui confirme tout le talent de Lodge Kerrigan.
    Aulanius
    Aulanius

    196 abonnés 1 707 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 mai 2007
    Le film à mit longtemps à se lancer, et j'ai bien cru que ça n'allait jamais finir. Mais dès le moment ou tout commences vraiment, on ne s'ennui plus. Vu qu'il n'y a pas de version française, j'ai du le voir en VO sous-titrées, et c'est pas plus mal, ça a son charme. Très bons acteurs dont la petite Kira que l'on peut voir dans "Little Miss Sunshine". Un film tourné d'une manière marginale qui nous plonge vraiment dans le sujet, c'est comme si on y était. Le réalisateur maîtrise bien son sujet et ça se voit! Long métrage très touchant et à la fois troublant, il ne vous laissera pas sans questions. Je vous laisse donc le plaisir de lé découvrir. Je vous souhaite un bon film en VO!
    LBDC
    LBDC

    104 abonnés 297 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 janvier 2015
    (...) Avec ce troisième film, le cinéaste dresse encore une fois le portrait douloureux d’un individu esseulé sur fond d’atmosphère glaciale. Le scénario simple et solide entraîne le spectateur dans un tourbillon d’égarement où Keane cherche sans cesse à se retrouver lui même, à se rassurer. Le réalisateur filme, avec une photographie brute, la tristesse d’un homme, pesante, suffocante, tout en livrant un récit presque documentaire qui n’est pas sans rappeler l’univers des frères Dardenne.

    Keane est incarné prodigieusement par Damian Lewis et son jeu maîtrisé, donnant à ce long-métrage une force émotionnelle incroyable. La caméra sans cesse en mouvement, si elle est sur le point à chaque fois de nous donner la nausée, réussit habilement à se concentrer exclusivement sur l’acteur britannique. Dans le cadre, il y a le visage de Keane, on le suit, on le précède, on lui tourne autour, et le monde flou oscille autour de lui. Il y a un perpétuel basculement du réel vers l’imaginaire. De la rue, à la gare, dans un bus, dans un New-York sale, grisâtre, le personnage déambule, sans but, sans savoir ou chercher réellement. Toujours collé à lui, on l’escorte pendant qu’il scrute le monde, le spectateur le scrute, et tout est alors vécu à travers lui. Jamais le décor ne se laisse regarder, on le devine seulement lorsque la caméra daigne le montrer.

    Le protagoniste parle seul, il dialogue à bout de souffle avec lui même et l’objectif de Kerrigan capte toutes ses expressions, ses murmures monologuant. Peut-être que Keane, sur le point de s’étouffer à chaque instant, tente de se prouver qu’il n’est pas fou, que tout existe. Il y a une vérité dans cette mise en scène froide, glaçante, sans doute due à une profusion de plans-séquences.
    Mis à part les bruits sourds de la ville, il n’y a de la musique dans le film qu’une seule fois, ôtant à l’air encore un peu de son oxygène. Un soir, Keane décide de noyer ses démons dans un bar, à coups de verres de vodka, quand il se précipite bestialement sur le juke-box pour écouter un morceau. Mais il n’arrive pas à l’entendre tel qu’il le voudrait, ce n’est pas assez fort. Alors Keane, fredonne, chante puis hurle cet hymne plaintif.
    Prisonnier de lui-même, avant d’être prisonnier du monde, le personnage agit sur des coups de tête, des envies soudaines, des sursauts frénétiques. Ses agissements sont parfois illogiques, comme lorsqu’il se lave dans des toilettes publics alors qu’il a une chambre d’hôtel (qu’il peut payer pour le moment). Lorsqu’il décide finalement de rentrer dans sa chambre, Keane semble à nouveau renaître et non plus rôder tel un zombie. Il commence à se nourrir, à boire, à ouvrir les rideaux pour laisser entrer la lumière. Le solitaire semble aller mieux, se résoudre à affronter ses peines et s’endort pour la première fois.

    « Tu dois être présentable quand tu la retrouveras. Tu es son père. Tu dois montrer l’exemple. » C’est ce qu’il se dit devant le miroir d’une cabine d’essayage, une chemise propre et neuve sur le dos. Le marginal décide de prendre sur lui, de prendre ses responsabilités même s’il est toujours schizophrène. D’ailleurs, il n’arrive toujours pas à faire son deuil. A cause sans doute ce cette culpabilité qui le ronge. Cette culpabilité ne pas avoir réussi à protéger sa petite fille. On se retrouve plongé en plein dans une histoire dramatique dont on ne sait absolument rien de son personnage principal. Qui est-il ? Est-il fou ou désespéré ? Où est la mère de Sophie ? Qu’est-il vraiment arrivé ? L’oeuvre est long questionnement sans réponse, pour nous comme pour Keane (...

    Le reste de notre avis à propos de KEANE, sur Le Blog du Cinéma
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 24 avril 2007
    Puissance du duo Lewis/Breslin, authenticité et intimité de la caméra à l'épaule, dureté et dépouillement des 3 premiers quarts d'heure inégalables (hormis par les frères Dardenne...par intermittence) : Keane est du très grand cinéma !
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 9 mars 2007
    Ennuyeux, ce film m'a donné le cafard. On est content d'en ressortir. La seule étoile revient à Damian Lewis. Pour ce qui est de l'histoire, c'est du déja vu. Je ne comprends pas les éloges des critiques qui m'on fait regarder ce film.
    Juliette-Moins-Clyde
    Juliette-Moins-Clyde

    20 abonnés 246 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 décembre 2010
    Porté par une mise en scène qui donne à la fois une sensation d’épuré et de claustrophobie, Keane se révèle bien vite troublant, mystérieux, déconcertant. Si Abigail Breslin prouve ici que le talent n’a pas d’âge, Damian Lewis, lui, montre que la folie n’a pas d’apparences. Suivre son personnage omniprésent devient bien vite une tâche ardue pour le spectateur. Une difficulté qui ne fait que renforcer l’attachement à ce film doté d’un fond peu perceptible.
    streptocock
    streptocock

    46 abonnés 214 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 9 juillet 2008
    Une claque monumentale. Dans le monde du cinéma, quelque part entre Ken Loach et les frères Dardenne traîne ce film de Lodge Kerrigan, l'un des meilleurs d'une année 2005 pourtant déjà bien fournie en pépites. Keane est un film dérangeant, tout aussi insoutenable qu'irrésistible. Insoutenable car il nous met en face d'une souffrance extrême : celle d'un père qui essaie de retrouver à tout prix sa petite fille kidnappée. On assiste ainsi à sa lente déchéance, sa descente aux Enfers vers la folie et la détresse la plus totale. Exacerbée par le total dénuement stylistique du film (pas de fioritures, énormément de gros plans), la douleur de William Keane en devient atroce et obsédante tant celui-ci semble sombrer dans la paranoïa. C'est en rencontrant une jeune mère de famille et sa petite fille (la toujours impeccable Abigail Breslin) qu'il va tenter de se reconstruire, sans pour autant oublier sa quête sans fin et sans espoir, qu'il ne mentionne pas à ses nouveaux amis. Cette histoire désenchantée ne trouve son brio qu'au travers de la figure de ce William Keane, campé de manière sublime par un Damian Lewis ébouriffant, splendide de médiocrité et de misère. Sa lente autodestruction, il la magnifie par son jeu halluciné, par ses visions et ces voix qui résonnent dans sa tête. Je ne veux pas donner l'impression de me répéter mais son interprétation époustouflante vaut à elle seule le mérite de voir cette sombre tranche de vie désespérée. Ce film en devient irrésistible car intense : il prend le spectateur aux tripes et le confronte à tout ce que la tristesse de l'âme peut engendrer. Film poignant et profondément intimiste, Keane est une oeuvre dont on ne ressort pas indemne à tel point que l'on retient ses larmes quand la fin du film approche. Pour résumer, le troisième film de Lodge Kerrigan est une perle de noirceur et de cruauté, dont les ombres ne cessent de nous hanter même longtemps après l'avoir visionné. A ne rater sous aucun prétexte.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 26 août 2010
    Keane mérite plusieurs interprétations et donc plusieurs visionnages...
    Avant tout, c'est l'histoire d'un homme perdu, torturé, blessé : sa fille a été kidnappé et il est à sa constante recherche mais si l'espoir est mince...
    L'acteur est génial et on souffre pour lui...
    Seulement, n'est-ce pas de la schizophrénie...Le film est clair et direct mais le spectateur lui, peut se lancer dans un labyrinthe...
    C'est impartial, c'est dur à avaler mais c'est comme ca...
    et dire que Keane est sorti dans si peu de salles en France...a voir de toute urgence pour les cinéphiles qui se respectent...
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    267 abonnés 1 639 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 19 janvier 2024
    Caméra à l’épaule, le réalisateur Lodge Kerrigan (Clean Shaven, Claire Dolan) suit chaque mouvement (de corps et d’esprit) de son personnage principal. C’est une plongée saisissante dans la douleur et la dépression, entre abattement et furie. Un voyage au bout de la nuit avec une porte de sortie avant d’atteindre le point de non-retour. Il est question de deuxième chance, de rédemption. Et d’un lien incroyablement fort, d’amour et de compassion.
    Keane est un film qui secoue et qui bouleverse comme rarement. Âpre et sans concession. L’acteur principal, Damian Lewis, est prodigieux. Quant à Abigail Breslin, elle témoigne ici de qualités qui se révéleront dans un autre registre, comique, quelques années plus tard… Little Miss Sunshine.
    Shephard69
    Shephard69

    331 abonnés 2 259 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 4 février 2013
    Un Damian Lewis absolument sublime dans un rôle complexe, une mise en scène froide et troublante, lente, une oeuvre sombre mais pleine d'espoir sur la rédemption d'un homme détruit. Peu facile d'accès mais au final cela se révèle incroyablement superbe. Du beau cinéma qui ne laisse pas indemne.
    robert_ginty
    robert_ginty

    12 abonnés 381 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Un film sur la douleur, ou un film sur la folie ? Keane est-il devenu schizophrène suite au drame ou invente-t-il son malheur ? Le film ressemble assez au premier métrage de Kerrigan, Clean, shaven (les personnes ayant trouvé l'ambiance de Keane trop malsaine devraient éviter celui-là à tout prix), avec un parti-pris de réalisation plus audacieux : tout les plans sont cadrés sur le personnage principal, ou épousent le point de vue de celui-ci. Heureusement, la prestation de Damian Lewis est extraordinaire, sans quoi l'oeuvre aurait facilement pu verser dans le ridicule ou l'ennui. Comme à son habitude, Lodge Kerrigan livre un film austère et exigeant, froid et mécanique. C'est sûr, on ne se tape pas sur les cuisses, mais le film atteint ses objectifs sans problème.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Le film fait penser à « une femme sous influence », hors ici l’humanité chaleureuse du film de Cassavetes laisse place à une froide paranoïa, alimenté par l’extrême solitude du personnage. Le ton pessimiste est donc un peu plus dans l’air du temps. Reste qu’il est difficile de ressentir une quelconque empathie pour ce personnage qui sombre dans la folie totale. Tout juste peut on être attristé par son sort. La performance de Damian Lewis (le major Richard Winters de « Band of brothers ») est impressionnante, le film lui doit beaucoup.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Quelle torture, ce film ! Plus de 3 heures aprés sa vision,je n'en suis toujours pas remis... J'ai autant adoré que détesté ce long-métrage et cette histoire de père à la recherche de sa fille enlevée ! Dès le début, un sentiment de malaise s'est emparé de moi pour ne plus jamais me quitter ! la faute en incombe à la formidable prestation d'acteur de Damian Lewis qui m'a fait partager sa douleur, sa folie et ses remords ! Ai-je eu tort de m'attacher à ce point à ce personnage car peut-être n'est-il qu'un vulgaire mythomane ou pire, un sinistre kidnappeur d'enfants ?? Pour le savoir...Une seule solution : Allez voir ce film et résister jusqu'à l'image finale ( mais j'avoue que cela sera dur tant la tentation est grande de s'enfuir pendant la séance ! )
    gerald_w-a
    gerald_w-a

    11 abonnés 252 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 21 octobre 2014
    Un film qu'on ne peut pas oublier de si tôt... la réalisation, l'histoire, le jeu dramatique de D. Lewis... la première partie est peut-être un peu longue, mais sans doute nécessaire. À voir absolument.
    Magali C.
    Magali C.

    9 abonnés 16 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 30 mai 2018
    Film bouleversant. On ressent tellement la douleur du père dans sa recherche de sa fille. Ça fait mal !
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