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Fgiraut
8 abonnés
29 critiques
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4,5
Publiée le 12 avril 2023
Une comédie familiale poétique qui tourne autour du soleil quête de la petite fille pour se libérer de son propre fantome. On y croise des amours adolescentes, des yakuzas terribles, des danses envoutantes, des animations mouvantes, muettes et évanescentes, la vie et les songes.
Autant lannoncer dentrée, « The taste of tea » est une bombe atomique cinématographique qui propose de laudace tout azimut relié à un fond très important.Le film est difficile daccès et il faut rester concentré pour pouvoir suivre. Si vous êtes fatigué, passez votre tour. Mais en pleine possession de ses moyens, cette uvre dune très grande originalité offre un spectacle multipiste ahurissant. Le récit propose de relier le plus petit élément à luniversel en se basant sur une famille normale japonaise. Le maître mot de cette uvre est le LIEN. Tout est question de lien dans la structure narrative. Chaque élément, chaque personne, malgré leur liberté daction est relié à un autre élément, une autre personne et surtout à luniversel. Cette narration se rapproche de ce point de vue très précis de films tels que « Georgia » dArthur Penn, « 2001 » de Kubrick, « Lhomme qui rétrécit » de Jack Arnold ou encore « Eraserhead » de David Lynch. Des chefs-duvre qui reliaient lhomme à luniversel de façon sublime. Et bien « Taste of tea » na pas à rougir de se retrouver dans cette catégorie de monument historique du septième art !!!Dès les premières secondes, on ressent qu Ishii Katsuhito cherche à en imposer par une audace formelle tout à fait incroyable, se jouant dune grammaire cinématographique quil semble dominer de fond en comble. Inattendu, surprenant, véritable trésor cinématographique, quil faut approcher à la fois avec un esprit ouvert et concentré. « The taste of tea » ou quand le quotidien devient sublime et important.
Un trèès long métrage, fort sympathique mais pas franchement inoubliable... «The Taste of Tea» ressemble plus à une suite de gags décalés qu'à un film réellement poétique. Surtout que ces moments de "poésie" sont le plus souvent tributaires d'effets spéciaux ô combien bancals et assez gratuits, destinés justement à apporter ce côté décalé par leur invraisemblance et leur exubérance. En résulte certains moments vraiment drôles et irrésistibles, mais seulement ponctuellement, la plupart du temps «The Taste of Tea» hésitant entre une contemplation qui n'a rien à dire (et à vraiment contempler) et les poncifs du film-choral s'attardant sur la personnalité de membres familiaux tout aussi exubérants les uns que les autres. Mais ce spectacle d'excentriques en tous genres a quelque chose d'artificiel, de poussif : on sent bien la volonté de Ishii Katsuhito de créer quelque chose d'original et de spontané, mais le résultat est (tout) autre... Il s'attarde trop sur les procédés de son long métrage et ne parvient pas à le doter d'une âme véritable. Certes plusieurs personnages sont réussis et attachants (la petite fille, l'oncle, le grand père...) mais leurs rôles sont trop limités... Et les autres sont tout ce qu'il y a de plus convenu, à l'image du fils épris d'une jolie écolière histoire de placer l'amourette de service. Autre problème : celui du rythme. Ishii Katsuhito prend son temps, mais davantage pour densifier chacune des saynètes de son long métrage, l'impression de « contemplation » de «The Taste of Tea» venant surtout du fait qu'il étire plus que de raison ses gags (anémiant ainsi leur force et leur potentiel humoristique, à force de les répéter et de les surligner aussi lourdement). Le plus incompréhensible reste finalement cette surenchère de superlatifs dans la bouche des journalistes, cette débauche d'éloges tout aussi farfelus que le film en question... Oui «The Taste of Tea» ne manque pas de charme, mais non ça n'est pas le chef-d'oeuvre de poésie tant vanté. [1/4] http://artetpoiesis.blogspot.fr/
De loin, un des plus beau films de 2005 L'histoire farfelue et poétique d'une famille japonaise pas vraiment ordinaire... Un film d'une beauté fulgurante, à l'imagination débordante, à l'humour nippon sérieusement décapant, passionnant et étonnant à chaque minute, débordant d'émotion et de drôlerie (le film est réellement HILARANT)... Du cinéma hallucinant... Au sens propre du terme ! Ne ratez pas ce très grand bonheur !
Un rythme lent, un scénario aux abonnés absent et des acteurs débiles. Que dire de plus sur un film aussi banale que cette famille nippone qu'on suit pendant plus de deux heures et à la fin?? à la fin rien. Réalisation à la limite du supportable, ce Taste of Tea fait office de somnifère pour tout être normalement constitué.
On pourrait comparer ce film à un "Little miss sunshine" à la sauce japonaise et en incroyablement lent et plat: les personnages ont ici aussi des caractères très différents et décalés, sauf que l'humour nippon déjanté est un humour très lourd dans notre culture occidentale: toujours se moquer des personnages pour leur ridiucle sans subtilité: un humour qu'un enfant de 8 ans saurait réaliser!!! On retrouve aussi le fait de lier tous les personnages entre eux à la façon d'un "Valentines Day" ou "Love Actually", mais encore une fois c'est stupidement réalisé et paraît vraiment êter fait pour meubler, en cherchant à donner de la profondeur à un film totalement plat. Le parti pris de se contenter de plans fixes les 3/4 du film à la façon d'une pièce de théâtre ou d'un film des années 20 (et encore...) fait perdre beaucoup de sensibilité au film et n'apporte strictement rien, si ce n'est une impression de lenteur, je ne pense pas qu'on avait besoin de ça: le rythme était déjà assez affligeant; alors c'est fait pour admirer les plans et points de vues? Pour de beaux plans allez voire Barry Lyndon, et ne dites pas qu'on ne peut pas les comparer car les spectateurs placent ce film au même niveau!! Certaines scènes sont incroyablement longues et exagérées, donnant pitié aux acteurs obligés de les jouer le mieux possible alors qu'elles sont irréalistes: forcément ça donne l'impression que les acteurs jouent mal. Aussi à force de chercher à ce qu'on s'accroche à trop de personnages on ne s'en accroche finalement à aucun, sauf peut-être le visage de la petite fille, ce qui n'est en rien dû à la qualité du film... Il paraît aussi incroyable de voire des effets spéciaux aussi raté au 21e siècle, et qui plus est sont totalement inutiles! Si certaines personnes trouvent une grande sensibilité dans ce film, ils risquent d'avoir des émotions fortes dans le domaine cinématographique.
En bref un film totalement inutile, à ne pas voire même si toutes ces bonnes critiquent vous en convaincront malheureusement... Selon moi le plus gros scandale d'allociné!
Très beau film japonais. L'histoire raconte la vie d'une famille japonaise contemporaine, avec deux enfants et le grand-père. Chacun à ses occupations et ils sont tous un peu originaux. C'est une suite d'évènements de la vie normale d'une famille au Japon, très joliment filmé, avec un grand soin dans la photographie, accompagnée de nombreuses scènes bucoliques et poétiques. Les personnages sont tous très sympathiques, beaucoup d'amour et de douceur se dégagent de ce film très original tout en étant très simple. Original, car il y a quelques séquences fantastiques où la petite fille se voit en géante. C'est un film plein de symboles, et tout en étant très simple, qui n'est pas dénué de profondeur philosophique et même métaphysique. Douceur et poésie. (Sauf : le dessin animé manga dessiné par la mère qui est d'une grande violence : contraste énorme avec le reste du film.)
L'excentricité japonaise incarnée. On la retrouve dans les personnages hauts en couleurs, dans l'intrigue à base de double géant et de fantôme, ou encore dans l'humour "frappant" telle la scène de passage à tabac. Pour parler clairement, ceux qui sont en quête de surprises et d'exotisme ne seront pas déçus. Après, il faut savoir prendre son temps. Car le rythme de "The taste of tea" s'avère extrêmement lent. On sent passer les 2h23 de film. Autre faiblesse, la qualité de l'histoire. Trop linéaire et descriptive, cette dernière n'a rien d'exaltant. La qualité des incrustations laisse elle-aussi à désirer. La chose est d'autant plus gênante que cette technique est abondamment employée. Enfin, le jeu d'acteur fait parfois peur. Takahiro Sato surjoue son rôle d'ado paumé, en pâmoison devant la nouvelle du bahut. Un film qui laisse donc sur sa faim.
original parfois un peu kitsch mais un gros effort de créativité, on peut peut être déplorer que le réalisateur ait tout mis dans le même film; il y avait de quoi en poussant chaque personnage faire 4 longs métrages!
Il fallait bien un cinéaste japonais pour réaliser un film pareil. A la fois barré et poétique, "The Taste of Tea" est aussi original qu'il est passionnant. On suit le quotidien de chacun des membres d'une même famille, tous plus bizarres les uns que les autres. Chaque personnage a sa propre petite histoire, comme des courts métrages dont le fil rouge est la maison dans laquelle se regroupe la famille. On s'attache facilement à eux et on passe un agréable moment en leur compagnie. On pourrait penser que le scénario est vide et simple mais il regorge d'une richesse en symboles. On pourrait trouver le temps long mais cette famille nous captive dès les premières secondes et nous porte avec eux à travers leurs délires. Le thé était bon et j'en reprendrai bien une tasse.
Petite mélancolie dans ce film iconoclaste. On y trouverait presque du Gondry qui veut faire un film aux antipodes de son style. C’est planant et doux mais en même temps long et un peu spécial. Je préfère un Kim Ki Duk car sa façon de filmer est plus profonde. Ici on reste un peu en superficialité.
La première heure et demi m'a vraiment pas du tout intéressé. J'étais pas du tout dans le film, je trouvais ça bien filmé mais vraiment pas palpitant, ça me semblait quelque chose de sommes toute assez mal écrit alors que quand un sujet tourne autour de la vie quotidienne il faut que ça soit très très bien écrit et puis... et puis tout d'un coup bizarrement ça marche. Tout d'un coup, alors que je n'y croyais plus, j'ai finis par m'intéresser à leurs histoires, le film prend du volume vers la fin, c'est agréable. Au final y a des bonnes idées et je me suis pris au jeu. Il en résulte un film assez inégal à mon avis.
"Le goût du thé" ne manque pas de charme mais souffre d'une excessive lenteur et d'un manque d'aboutissement dans les nombreuses histoires qu'il nous raconte. Dès la 1ère minute, Katsuhito Ishi insère quelques effets visuels très réussis ce qui nous amène à envisager un film très poétique. Et en fait, pas vraiment... Il faut lutter sévère pour arriver au bout de la 1ère heure où il ne fait que présenter chaque membre de la famille dévoilant leur contexte pour les rebondissements qui vont suivre et il ne fait que combler avec quelques passages ponctuels amusants peu significatifs. La 2ème heure s'avère "un peu" plus rythmée bien que toujours dépourvue de la moindre musique ne serait-ce-que pour agrémenter les plans contemplatifs qui sont agréables sans être particulièrement beaux. Et on commence à se poser de sérieuses questions sur l'apparition préalable de quelques personnages secondaires sans liens avec l'histoire. Bref, fort heureusement la fin est très réussie où l'on découvre enfin les mystères de cette famille un peu bizarre et je concluerai en disant que c'est plein de bonnes idées avec de très bonnes intentions mais une bonne heure en moins n'aurait pas fait de mal...
Rares sont les films qui réussissent à étonner vraiment, à créer chez le spectateur des sensations inédites. C'est le cas de ce film japonais formidable, qui met en place un suspense familial hors du commun ; portrait d'une famille, cette oeuvre réussit à rendre attachant chacun des personnages, de la petite fille rêveuse au grand frère amoureux transi, du grand-père halluciné à la mère de famille dévouée. Malgré un récit kaléidoscopique, décousu, ce petit monde enchanteur retombe sur ses pieds avec une élégance rare et une mélancolie qui nous poursuit plusieurs jours après la fin du film. Une belle expérience, signée par un cinéaste trop rare depuis cette réalisation.
Avant de signer ce film, Katsushito Ishii était principalement connu à l’Ouest pour avoir signé la mémorable séquence animée de ‘Kill Bill’. Ce n’est pourtant pas un déluge de violence qu’il propose ici, bien au contraire, mais une tendre chronique rurale, qui témoigne de la solidarité entre membres d’une même famille, tous pris dans leurs petits problèmes personnels, comme la mère qui souhaite reprendre une carrière de mangaka ou le fils qui se perfectionne au jeu de go pour déclarer sa flamme à la Nouvelle de l’école. On n’est jamais loin de Hirokazu Kore-Eda ou même de Wes Anderson, d’autant plus que ces petites histoires entrecroisées répondent à une logique à la beauté toute simple : petits ou grands défis personnels, il s’agit d’aller jusqu’au bout de ce qu’on entreprend, et d’être fier de ce qu’on a accompli quelle qu’en soit l’issue. La caractérisation excessive de certains personnages, comme le grand-père survolté et expressionniste, permet au film de baigner dans un climat de folie douce qui fait mouche mais il faut aussi rendre hommage aux audaces formelles du réalisateur, qui brise la barrière entre cinéma traditionnel et animation (une limite dont de nombreux réalisateurs et spectateurs japonais ne valident même pas l’existence) et qui constituent sans doute la raison primordiale pour laquelle ceux qui ont vu ‘The taste of tea’ à l’époque en ont conservé un souvenir un peu incrédule : un train qui traverse le cerveau de l’ado éploré en emmenant l’élue de son coeur au loin, un spectre de yakuza qui stalke l’oncle Haruno depuis que ce dernier a involontairement chié sur le crâne de son cadavre mal enterré, une petite fille suivie par une réplique géante d’elle-même et qui ne pourra lever la malédiction que lorsqu’elle aura fait un tour complet de barre parallèle,...Katsuhito Ishii n’éprouve aucune hésitation à illustrer toutes ces idées tordues à l’écran, avec des moyens certes limités…mais après tout, ceux du Monty Python Flying Circus l’étaient aussi !