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Vagelios
43 abonnés
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2,5
Publiée le 22 mars 2009
Un drame humain assez saisissant et intéressant d'un point de vue psychologique grâce à la bonne interprétation de Sean Penn qui rend bien le caractère désabusé et le mal-être de son personnage face à la société marchant dans le mensonge dans laquelle il vit et se sent exclu jusqu'à s'en extraire dans un ultime acte de folie destructeur.
Ce film me fait déprécier Sean Penn. Cela me fait vraiment penser à un acteur qui ne cherche que des films aux sujets forts pour pouvoir faire son petit numéro d'acteur, car force est de croire que le bonhomme n'est pas le grand acteur qu'il prétend être. Dans 21grammes, meilleur film dans lequel il est joué et meilleur rôle de sa carrière, il est quand même effacé par les prestations de Benicio Del Toro et Naomi Watts, tout deux, un cran au dessus. Alors jouer des personnages puissants tel que celui çi dans "The A. of R.Nixon" me fait l'effet d'avoir affaire à un acteur opportuniste qui compense son manque de profondeur par des cabotinages impresionnants. Se rapeller de "Sam je suis sam", une honte! Un rôle d'imbecile mental pour avoir son oscar. Les handicapé est le type de rôles propices aux Oscars et Sean Penn s'engoufre souvent dans ce genre de trucs, je trouve ça mauvais. The A. of R.Nixon relate l'histoire vrai d'un homme pauvre et débousolé qui à voulu tuer Nixon en détournant un avion sur la maison blanche. Sa tentative fut un échec car pitoyablement menée. La mise en scène est fade donc on s'ennuie vite, le propos est trés mal traité, aucunes vraies réflexions, aucuns impacte et pire, accumulation de clichés. Mais surtout l'interprétation de Sean Penn est presque insultante; grotesque, cabotin, on a l'impression qu'il fait du second degré. Copie vulgaire de De Niro dans Taxi Driver. Au final je ne sais pas quel type de rôle sait jouer Sean Penn ? Il n'a aucune caractéristique, je doute que j'irai voir son prochain film, "Harvey Milk" dans lequel il interprète un politique homosexuel... je vois déjà la caricature pointer le bout de son nez.
Globalement descendu par la critique française à sa sortie, excepté par les Cahiers du Cinéma qui, une fois encore, avaient du nez, « The Assassination of Richard Nixon » bluffait en salle et bluffe encore à sa revoyure en dvd un an après. Ce premier film est un grand petit film. Nous suivons aux USA, en 1974, la vie misérable dun pauvre type, magnifiquement interprété par Sean Penn, nommé Sam Bicke. Celui-ci vient de se faire larguer par sa femme (la toujours exacte Naomie Watts), vit séparé de ses enfants et de son chien, a stoppé de bosser avec son frère car, selon lui, il arnaquait ses clients, et travaille maintenant, sans conviction et sans talent aucuns, comme vendeur de mobilier de bureau. Névrosé jusquà los, Bicke enregistre ses moindres faits et gestes sur des bandes audio quil envoie au musicien Léonard Bernstein, sans autre raison que parce quil trouve sa musique émouvante et pure. Doucement mais sûrement, sa vie va finir de partir totalement en couilles. Sa femme demande le divorce, son patron le vire, le prêt quil sollicite à la banque pour monter sa propre affaire lui est refusé, bref, cest la loose totale. A partir de ce moment-là, Bicke ne contrôle plus rien du tout et le drame va rapidement être exposé pour finir dans un climax époustouflant que nous nous garderons bien de dévoiler au futur spectateur. Disons simplement que « The Assassination of Richard Nixon » saffiche de manière presque évidente en tant que remake, ou relecture devrait-on dire, de « Taxi Driver ». Il ny quà en juger par le nom du protagoniste, ne se différenciant que dune seule lettre du Bickle joué par De Niro. Mais contrairement à Travis Bickle, Sam Bicke na aucune cause à défendre, il ne souhaite ni rendre la justice ni faire régner lordre moral. Cest juste un pauvre type qui pète un plomb. Du coup, le film en est encore plus touchant, encore plus émouvant. Remarquablement filmé, éclairé, monté, interprété, cette première uvre touche étonnamment par son honnête
Sans Sean Penn, ce film n'existerait pas. L'interprétation de Penn est une nouvelle fois admirable, il joue merveilleusement bien cet homme qui cherche sa place dans une société qu'il méprise de plus en plus. Cheadle et Watts font office de figurant à côté, sans lui le film serait insipide car l'histoire n'est pas très emballante, beaucoup de longueurs. Sean Penne sauve le film, et il le fait très bien
4 568 abonnés
18 103 critiques
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0,5
Publiée le 21 septembre 2021
The Assassination of Richard Nixon est une grande déception et Penn est une piètre imitation de De Niro dans Taxi Driver. L'angoisse exagérée de Penn devient vite prévisible et je me suis lassé des gros plans sur les contorsions de son visage alors qu'il se débat dans un désastre personnel après l'autre. C'est une performance étrange Penn semble jouer devant un miroir et n'est pas vraiment en phase avec les autres acteurs. De plus je n'ai tout simplement pas cru à la mise en scène. Qu'est-ce qui rendait le personnage de Penn si différent de cent mille autres perdants en 1974 une différence qui le rendait assez fou pour planifier des assassinats là où les autres ne le faisaient pas. L'histoire n'a clarifié cette question et par conséquent sa fin est incroyable et presque ridicule. Manifestement les scénaristes ont manqué toute une dimension au personnage de Penn peut-être à dessein. Il y avait des dizaines de groupes de gauche anarchistes au début des années 70 qui crucifiaient sans relâche Nixon avec une intensité maniaque et enragée. Le personnage de Penn était-il proche de l'un d'entre eux probablement et c'est là le lien. Il aura du succès auprès de ses nouveaux amis et en fera voir de toutes les couleurs à son frère s'il élimine Nixon. Il veut peut-être impressionner une hippie révolutionnaire qu'il a rencontrée car il y en avait plein dans le coin je veux bien le croire mais moi ce film ne m'a pas impressionner...
un pur chef-d'oeuvre de la part de Niels Mueller. la critique de la société américaine dans les années 70, le gouvernenment, le travail, la situation familliale sont les points clés de ce film. sean pen est extraordinaire en fonctionnaire qui se rebelle contre tout. on le voit peu à peu se détruire intérieurement jusqu'a ce qu'il commette l'irréparable.
Portrait d'une amérique anti-conformiste vacillant entre folie et paranoïa. Quelque petite longueurs et des voix françaises deshonorables, mais la magie prend et le message passe ... jusqu'a ce dernier quart d'heure epoustouflant.. (Il est bien entendu affirmé que le film repose sur les epaules de Sean Penn : pari reussi, l'acteur est monstrueu!)
The Assassination of Richard Nixon est un film racontant les derniers épisodes de la vie de Sam Bicke, un homme solitaire, irritable, sensible, toujours amoureux de son ex-femme qui le repousse, qui a un mal-être constant de la vie, et qui finira par sombrer dans la folie. Ce personnage est magistralement interprété par Sean Penn, qui est complètement repoussant et perturbant. Naomi Watts et Don Cheadle lui donne la réplique, l'une en tant que son ex-femme qui ne le supporte plus, et l'autre en tant que son(seul) ami, a qui il se confie, et qui essaye du mieux qu'il peut de le réconforter dans ses problèmes sentimentales et professionnels. Une mise en scène simple, des dialogues assez exagérés et parfois sans interêt, une histoire ennuyante dès le début avec beaucoup de scènes "mortes". Après le milieu du film, j'ai vraiment cru que j'allais abandonner, mais après une grande réflexion je me suis résignée et j'ai assisté à une scène finale haletante, violente et brève. Enfin un peu d'action ! Le film reste malgré tout un mauvais film...Dommage !
Pour déprimer toute la semaine, voici l'arme absolue. En dehors de l'aspect Nostradamien des intentions anti-présidentielles de l'anti héros, particulièrement savoureux dans le cas d'une histoire vraie, c'est le discours du looser qui met le bourdon. L'histoire d'un adulescent pas très mûr, mais déjà séparé de sa (si belle) femme et père de 3 enfants, qui se raccroche à un idéal de logique et de droiture. Qui se heurte à la médiocrité millénaire de l'humanité. Mais aussi à la nostalgie d'une Amérique où le travail manuel suffisait avant la domination de l'argent comme monnaie "virtuelle" d'échange. Le problème, c'est que ce rebelle ne vaut pas mieux que les monstres qu'il côtoient, il n'en a en tout cas pas l'étoffe d'un redresseur de tort, et la scène du chien est sans doute la pire du film, contrairement à la fin, si facile à imaginer. Le plus intéressant, c'est quand le film montre que personne n'a rien fait, en parfaits égoïstes, pour le comprendre ou le remettre sur les rails de la grande hypocrisie sociale salariée. C'est sans doute le plus dur message à supporter dans ce film, comme personne n'a le temps ou le courage de s'occuper des autres, ce type de débordements sera de plus en plus fréquent, et ce n'est pas l'actualité (hors terrorisme) qui semble montrer le contraire. Sean Penn est parfait, dans un rôle de looser révolté, et surtout dans l'expression d'une fragilité qui ne correspond pas à son physique.
Le moins que l'on puisse dire c'est que ce film est particulier ! L'histoire est sombre et sans autre alternative que la négation. En gros, tout va mal dans la vie du personnage principal qui en a assez de se faire marcher dessus par le monde entier... Un scénario simple mais efficace qui aurait été davantage intéressant si le réalisateur avait mis un peu plus de vie et de punch à ce mélodrame sans issue positive. Sur le contenu en lui-même, on dénombre quelques scènes intéressantes dans lesquelles Sean Penn nous éblouit de son immense talent. Mais l'ensemble reste tout de même mollasson. Ceci dit, ce film mérite au moins le détour pour son casting et son sujet.
Ce film vaut pour la performance de Sean Penn. Le personnage m'a fait penser au héros de White Lightenin', qui est, lui aussi, profondément un problème pour lui même et qui va le devenir pour les autres. Tout semble insurmontable à cet individu simplement pas fait pour ce monde. C'est triste et touchant à la fois. Si ça n'était que ça, ça irait. On suivrait les méandres de ce personnage en se demandant "bon, comment ça va finir tout ça", on prendrait une tisane et au lit...mais Niels Muller en choisissant Sean Penn pour incarner son personnage principal joue à fond la carte de l'identification et ça marche. ET c'est bien là le problème, car ce personnage est un médiocre des plus irritant voire un individu absolument insupportable. J'étais très mal à l'aise durant tout le film, il faut dire qu'on peut reconnaitre en ce pauvre type une partie de nous même, dans sa révolte silencieuse, sa réflexion sur le monde (même si elle est simpliste), sa solitude, ses échecs amoureux....Tout est problématique chez lui, son travail, son patron, "son" amitié, son amour, ses projets pathétiques, désespérément pathétiques...Et on assiste à sa chute tout en sachant qu'il ne peut en être autrement avec l'impression malsaine que c'est presque "bien fait pour lui". Jusqu'à ce que tout bascule dans une néantisation qui serait simplement minable, à l'image de ce personnage paradoxalement tellement touchant, si elle n'était pas tragique. Attention, ce film est le miroir immonde de ce que chacun d'entre nous peut devenir si l'on y prend pas garde. A voir.
Il est sensible, idéaliste, faible, intègre, possessif, éternel désolé, défausse chroniquement ses responsabilités, l’archétype de la victime condamnée à être piétinée par un système basé sur l’amoralité, l’argent, la combativité, la superficialité et l’esclavage consenti. Constamment recroquevillé, il ne tolère pas le mensonge, l’escroquerie mercantile, l’écrasement admis des Noirs, des pauvres, des femmes, mais n’ose rien. Un tel profil se prête au cercle vicieux comportemental qui fait que ce monde le plongera impitoyablement dans la spirale de l’échec permanent, de l’humiliation et de l’isolement. Ratage et reniement de sa famille et de sa femme, auxquelles il s’acharne à supplier un peu d’attention, désastre évident dans sa vie de vendeur, échec de ses projets professionnels pourtant purs et novateurs, revers dans sa seule amitié qui préfère évidement ne pas se noyer avec lui. On assiste à la détresse, à la désespérance progressive et à l’inéluctable pétage de plomb d’une victime d’un monde qu’il personnifie au président Richard Nixon. Libre interprétation de la vie de Samuel Byck avant qu’il ne commette une tentative de détournement d’avion en 1974 dans le but de le faire s’écraser sur la Maison-Blanche pour tuer Nixon. Sean Penn est une fois de plus scotchant, une fois de plus métamorphosé en un personnage encore différent, pathétique et puissant d’émotion, une fois de plus l’un des meilleurs acteurs du monde.
N. Mueller est un réalisateur qui ne faut pas perdre de vue. Il pourrait nous réserver des surprises d'ici là. Et ce film nous le prouve bien ; un S. Penn dans une de ses meilleures compositions (de toute façon elles le sont toutes depuis "Dead man walking" !), un scénario très subtil, basé sur les méandres et les vicissitudes d'une vie au bord du gouffre, puis une montée soudaine d'évènements qui font basculer le héros dans une sorte de rage existentielle. "Bien vu !" comme qui dirait ... ?
Grossière et finalement assez vulgaire, ce film aux multiples poncifs ne concernera que ce commun et/ou ces cinéphiles masochistes et/ou (par exemple) ces fameux censeurs réussissant le haut-fait d’œuvrer pour une société à plein temps tout en refusant son évolution : Un langage un peu limité…