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Simon1310
146 abonnés
252 critiques
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4,0
Publiée le 17 janvier 2021
ce film à sa vision a été une claque, une ambiance glauque, s'installe petit à petit avec cet employé effacé et timide qui se prend de passion pour sa poupée, partant dans une perversité sexuel, qui le poussera dans une folie meurtrière. le film joue très bien avec l'idée que la poupée a un tel ascendant via un montage anxiogène sur le jeune homme que je m'attendais a ce qu'elle prenne vie, dans l'appartement du jeune homme. Le fait que le film ait un budget de 1 million de dollar, se voit et loin de desservir le film, offre un cadre resserré sur l'endroit ou travaille le jeune employé et son appartement, les extérieurs étant pratiquement absent du film, cet sensation d’être en vas clos, amplifie le caractère anxiogène du monde dans lesquels vis le personnage du jeune homme, malgré la présence de protagonistes dans l'ensemble positifs, rien n'enrayera sa plongée malsaine, bien que l'on ressente une certaine empathie. Peu sur de lui, assez introverti, il est présenté comme un employé effacé vivant dans une monotonie, qui sera brisé par l'introduction de la poupée dans sa vie, même si ces fantasmes, a l’égard de celle ci, l’éloigne de nous on reste encore assez attaché à ce personnage jusqu’à l'acte final, ou l'on se désolidarise de ce personnage, celui ayant rompu les ponts avec la réalité ainsi qu'avec les spectateurs. Ce film fait partie de ces films qui m'ont marqué, même plusieurs semaines après sa vision comme quoi on a pas besoin d’être un réalisateur génial, ou faire des films virtuoses pour marquer les esprits.
Un thriller où un employé s'éprend d'une poupée grandeur nature (genre poupée gonflable, mais en plus réaliste) pas mal... une réflexion sur la solitude moderne assez malsaine sur la fin. L'interprétation est bien, et ça fait toujours plaisir de retrouver Udo Kier, même dans des micro-rôles.
Presque un film d'anticipation cette fiction pas dénuée d'humour noir à la "1984" pose bien la question philosophique à propos de la différence actuellement pas si fondamentale entre le robot et l'humain, et tout en possédant un coté réaliste très vraisemblable, nous montre dans les premières séquences une gallerie d'employés de bureaux point trop originaux, tout en duplicité (avec un président plutot beauf) obéissant à la stricte hiérarchie, mais cachant des pulsions certaines comme ce Kenneth aux "bonne idées". Tout comme les ploutocrates ceux qui donnent des leçons ainsi que les riches avocats les fashion victims les Mr Je sais tout ou les Mr Raison sont parfois les plus grossiers et le Gorille est parfois femelle...
Unique réalisation à ce jour de Robert Parigi mais elle est réussie ; pas mal du tout cette histoire d'un homme se laissant vampiriser par une poupée gonflable (en fait en silicone) alors qu'il a une adorable collègue qui lui fait les yeux doux. Un climat étrange et inquiétant se dégage de Love object et Desmond Harrington sait très bien rendre les drôles de sentiments qu'éprouve son personnage dans cette histoire glauque, si le film est construit comme un thriller on peut aussi y voir une critique du monde du travail avec sa représentation très froide d'un bureau. Le final est cruel et cynique comme le reste du film à l'humour très noir.
Pas besoin de voire le film en entier pour en tirer une simple et unique conclusion : ce film est une véritable bouzze ! Des navets comme celui la il y en avait ( cube, nothing .) mais je dois dire que celui-ci est pas mal dans son gene ! Acheter une poupée en cire pour se prendre du bon temps et jouer au couple modèle , non mais attendez on est ou la ??? Ce film fait pitier a un point innimaginable , et dire que j' ai perdu une heure et quart de ma vie a regarder ca ... Franchement pattétique ...
Un film prenant et angoissant proche d'American Psycho. Des acteurs assez bons (Harrington pour une fois! et Melissa Sagemiller qui plus est magnifique!). Une mise en scène propre au genre. Mais un scénario laborieux et une fin trop pessimiste !! (faut pas croire que j'aime les happy ends :-))
Le concept original de Love Object en fait un film sympathique à regarder mis en scène avec brio par Robert Parigi et interpeté par les toujours très bons Desmond Harrington et Udo Kier. Cela dit, le twist final (plutôt inattendu), ne m'a pas autant marqué que prévu mais j'ai quand même trippé. Un bon film voilà tout.
Quand, au début du film on voit apparaitre Rip Torn dans le rôle du boss on se dit que ça ne va pas le faire, d'autant que l'acteur principal est du genre monolithique. L'apparition de la joli Melissa Sagemiller va faire remonter le niveau du casting, et puis il y a Udo Kier aussi dans un petit rôle sympa. Le rythme est lent, très lent avant de s'accélérer trop rapidement à la fin, certaines scènes sont assez bien vues comme l'arrivée spoiler: de la caisse, ou l'intrusion du concierge . Mais le scénario n'a même pas été relu, ainsi le héros estspoiler: mis à la porte de son entreprise mais quand il y revient on est content de le revoir "après son congé maladie" Quant à la conclusion elle est malhabile et gratuite mais reste glaçante. Ça n'a rien de grandiose, mais ça peut se regarder
Un premier film pour ce réalisateur et probablement le dernier ! Si l'idée de départ n'est pas mauvaise (la transposition d'une personne réelle sur une poupée "objet sexuel" dans l'esprit d'un type pas net), tout le reste est franchement raté, les diverses réactions des protagonistes de l'histoire sont d'un ridicule rarement vu, et côté réalisation, tous les ingrédients pour louper un film sont réunis, à ce point là c'est une véritable référence ...
Avec son scénario original et dérangeant “ Love object” est un petit film de série B qui présente d’indéniables qualités. Bien joué et bien ficelé, le spectateur est tenu en haleine jusque dans un final totalement inattendu. Si ce n’est pas franchement un film d’horreur, l’ambiance instaurée est vraiment pesante et réussie. A découvrir.
Un petit film fantastique intimiste et psychologique. Les acteurs sont pas mal, le scénario plutôt bien fait mais la réalisation est trop plate, on a maleureusement tendance à s'ennuyer. Dommage !!!
Corrosif à bien des égards, Love Object souffre d'un manque de rythme malgré un scénario des plus intéressants et une audace toute singulière. Un film qui pose des questions.
Ce film reprend le sujet de Monique avec brio, ainsi qu'avec une dose de folie du Créateur (même si cela n'a pas grand chose à voir avec du Dupontel) et ce côté completement déjanté de psychose de American psycho, après il y a un peu de May il faut l'avouer. Par conséquent un film excellement glauque et déjanté à visionner rapidement pour les amateurs du style !
Empruntant le thème de l'excellent May de Lucky McKee, Robert Parigi explore ici l'esprit perturbé d'un jeune cadre à l'apparence timide mais pourtant typé gendre idéal, exorcisant sa peur de la femme en achetant sur un site internet dernier cri une poupée en plastique hors de prix mais hyper réaliste. Avec un esprit déjà très perturbé, ses délires sexuels plutôt pervers dérivent au fur et à mesure vers une skyzofrénie totale qui poussera ce pauvre Kenneth à simuler une réelle relation avec sa poupée Nikki, jusqu'à une séparation pour le moins violente mais pourtant totalement imaginaire. Sa descente crescendo dans la folie totale est mise en scène avec beaucoup de maîtrise, faisant évoluer un personnage qui ne distinguera plus réalité et imagination ainsi que Nikki et sa nouvelle collaboratrice de travail sensée devenir sa future petite amie. Desmond Harrington, à la filmographie pourtant maigre, a donné son maximum pour camper cet homme basculant dans la folie la plus totale et réussi parfaitement à nous rendre très mal à l’aise face à cette perversion mi-inconsciente. L'ambiance plonge au fur et à mesure dans le côté malsain le plus total pour se clore dans un final très inattendu (heureusement) et très perturbant. Donc malgré une bonne interprétation, un thème intéressant, une bonne mise en scène et une fin judicieuse, Love Object, primé au festival de Gérardmer en 2004, ne se montrera pas non plus comme le film dérangé le plus choquant ni le plus original existant, ne dépassant clairement pas le niveau de l'excellent et psychologiquement très dérangé May, porté par une terrifiante Angela Bettis.
Un film assez déroutant : d'une part le scénario tiens la route et est digne d'un bon thriller, mais d'autre part, on n'arrive pas vraiment à entrer dans le film. Est-ce-que le réalisateur a voulu faire un film psychanalitique plus qu'un thriller, ou est-ce un mauvais film ? A vouloir jouer sur les deux tableaux on obtient un thriller plat et dérangeant mais qui laisse dubitatif.