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    Santa Sangre
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    L'homme le plus classe du monde
    L'homme le plus classe du monde

    324 abonnés 450 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 16 décembre 2013
    Santa Sangre est mon premier Jodorowsky. Et je dois dire qu'avec ce film je viens de me prendre un bonne grosse claque cinématographique dans la gueule. Le mot chef d'oeuvre serait un doux euphémisme pour qualifier ce métrage qui ne ressemble à rien de ce que j'ai pu connaitre auparavant. Difficile de résumer un tel film. Disons que c'est l'histoire d'un gamin élevé dans un cirque et qui un soir voit ses deux parents mourir dans des conditions assez extrême. Pour ne rien vous spoiler, je dirais juste : acide, émasculation, manchot. Après cette expérience pour le moins traumatisante, le gamin va contracter quelques problèmes comportementaux, notamment avec le sexe opposé.
    Mais l'histoire en elle-même ne présente pas l’intérêt principal de Santa Sangre. Elle passe rapidement au second plan face à l'incroyable virtuosité dont fait preuve Jodorowsky pour constituer des plans d'une beauté rare qui semblent tout droit sortit d'un tableau surréaliste. Ces plans sont tellement riches qu'ils faudrait faire un arrêt sur image sur chacun d'eux pour tenter d'en décrypter toutes les subtilités. Ajoutons à cela une photo incroyable aux couleurs vives et une musique magnifique est vous avez là quelque chose qui se révèle être bien plus qu'un film. Il s'agit belle et bien d'une oeuvre d'art. Sur ce, je vous laisse, je m'en vais mater la filmographie de putain de génie chilien.
    Davidhem
    Davidhem

    108 abonnés 336 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 4 juillet 2012
    Dramatique, poignant, terrifiant, le film d'Alejandro Jodorowsky met les nerfs du spectateur à rude épreuve. On ne peut pas rester de marbre face à une telle oeuvre, on est obligé de compatir, de pleurer à chaudes larmes en assistant à la vie cauchemardesque du protagoniste. Elevé par une mère castratrice et par un père libertin, Fénix affronte un drame familial qui va le plonger vers une descente aux enfers effroyable. La réalisation est comme d'habitude flamboyante, le scénario est très bien exploité, riche en profondeur. Le réalisateur nous plonge dans le milieu du cirque dans un premier temps puis pose ses pions pour qu'ils évoluent de façon dramatique. Le film montre comment sont traités les patients d'un hôpital psychiatrique, ils sont considérés comme des petits garçons et au lieu de leur apporter de l'aide, ils cherchent à les infantiliser et à les rendre de plus en plus vulnérables au monde de la réalité. Traumatisé, déshumanisé, laissé, abandonné de tous, le protagoniste s'enfonce dans la démence. Au point qu'il ne sait plus lui-même qui il est. Il est victime d'hallucinations, il vit comme dans un autre monde, il ignore tout de ce qu'il se passe car il voit ses actions certes mais à chaque fois les fantômes qui le hantent prennent le dessus sur sa raison. C'est un homme ultraviolent, ultrasensible, conscient que ces caractéristiques associées font de lui un monstre. Jodorowsky veut donc démontrer à travers cette horrible vie que le passé d'un enfant joue un rôle considérable et essentiel sur son futur et lorsqu'il grandit, lorsqu'il atteint l'âge de majorité, il ne peut plus rien contrôler. Un enfant blessé ou torturé mentalement devient dès lors un dangereux psychopathe à l'âge adulte. Il est paranoïaque, il est pervers, il aime sans s'en rendre compte les horreurs qu'il fait, personne ne le défend, personne ne veut se soucier de sa folie, personne ne se rend compte de sa folie. Le protagoniste tue parce que pour lui, c'est sa seule façon de prouver à lui-même qu'il existe et que tout ce qui l'entoure existe. Le final apporte un souffle glacial, une surprise, un démantèlement. C'est l'amour qu'il porte envers une fille de son âge qu'il avait connue enfant et qu'il retrouve au final qui lui permet de se sortir de cette névrose. Mais ce moment de libération ne peut pas durer. Il va devoir rendre des comptes aux familles de tous ceux et celles qu'il a massacrés. Le film laisse alors place à une question fondamentale: pourquoi des parents irresponsables mettent-ils au monde un enfant dont ils ne s'occupent pas ? Fénix n'est ni innocent, ni coupable, il est simplement malchanceux. Sa malchance et son traumatisme combinés prouvent que les parents doivent être équilibrés et qu'ils doivent s'occuper de leurs enfants sans règlements de comptes personnels, sans perversions, sans doctrine s'ils ne veulent pas qu'ils deviennent l'image du protagoniste de ce long-métrage. Au final, Jodorowsky réalise et signe un drame psychologique réussi, un chef-d'oeuvre du genre!
    cocolapinfr
    cocolapinfr

    66 abonnés 634 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 mars 2016
    Le traumatisme d'un enfant refait surface lorsqu'il sort de l’hôpital psychiatrique. Un film puissant en terme de sensation, à la fois sale, triste, simple, dérangeant, magnifique.
    Raw Moon Show
    Raw Moon Show

    134 abonnés 832 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 1 décembre 2013
    La psychomagie à son firmament. Jodorowsky est décidément l'un des derniers monstres sacrés encore de ce monde...

    Pour celles et ceux qui ont aimé Only God Forgives, voyez Santa Sangre et vous y verrez nettement plus clair sur l'hommage rendu par Nicolas Winding Refn et cette référence centrale.
    beautifulfreak
    beautifulfreak

    108 abonnés 343 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 mai 2011
    C'est un film qui pourrait plaire au psychanalyste Boris Cyrulnik car il illustre en partie le concept de résilience (en gros, la capacité à rebondir après un traumatisme et à en sortir transformé de manière constructive). Dans ce film, Fenix (prénom fortement symbolique) parvient, grâce à une série d'actes "psychomagiques" initiés par Alma (autre prénom symbolique), à s'affranchir de sa psychose meurtrière. Il devra cependant faire face à la justice humaine malgré sa rédemption spirituelle. Santa sangre est une oeuvre unique et inoubliable - la sublime violence d'un poète cinéaste -, plus accessible que les précédentes de l'auteur. Cependant les images fortes abondent: castration du père, amputation de la mère, mort de l'éléphant, visions morbides, meurtres à l'arme blanche... La fin est d'une puissance émotionnelle rare, à tel point que les spectateurs applaudissaient au générique lors des projections auxquelles j'ai assisté. Jodorowsky convoque les univers de Fellini, Tod Browning et Dario Argento (le film est d'ailleurs produit par Claudio Argento, le frérot) tout en parvenant à rester fidèle à lui-même, comme tout véritable artiste qui se respecte.
    selenie
    selenie

    6 184 abonnés 6 168 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 décembre 2009
    Voilà un film qu'on entend beaucoup parlé... C'est un film au contenu d'une richesse assez incroyable ; tant de références artistiques mélangé avec à de nombreux points renvoyant au monde psychanalytique... Ce qui prouve l'énorme travail derrière. Autrement il est clair que le film fait penser à Fellini (dans la forme) et à Tod Browning (plus comme source d'inspiration). L'histoire est dramatique mais l'impression de rêve éveillé retire la dimension de réalisme... Un cauchemar lancinant donc qui envoute, qui nous emporte dans une autre dimension. Ce film tient du chef d'oeuvre incontestable... MAIS les acteurs ne font ressentir que trop peu les émotions, le spectateur a le sentiment d'être mis à l'écart (moi en tous cas). "Santa Sangre m'a presque donné la même impression que "Casanova" de Fellini (tiens tiens), d'un point de vue juste cinématographique on en peut retirer la qualité indéniable du film mais il ne me touche pas au point d'y mettre la note absolu... Sur 20 ça sera donc un 16-17 max...
    TTNOUGAT
    TTNOUGAT

    584 abonnés 2 530 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 24 août 2012
    Personne ne peut nier la rareté et la qualité de cette oeuvre cinématographique qui donne tout son sens au mot ''art''. Cependant,le cinéma étant également un grand spectacle populaire il est tout à fait possible de critiquer ce film jusqu'à en refuser son existence ou de ne pas l'admettre . Pour ma part j'ai été un peu honteux de découvrir si tardivement Jodorowsky car il a un réel talent de réalisateur soutenu par une bonne connaissance du cinéma passé. L'influence de Browning et de Hitchcock saute ici aux yeux et c'est fort bien que cette culture soit utilisée pour notre grand profit. Derrière le fond de surréalisme évident, il y a le génie créatif alimenté sans doutes par des rêves très forts plus un sens aigu des couleurs et de la musique. L'émotion est également au rendez vous avec Alma, cette jeune sourde et muette comme l'âme de Fenix, remarquable actrice en petite fille. C'est un film vraiment à connaître pour le cinéma qui une fois de plus montre sa richesse quasiment infinie mais aussi pour cette maladie terrible qu'est la schizophrénie (maladie que l'on porte en soi et même héréditaire comme ici, Concha est folle, et non que l'on acquiert).Il est passionnant en revoyant le film de bien différencier le coté ''réel'' du coté ''rêves'. Concha meurt exsangue mais restera présente dans le monde imaginaire de Fenix qui lui construit même une apparence de pantin et son décors d'église hérétique. Filmé de façon objective puisque le héros nous apparaît cela permet une gymnastique intellectuelle pour se débarrasser de ses fantasmes qui met l'art de Jodorowski au niveau de celui de Salvador Dali. Bravo!
    elriad
    elriad

    429 abonnés 1 855 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 juin 2013
    Mettre 5 étoiles à un film est pour moi, cinéphilie, chose peu fréquente. Parler de chef-d’œuvre est par essence une rareté. Sur les 300 films que je visionne par an, il m'arrive souvent de ne pas en mettre une seule fois. SANTA SANGRE, est cependant une claque cinématographique comme je n'en avais plus eu depuis longtemps. Un long poème baroque, violent, bouleversant, un voyage phénoménal, une ode allégorique qui laisse longtemps des traces après la fin du générique. Visuellement époustouflant, au carrefour de Bunuel, Fellini, Lynch et Kusturika, ces deux heures nous emportent dans le milieu du cirque, de la psychiatrie, et des hallucinations initiatiques d'un jeune garçon qui parviendra à terminer son oedipe jusqu'au bout de ses ongles vernis dans une métaphore sublime. Totalement hypnotique et indispensable à tout cinéphile !!
    LUET M
    LUET M

    36 abonnés 184 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 octobre 2012
    Bien qu’ayant diverses influences sur les films de genre de son époque, ‘Santa Sangre’ reste une œuvre très singulière, une œuvre ovniesque des « scéances de minuit » des années 80, une œuvre dérangeante et étrange au surréalisme lynchéen et dalinien. On ne peut éviter les ressemblances dans la forme aux giallos de Dario Argento (son frère Claudio Argento produira d’ailleurs le film) : lumières colorées agressives, musique singulière très rythmée ici aux accents ibériques, la présence d’animaux charognards qui mettent particulièrement mal à l’aise, scènes sanguinolentes très esthétisées… On observera également différents clins d’œil à l’œuvre d’Hitchcock (‘Psychose’ dans les relations mère-fils, ‘Les Oiseaux’…). Car le pitch du film se centre sur une thématique semblable au chef d’œuvre d’Hitchcock : le lien fusionnel mais complexe entre une mère et son fils. Le sujet, avec bien d’autres, est traité de manière surréaliste, abstraite mais avec une beauté formelle rarement vue au cinéma. ‘Santa Sangre’ n’est effectivement pas un simple film qui tente de proposer un point de vue sur un sujet de société, il faut également le regarder comme on regarde une toile, être attentif aux plans, aux scènes souvent symboliques (même si certainement difficiles à interpréter), ou simplement le regarder uniquement pour le plaisir des yeux. Le choix d’utiliser des personnages difformes, repoussants ou même touchants par leur particularité (clowns tristes, nains, trisomiques…) accentue grandement l’effet de malaise du spectateur comme on regarderait ‘Les Joueurs de cartes’ d’Otto Dix. ‘Santa Sangre’ est sûrement un chef d’œuvre du cinéma si l’on accepte de voir un film essentiellement en tant qu’œuvre esthétique et symbolique. A recommander aux amateurs du cinéma de Gilliam ou d’Argento, de Lynch ou de Buñuel. Éprouvant mais fascinant.
    Maxime S
    Maxime S

    14 abonnés 28 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 mars 2015
    Évènement singulier de ma vie de modeste cinéphile, je peux maintenant affirmer que j'ai un film préféré, "Santa Sangre". Rien que ça.
    Moins mystique que "El Topo", "Santa Sangre" n'en est pas moins barré. Ce film est un concentré de tout ce qu'il y a de beau dans le cinéma, une splendeur visuelle autant que musicale. Des couleurs vives, des costumes kitsch (dans le bon sens du terme), du sang, du sexe (réduit à ce qu'il a de plus instinctif et de plus pécuniaire), des maquillages, des métaphores (beaucoup) dans un univers oscillant entre celui du cirque trash et de l'hôpital psychiatrique pour handicapés. Les personnages sont à la fois caricaturaux et complexes; les images, d'une poésie surréaliste bouleversante.
    "Santa Sangre" rend hommage à de grands noms du cinéma par un foisonnement de références, du "Chien Andalou" de Buñuel et Dali, à "Psychose" d'Hitchcock ( spoiler: dans la relation œdipienne qu'entretient Fenix avec sa mère
    ). Certains passages m'ont rappelé les giallo de Dario Argento.
    Pourtant, ce film réussi l'exploit de demeurer totalement autonome, et n'est pas qu'un vulgaire pot-pourri de clins d’œil faciles aux films cultes.
    Typiquement un film à voir au moins une fois. Qu'on aime ou pas, "Santa Sangre" est un véritable trip, une expérience unique.
    ClashDoherty
    ClashDoherty

    228 abonnés 838 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 mai 2007
    Monstrueux film, d'une violence et d'un lyrisme rare. Un choc, assurément, a réserver aux plus forts !
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    3 047 abonnés 3 967 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 3 avril 2011
    Ma seule expérience avec Jororowsky fut El Topo que je n'ai pas réussi à apprécier plus que ça, mais ce Santa Sangre, est clairement ce que l'on peut appeler un film culte, certains vont adorer et d'autres détester (et on peut comprendre pourquoi), c'est un film haïssable, l'univers est très particulier, mais qu'est ce que c'est bon, c'est bon de voir des références bibliques un peu partout, du sang, du sexe, de la violence, des choses que l'on ne comprend pas vraiment, des choses sans aucun sens, et puis c'est méchant, on a une fille sourde muette, orpheline, que sa mère adoptive va prostituer, comme si de rien n'était, on a un mec qui vend de la coke à des trisomiques… Mais juste ça sort d'où cet univers totalement malade ? Je ne saurai pas dire, mais quel beau bordel, d'une mise en scène parfaite, des idées à la pelle, c'est un film que j'aurai un énorme plaisir à avoir réalisé, c'est le genre de film que j'aimerai faire, bourré de symboles religieux, gore, bizarre, et il y a une réelle atmosphère dans ce film. Un vrai chef d'oeuvre. Du coup ça me donne non seulement envie de voir d'autres de ses films, mais aussi de revoir El Topo.
    Et certaines scènes sont justes belles, belles parce que vraie, malgré leur absurdité, il y part de réel malgré tout à certains moments, mêlé à cette méchanceté, cette cruauté envers ces personnages. Du génie.
    VeganForAnimalRights
    VeganForAnimalRights

    133 abonnés 216 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 20 mai 2014
    Les déjections de Jodorowsky figurent parmi ce que l'on fait de pire au cinéma, toutes catégories confondues.
    Mais des intellectuels se pâment (encore).
    Julien D
    Julien D

    1 194 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 novembre 2013
    C’est encore une perle de poésie visuelle que nous a concocté Alejandro Jodorodwski avec cette œuvre indescriptible regorgeant de de grandes idées de symbolisme et de références artistiques. La première partie prenant place dans cirque fait bien sûr penser à Freaks et au cinéma de Fellini mais l’extrême violence psychologique des personnages va ensuite côtoyer un bon nombre d’allégories bibliques. Il est inutile d’être un féru connaisseur de cet étrange réalisateur chilien pour comprendre que l’écriture de ce film, où il traite de rapports familiaux particulièrement houleux tout en donnant le rôle principal à ses deux fils, est également teintée de beaucoup de mélancolie et de souvenirs personnels douloureux. L’ésotérisme et le surréalisme qui caractérisaient les films que Jodo a précédemment réalisés au Mexique sont évidemment toujours présents dans cette coréalisation italienne (le film n’aurait pas su se faire sans le soutien financier du frère de Dario Argento) mais de manière plus facilement abordable et avec plus d’humour, ce qui fit sans doute de Santa Sangre le film le plus connu, à défaut d’être le plus culte, de cet auteur adepte de mysticisme qui, comme a son habitude, divisera le public selon que l'on adhère ou non à son univers visuel déjanté.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 20 mai 2012
    Je n'avais jamais regardé de ma vie un film d'Alejandro Jodorowsy, bien que j'ai toujours nourri l'envie de voir le soi-disant inclassable et difficilement visible "El Topo", et lorsque mon partenaire dans la cinéphilie a ramené ce "Santa Sangre" à la maison, je ne m'attendais pas à être happé de la sorte par un spectacle aussi dingue mettant à ce point tous les sens en émoi, par cette folle kermesse tragico-poétique remplie de magnifiques créatures difformes et marginales, par cette espèce de giallo aux accents hispaniques superbement filmé (le plan-séquence montrant le personnage principal en train de chanter et jouer du piano avec sa maman est d'une beauté absolument divine ; bref, "El Topo" et "La Montagne sacrée" sont désormais mes priorités cinématographiques).
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