Avis : The Taste of tea - Page 4

The Taste of tea...un thé au gout un peu fade, mais une infusion tres efficace a voir le soir pour tomber rapidement dans les bras de morphée après la séance...si votre voisin a eu la décence de vous réveiller au terme de ces 2h20 de silence entrecoupées de dialogues soporifiques...pour un film qui se veut comique les scenes sensées être droles sont rares et nous arrachent avec difficulté un maigre sourire de temps a autre (certains passages ont cependant provoqués de francs sourires à mon ami artiste George qui m'accompagnait), à condition d'être bon public. Se méfier donc de l'humour Japonais, très hermétique pour le profane.
Les images sont cependant d'une qualité estétique apréciable, mais cela suffit-il pour conseiller ce film? Même l'histoire (si tant est qu'il y en ait une) est loin d'etre palpitante, on passe d'un membre de la famille à l'autre sans réelle trame; seule l'histoire du fils capte un minimum d'attention, avis aux amateurs (désespérés)de techniques de drague exotiques.
Le film permet cependant de découvrir une culture souvent méconnue et néanmoins très riche (avec notemment son humour désopilant) et c'est le réel point fort du film que je retiendrai.
Au risque de paraitre obtu, je soutiendrais de plus que la mécanique allégoristique et symbolique de certains passages (comme celui du tournesol)reste également difficile à apréhender, et le spectateur risque d'avoir le sentiment que la fibre essentielle du film lui échappe.
Bref, allez voir autre chose ou restez chez vous à écouter un bon CD des Beatles, ça vaudra mieux.

Quel plaisir de se faire un film de cette nature, pas vraiment de scénario, pas vraiment d'histoire, pas vraiment du cinéma et pourtant la poésie opère, ça marche! A la façon de Le grand soir, de Benoît Delépine et Gustave Kervern, un flou de sketchs, mélancoliques et drôles, décalés et déjantés, doux-amer... pour raconter l'irracontable. Une famille, ses clartés et ses zones d'ombres. On s'y attache, on vit avec eux, on les respecte. On passe un moments en leur compagnie, comme une soirée avec de bons amis, on boit un coup, on bavarde, on refait le monde... on déconne, quoi! Je vais sûrement garder longtemps en mémoire le jeu de regards entre la petite môme aux grands yeux noirs et son grand-père frapadingue. Réjouissant.

Un jeune garçon court. Après les filles pour qui il craque. Sa petite soeur, elle a des soucis avec un double d'elle même mais géant qui la suit partout. La mère elle se remet à dessiner des mangas. Le père pratique l'hypnose thérapeutique. Le grand père lui, fait le nigaud. Même les oncles sont fantasques: le premier fait de la musique mais préfère raconter des droles d'histoire et le second est le mal aimé de la famille, heureux en affaires mais maladroit avec son entourage...
Ce qui lui vaut un passage à tabac d'une de ses employées, après avoir dénoncé les coucheries de cette dernière à son mari. Une scène simple et d'une burlesque jubilatoire. S'il y a des films prêts pour l'analyse et la réflexion, les meilleurs sont ceux qui n'offrent qu'un plaisir simple et durable. Iconoclaste, ce film déconcerte mais propose un plaisir fait de poésie, d'humour et d'humanité! Derrière la liberté de ton, le réalisteur, issu du clip, offre une chronique généreuse sur la famille.
Prenant son temps pour mieux nous piéger, Ishii Katsuhito rend hommage à la culture pop japonaise en y puisant une délicieuse folie qui transforme le quotidien le plus banal. Au milieu de cette fantaisie débridée, on y découvre une harmonie au combien inattendue et une foi absolue dans la nécessité de l'imaginaire. Le tout est fait avec une légéreté et un charme qui fait de ce film, un authentique grand moment de cinéma!

Un vieil allumé hirsute, une mère de famille dessinatrice de manga, un joueur de go amoureux, une fillette qui cherche à se débarrasser de son double géant, un garçon poursuivit par un yakusa ensanglanté depuis qu’il a chier sur un œuf… il y a bien d’autres personnages dans Cha no aji, et nous passons régulièrement de l’un à l’autre, d’une histoire à une autre, d’un gag à un autre, de la poésie au burlesque, du délire visuel à l’émotion, de la fantaisie à la beauté.
Pourtant ce film forme un tout particulièrement cohérent, un instant de cinéma qui se transforme en 2h30 de bonheur.
Je ne sais pas si il suffit qu’une fillette réussisse son tour complet de barre fixe pour que le monde devienne plus beau, mais cela parvient à rendre le spectateur euphotique… c’est déjà beaucoup !

Quelle claque... Quel film... et surtout une façon de faire du cinema, une pâte, un style... Chef d'oeuvre!

C'est un film réussi qui nous donne à voir un Japon très différent de celui qui est véhiculé par les médias. On est réellement dépaysé par cette histoire qui nous fait entrer (sur un mode parfois onirique, toujours poétique) dans l'histoire de la famille Haruno. On est pourtant dans un Japon moderne, tout près de Tokyo. Ce film nous donne à voir à plusieurs reprises de très belles scènes chorégraphiées et des paysages superbes. C'est un régal.

Quel bonheur ! Voilà le plus beau beau film de cette première moitié de l'année 2005. Dès le début, on est pris et surpris par tant d'invention et de grâce mêlées. On se sent un peu chez Goldorak et Miyazaki, un peu dans un jardin extraordinaire mais on est surtout littéralement transporté par une sorte de calme enivrant, atmosphère bienveillante semblant régner sur les destins des membres de cette famille. Tous artistes, ils ont chacun un rêve plus ou moins secret qui grandit sous les yeux de la cadette de cette famille, petit fille extrêmement mignonne et qui est la clé de voûte de cet équilibre tranquille. Sans jamais sombrer dans une tendresse niaise ou désuète, Katsuhito Ishii nous livre une hypothèse du bonheur à laquelle je souscris sans retenue. Ce film est un bienfait, un cadeau, on en sort heureux et c'est tellement bon de sentir ça ! Un grand bravo. (18/20).

Un film plein d'esprit, artistique, un film japonais comme on les aime! quelles belles vies ordinaires mais si particulières ce chef-d'oeuvre nous montre ! On aimerait que ça dure encore... Bravo !

Euphorisant. Je tiens à remercier le festival Télérama qui a permis à nombre de Français de découvrir cette merveille de fantaisie, de poésie, d'humour insolite, de folie facétieuse. Ce film est une explosion de couleurs acidulées (littéralement) d'une beauté esthétique qui suffirait à le regarder 20 fois... Une ode à la nature et à la chaleureuse vie familiale. Tous les personnages sont loufoques, burlesques, imaginatifs, originaux, attachants. Du plaisir comme un bonbon délicieux qui fondrait dans la bouche pendant plus de deux heures...

The taste of tea est une petite perle de comédie exotique, et je ne dis pas 'exotique' pour la simple raison qu'elle nous vient du Japon mais pour le goût qu'on imaginerai lui attribuer si ce film pouvait en avoir: un goût de thé, oui mais subtilement parfumé de divers arômes. Ce film raconte la vie d'une famille de la campagne japonaise dont l'excentricité seule de leurs petits tracas suffit à donner toute l'originalité à cette comédie de plus de 2h aussi plaisante que atypique, ce qui est presque un tour de force. De la petite fille au grand-père, on suit avec légèreté, tendresse et humour tous les aléas d'une vie entière pas si éloignée de ce que pourrait être la nôtre au fond. Très beau film.

"Le goût du thé” laisse place à un film poétique et déjanté. Passant de Sachiko la petite fille blasée au regard vide à Akira le grand-père dérangé, nous suivons le quotidien d'une famille peu atypique avec chacun un objectif distinct mais pourtant si similaire les uns des autres. On s'attache aux personnages, on vit leur moment drôles, poétique, tristes, mais souvent c'est gênant et dérangeant (n'est-ce pas Hajime et Ayano?). Les paysages sont magnifiques, la maison apaisante ainsi que les choix musicaux. Le film peut sembler long (il l'est) mais je pense que c'est une nécessité pour bien accrocher les personnages. La fin du film est je dirais... lyrique et abstraite. On cherche tous à comprendre la dernière scène mais chacun de nous aura une interprétation assez personnelle.
"Les dessins du grand père"

Je ne peux que recommander ce film aux curieux néanmoins si vous cherchez un film dynamique passez votre chemin.

C'est drôle, c'est simple, c'est beau.

Impossible de rester de marbre face à un film d'une telle beauté. Ce n'est que l'histoire d'une famille, mais quelle famille ! Chaque personnage a son propre caractère, sa propres histoire, ses propres envies... Le scénario ne semble pas excitant à première vue, et pourtant c'est fascinant ! Le film ne plaira pas à tout le monde car c'est parfois un peu lent et peut-être trop poetique au gout de certains. Mais allez le voir pour vous faire une idée, si ça se trouve vous adorerez ! J'y étais allée à reculons ( un film japonais? bof...) mais je ne regrette pas ! Depuis que je l'ai vu, j'essaie de voir un maximum de films asiatiques et j'ai découvert un cinéma qui me correspondait parfaitement. Donc voilà, c'était mon mini hommage à ce film auquel je dois bcp de mes petits bonheurs personnels !

Un film atypique, unique. Des moments magiques, l'ambiance qui émane de cette famille de doux dingues est très touchante, nous envoûte. Un film rare, qui ne se raconte pas, qui se vit. Le genre de film qui recadre bien le regard que l'on peut porter sur notre existence. Et la musique de Little Tempo pour le générique... Merci.

Le cinema est encore un art ! Il n'a pas oublie comment nous emouvoir et surtout nous faire rire.
Un film qui se termine avec un sourire rayonnant...