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chrischambers86
13 680 abonnés
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4,0
Publiée le 31 août 2014
Rares sont les suites qui surpassent leur modèle! Revoici Don Camillo alias Fernandel, vous le connaissez ? C'est le curè de ce petit monde entre le fleuve et la montagne, quelque part en haut de l'Italie, ce petit monde où il se passe des choses qui n'arrivent nulle part ailleurs! Don Camillo part pour l'exil! il a dèfendu avec ses poings ces idees contre celles de Peppone (Gino Cervi), le maire communiste à la fois son adversaire et son ami! Des coups de poings, ce ne sont pas des arguments convenables pour un prêtre car la violence est mauvaise conseillère, il faut toujours s'expliquer! Et Monseigneur vient d'envoyer Don Camillo en pènitence loin de ce petit monde qui l'aime tant mais va quand même s'efforcer de conquèrir ses nouveaux paroissiens (pittoresque Edouard Delmont en vieux Dr Spiletti, un mort en route en ètat de pèchè). Un an après le succès populaire du "Petit monde de Don Camillo", Julien Duvivier revient comme rèalisateur avec une suite habilement construite! Le triomphe de l'amitiè est bel et bien là et les inondations de la digue constituent l'essentiel de ce second opus! Recherche d'èmotion où le dècor (un dimanche de gel et de brume avec une eau qui monte) et le duo Fernandel-Cervi puissent se mettre mutuellement en valeur! Tout est ici en place pour susciter ce superbe final...
J'ai beaucoup moins aimé que le premier. Les chamailleries sont moins fortes, les dialogues moins savoureux, l'histoire est plus politique et le charme du premier s'efface. L'humour est bien moins flagrant et surtout moins présent. Bref, j'ai pris beaucoup moins de plaisir dans ce deuxième volet où les personnages sont pourtant bien installés. Une belle fin, tout de même.
2ème volet de la saga des " don camillo " . Le curé Don camillo a été exiler de la petite ville de brescello pour son comportement violent . Peponne le maire de la ville se retrouve dans une situation délicate . Il doit sauver sa petite ville d'une inondation proche mais il réalise tres vite que cette tâche sera insurmontable et il se voit contraint de rappeller a la rescousse don camillo pour l'aider . Tres vite les rivalités entre le maire peponne et le curée don camillo reprenne le dessus ... Cette suite du " petit monde de don camillo " est bien sympathique même si elle est légèrement inferieur a l'originale et un peu moins drôle que son aînée . Malgré tout cette suite' reste très divertissante et assez drôle grace a quelques scènes cocasse et dialogues hilarants . on prend plaisir à revoir les personnages de don camillo et peponne qui s'affronte de nouveau dans de nouvelles rivalités . on passe un bon moment devant leur rivalités qui donne lieu à de nouvelles situations cocasse comme les moment hilarant où ils change constamment l'heure des horloges de la ville . Fernandel est toujour aussi excellent dans le role de don camillo qui affronte de nouveau le maire de la ville peponne toujour incarner à merveille par Gino cervi . Une suite très sympathique qui connu également un beau succès en salle .
Évidemment il faut aimer les vieux films, les vieux thèmes, l'humour d'après-guerre,etc. Si l'on est habitué, initié, ou si l'on a cette sensibilité, la série des Don Camillo est du pain bénit (!). Car plus qu'une comédie charmante et sympathique sur les rivalités du maire communiste Peppone et du curé de Brescello, on observe à travers ces films une vraie peinture du climat de la guerre froide dans le monde rural. L'époque dépeinte est aussi celle du début de la désertification des campagnes, de la transition d'un mode de vie rural, avec ses joies et ses peines, à un mode de vie urbain, qui change tout : modes de vie, sentiments, etc. Pour l'heure Don Camillo est expatrié loin de chez lui et son pays lui manque. Ce sentiment, commun à tous les déracinés, inonde ce film, plus profond qu'il n'y paraît. Comédie certes, mais assez subtile finalement. Duvivier voulait faire mourir Don Camillo à la fin de ce film, cela aurait donné à son héros une autre dimension, mais cela nous aurait privé aussi de quelques bonnes comédies comme on n'en fait plus, et de la complicité de deux grands acteurs comiques dans un duo inégalable et inégalé.
Toujours réalisé par Julien Duvivier, on a peut-être affaire au moins bon numéro de la saga des « Don Camillo ». En effet, sorti en 1953, soit juste un an après le premier épisode, le scénario manque cruellement d’écriture. Si la première partie du film débute bien avec l’exil de Don Camillo (Fernandel), son retour dans le village de Brescello s’accompagne de quelques longueurs. Bref, l’histoire s’appuie toujours sur cet affrontement entre le curé et le maire Peppone (Gino Cervi) mais ne propose guère de rebondissements.
Qui eut cru que soixante et un ans après (2014) ce film qui a vu plus de 7 millions d'entrées en salles lors de sa sortie ferait encore un tabac à la télévision ? L'affiche de Fernandel séduit toujours et ici, il faut bien reconnaître qu'il a en face de lui un Gino Cervi de très grand talent. Le duel de ce petit curé de campagne et le maire communiste se fait donc à armes égales. Du reste, Gino refusa de tourner un autre Don Camillo sans Fernandel. Loin d'une superproduction (il fut même tourné en noir et blanc) ce film est culte ! Ce succès de nos jours étonne d'autant plus que si en 1952, le parti communiste et le culte catholique faisaient partie du quotidien, le premier est quasi moribond (merci Georges Marchais), et le second en chute alarmante de ses fidèles. willycopresto
Comme l’a justement souligné l’internaute ClashDoherty, "Le retour de Don Camillo" est la suite directe de "Le petit monde de Don Camillo". Nous retrouvons le curé de choc exilé dans une autre paroisse, puni de ses frasques percutantes, considérées comme étant indignes d’un homme de foi par sa hiérarchie. Julien Duvivier est de nouveau à la baguette (scénario et réalisation), aussi nous retrouvons toutes les recettes qui ont fait le succès de l’entame de la saga. Sauf que cette fois, Don Camillo et Peppone ont été séparés comme on sépare deux gamins qui se disputent. Car finalement, maintenant que nous connaissons mieux ces deux personnages, nous savons que tout oppose ces hommes enclins à se faire les pires vacheries, alors qu’au fond un inavouable et immense respect mutuel les anime. Reconnaître de s’apprécier ferait désordre devant certaines personnes et contradictoires avec leurs propres convictions, et on soupçonne presque que ça les arrange afin de continuer à en découdre à chaque occasion qui se présente. Mais voilà : ils sont chacun de leur côté et s’ennuient. Aussi le moindre prétexte est bon pour faire revenir le curé de choc au village. Devant sa notoriété accordée par la population, tout est fait pour faire diversion pour éviter tout triomphalisme dans le retour du curé de choc. Je vous laisse deviner la réponse de Don Camillo : frappante. Ainsi le duo mémorable est réuni, et nous voilà repartis pour une série de joutes verbales aux répliques cultes, argumentées ici et là de mimiques voulant tout dire, et de coups bas. Julien Duvivier nous sert à nouveau une belle réussite cinématographique, à la hauteur de l’épisode précédent, l’effet de surprise en moins. C’est frais, léger, drôle, pas vulgaire, et tendre. Que demander de plus ?
Suite directe du premier film, ce "Retour" est selon moi tout aussi réussi que le premier, et même un peu supérieur. En tout cas, c'est mon préféré de la saga ! Don Camillo, expatrié dans une petite paroisse perdue dans la montagne, à cause de ses frasques avec le maire communiste Peppone, revient dans le village de Brescello après qu'on l'ai supplié de revenir : sans lui, les vieillards refusent de mourirl, le village part à vau-l'eau. Et en parlant d'eau, justement, le village risque l'inondation... Encore un florilège de grandes scènes entre Fernandel et Cervi, et dans l'ensemble, un très bonne comédie d'époque.
Don Camillo, ou comment faire de l'humour bien lourd sur un fond de morale chrétienne nauséabonde. Fernandel, pour le coup, n'est pas vraiment dans son assiette et se fait littéralement voler la vedette par Gino Cervi. Le truc le plus lourd sans doute, c'est cette attribution politique capitaliste à la divinité. Comme si Dieu (qui n'existe pas) avait décidé que le capitalisme était supérieur au communisme, alors que les doctrines de ce dernier sont nettement plus proches des valeurs fondamentales de la Bible. Bref, la divinité est une fois de plus utilisée pour défendre les idéaux politiques du réalisateur. Je n'ai pas pu voir l'ancêtre du puant Bruce Tout Puissant jusqu'à la fin tellement celui-ci était de mauvais goût.
Dans son premier tiers Le Retour de Don Camillo est très bon même meilleur que le 1er puis patatra tout s'écroule pour devenir un vieux film assez quelconque. Dommage car le passage de Don Camillo reclus suite à la fin du Petit Monde de Don Camillo dans ce patelin perdu puis l'arrivée de Peppone qui croit avoir tué accidentellement un homme sont vraiment des passages réussis mais cela ne dure pas et le reste du film avec l'inondation se suit avec moins de passion ; je me suis même quelque peu ennuyé vers la fin.
Autant on pouvait trouver le premier Don Camillo au final assez sympathique, autant il faut avouer que l'on sent tout de même la bonne odeur de l'argent sur cette suite. Bien que l'ensemble se laisse voir sans déplaisir, avec quelques moments toujours sympathiques (conversations Don Camillo-Jésus, toujours excellent duo Fernandel-Cervi) il est vrai que l'ensemble n'apporte tout de même pas grand chose au premier opus, et que tout ceci est à plusieurs reprises assez poussifs. Sans être donc une catastrophe, Le Retour de Don Camillo est un autre film mineur dans la carrière de Julien Duvivier. Dispensable.
A cause de son tempérament de feu, Don Camillo a été exclus de son petit village italien et même si Peppone est heureux, dans le fond le départ de son ami l'affect beaucoup. Ni une ni dieu revoilà le curé et les coups bas recommencent. A croire que les deux personnages ont besoin de ça pour se sentirent vivant. Le duo est toujours aussi commentaire et tout comme le premier opus, au bout d'une heure l'intérêt retombe vite.
On retrouve avec un certain plaisir Don Camillo et Peppone, dans cette suite des aventures d'un prêtre peu banal et d'un maire communiste, qui restera le meilleur film de la saga.