Première réalisation pour Niels Mueller qui relate des faits réels ayant survenus au milieu des années 70. On y rencontre un père de famille en marge de la société, séparé de sa femme, son job l’ennui au plus haut point (il vend du mobilier de bureau). Sa femme vient de lui demander le divorce et sa banque lui a refusé une demande de prêt pour monter sa société et lui permettre de recommencer enfin à zéro. Ignoré par la société, vie misérable et sans amour, Sean Penn interprète brillamment son personnage, ce névrosé qui va tenter de mettre fin à ses jours en assassinant le Président des Etats-Unis Richard Nixon. Aux côtés de Naomi Watts & Don Cheadle, le film à l’apparence léthargique prend son temps pour nous faire sombrer à côté de cet anti-héros. Une mise en scène subtile et portée par un acteur une fois de plus brillant et magnifique !
La descente aux enfers de Sam Bycke, un homme qui, ayant marre du mensonge, décide de s'attaquer au plus grand menteur de l'époque: le président des Etats-Unis, Nixon accusé de détournement d'argent. Un excellent film. Une première partie assez lente mais la seconde nous plonge vraiment dans la personnalité dégradante de Samuel et ses actions. Sean Penn encore excellent!
Un bon drame psychologique. Sean Penn incarne un antihéros. Don Cheadle interprète un garagiste. Naomi Watts joue la femme divorcée du personnage central du film. Un bon petit thriller. Un très bon huis clos .
Un film simple mais bouleversant, dans lequel Sean Penn interprète magistralement un homme ordinaire tiraillé entre soif de reconnaissance, ses vertus d'honnêteté, mais aussi sa frustration, sa colère envers une société mercantile et égoïste, ses regrets. Cette ambivalence intérieure le conduit peu à peu à la folie, parfaitement illustrée par la dernière scène du film. Les réflexions multiples du personnage autour du travail, du racisme ou de la famille interrogent forcément chacun d'entre nous.
quelques longueurs, mais c'est malgré tout un très bon film, et une fois de plus sean penn a encore trouvé un rôle pour mettre en avant tout son jeu d'acteur qui sait être multiple.
The Assassination of Richard Nixon est tout à fait le type de bon film intéressant mais auquel il manque quelque chose pour devenir une vraie réussite. Nils Mueller n'est pas un réalisateur très prolifique mais avec ce film il parvient sans peine à réaliser pas tout à fait un indispensable mais tout de même un film qui vaut le coup d’œil. L'ambiance et l'histoire ne sont pas gaies en plus c'est une histoire vraie (avant le film je n'avais pour ma part jamais entendu parler de Samuel Byck) se passant en 1974 pourtant son sujet trouve encore un écho de nos jours avec son personnage troublé et écœuré par la société considérant qu'elle brise plus les hommes qu'elle ne les sauve, salarié il se voit comme un nouveau esclave de plus il vient de divorcer. Tous ses éléments et son mental fragile font de lui un paranoïaque qui va sombrer dans une dépression le menant à commettre un attentat qui consiste à détourner un avion de ligne et le faire crasher sur la Maison Blanche. Sean Penn rend bien la tristesse et le désespoir de Samuel Byck pour lequel finalement on a plus de pitié que de haine car tout le monde peut se retrouver en lui. Si The Assassination of Richard Nixon n'a pas la force d'un Taxi Driver il n'en reste pas moins un bon film dont on peut regretter que la dernière demi-heure soit moins prenante que la 1ère heure en tout cas je rappelle qu'avant de le voir c'est un film sombre et pessimiste.
Un sujet intéressant, un casting alléchant mais un singulier manque de souffle, nonobstant le dernier quart d'heure. A l'arrivée, on a le cul entre deux chaises, on oscille entre excitation et ennui, entre réussite et insignifiance...
Le thème du citoyen américain un peu fragile perdant peu à peu ses facultés d’adaptation à la société, à ses attaches familiales et professionnelles nous avait déjà été servis avec brio par Scorcese dans son « Taxi Driver » et par Schumacher dans son « Falling Down». Cet « Assassinat » est plus léthargique que les autres traitements. Le sentiment d’enlisement et d’étouffement est plus fortement ressenti par le spectateur. Mais il ne serait pas honnête d’attribuer ce sentiment désagréable à une erreur de Niels Muller ou de Sean Penn, car ils font, tous deux, preuve d’un talent incontestable. La « pierre » est à jeter à l’histoire elle-même qui, fort glauque, ne contient pas d’action très palpitante avant que ne se déclenche l’hécatombe. Très méritant dans l’ensemble.
"The Assassination of Richard Nixon"(2004)est un film froid et désespéré,qui renvoie(à son petit niveau) au "Taxi Driver" de Scorsese. Sean Penn incarne un loser sans envergure,typique de l'Amérique désenchantée du Watergate. Escroc pathétique qui s'enfonce de plus en plus dans ses névroses et ses hallucinations. Vers la fin,la réalité rejoint la fiction. Mais avant cela,il faut se coltiner un film languissant,traînant la patte,et chiche en suspense qui aurait pourtant été adéquat.
Cette histoire librement inspiré du parcours d’un homme ayant vainement cherché, en 1976, à commettre un attentat suicide contre le président Nixon nous donne une image effrayant du parcours psychologique de cette victime de la société parfaitement interprété par un Sean Penn particulièrement émouvant grâce à l’humanité qu’il donne à son rôle. En le faisant apparaitre dans un premier comme un individu effacé, ce qui est parfaitement rendu par la mise en scène qui le présente toujours décentré, se faisant continuellement écrasé par son entourage lui reprochant son honnêteté et de sa naïveté, le réalisateur parvient à installer chez le spectateur une empathie et une certaine pitié pour son personnage. La colère névrotique envers l’autorité politico-économique vers laquelle le plonge lentement son quotidien tragique semble ainsi parfaitement justifiée et presque pardonnable. Les abus d’une société capitaliste et individualiste sont dès lors assimilés à une source légitime de comportements meurtriers, voire terroristes, faisant de ce film une peinture glaçante et violement dénonciatrice du système américain.
Le sujet du film aurait mérité un autre titre moins tapageur: il s'agit plus ici de la déliquescence morale d'un homme voyant sa vie s’écrouler en morceaux et cherchant un exutoire, que d'une critique politique comme l'on aurait pu le supposer. Le film est profondément pessimiste, avec sa vision du monde du travail voué au profit et son personnage central de plus en plus perdu (impeccable Sean Penn). Cela étant, la réalisation est franchement molle, il y a peu de dialogues mémorables et l'on sent le film glisser doucement vers une impasse (ce qui arrive effectivement) dans un final abrupte et sans surprise. Quelque part, il y manque un peu de folie et de douleur pour transcender le sujet.
le début n'est pas spécialement captivant, on voit d'avance comment le film va s'enchainer et puis Sean Penn en fait un peu trop. Cependant au fur et mesure que le personnage plonge dans la dépression le jeu de Sean Penn atteint un niveau de vérité intéressant, on assiste à un bon final.
Le film prend souvent des allures de documentaire qui renforcent son aspect réaliste. Cependant autant Sean Penn peut etre excellent dans beaucoup de scènes, autant son personnage peut être caricatural et peu crédible dans d'autres scènes de par son interprétation parfois assez poussive. Les scènes finales dans l'aéroport sont très bonnes, bien filmées et interprétées mais beaucoup d'autres sont assez "plombées" par une interprétation assez lourde. Naomi Watts apparait peu mais possède une belle présence car son personnage est le point d'équilibre du personnage principal. Au final, un bon film, pas inoubliable mais à voir.