Ce deuxième opus est complètement dans la suite du premier. Il gagne pour autant en intensité et en fluidité tout en restant contestataire. Je trouve qu'il est même encore mieux. Il est sensible et drôle. Les dialogues sont savoureux. "Je viens te parler en tant que père, et non en tant que maire". "Et bien, vous ne parlez pas? C'est d'un chauffeur dont vous avez besoin ou d'un orateur?"
autant le premier de la série avait l'avantage de la nouveauté et d'une forme de spontanéité, autant cette suite semble laborieuse avec des gags et réparties qui sentent le réchauffé
Après un premier volet très réussi et un passage par l’excellent « La fête à Henriette », Julien Duvivier réalise « Le retour de Don Camillo ». Le film commence là où l’autre se terminait : dans le train de l’exil… Les premières scènes montrent en alternance les deux protagonistes séparés. Evidemment, l’un ne peut fonctionner sans l’autre. Et ce n’est pas la rencontre occasionnelle autour d’un délicieux plat de spaghetti servi par l’adorable femme de Peppone (Leda Gloria) qui va remplir le film. Donc, notre curé de choc va faire un retour frappant… Plus politique que le premier volet et très ironique vis à vis de communistes et de patrons que Duvivier n’appréciait pas (il n’avait pas digéré l’attitude des uns et es autres en 1940), le film perd quelque part de sa truculence comme par exemple les dialogues avec Jésus réduits à peaux de chagrin. L’inondation avec ses scènes d’exil ne manque pas de grandeur et le remarquable discours de Don Camillo de la chapelle noyée est un grand moment de cinéma. Beaucoup moins drôle et inférieur au premier, « Le retour de Don Camillo » mérite cependant le détour, ne serait ce qu’à titre historique, car les deux forces dominantes, le PC et l’église, ont presque disparues dans notre France de 2019.
On prend quasiment les mêmes et on recommence. Cette suite est très proche du premier épisode, on assiste à une succession de vacheries plus ou moins amusantes entre Don Camillo le curé et Peppone, le maire communiste d’un petit village Italien. Au début du film Don Camillo exilé dans un petit village de montagne se languit de ses ouailles tandis que Peppone ne goûte que peu au nouveau curé du village certes moins belliqueux mais dépourvu de bon sens. Après avoir constaté que malgré leurs différents ils avaient plus ou moins besoin l’un de l’autre leurs petites batailles vont reprendre de plus belle au village, au cours d’une réunion de boxe, sur l’heure officielle, sur la construction d’une digue et sur tout finalement dans cette guerre d’usure qui les oppose depuis plusieurs années. Cette suite est plutôt réussie, si le film peut paraître par moment décousu, certains passages et idées restent très amusants le duo Fernandel, Gino Cervi fonctionne parfaitement et c’est une comédie qui sans être hilarante traverse plutôt bien les années et conserve un certain charme surtout grâce à d’excellents dialogues.
L’inévitable « Retour de Don Camillo » fait suite au triomphe populaire de son « Petit Monde ». Les protagonistes, Fernandel et Gino Cervi en tête, retrouvent leurs personnages pour un second round très légèrement supérieur. Drôle et distrayant.
Je ne note pas uniquement ce film mais l'ensemble des 5 avec Fernandel. Pour moi, ce sont des classiques de la comédie. Un humour qui s'appuie avant tout sur un tandem d'acteurs extrêmement talentueux et sur cette relation qu'ils ont. Une sorte d'amitié malgré tant de choses qui les opposent. L'humour est toujours très fin, les histoires particulièrement bien pensées et le tout accouche de films qui sont vraiment de très beaux films à voir et à revoir. Les Don Camillo sont pour moi des classiques indémodables qui traversent les époques sans rien perdre de leur charme et de leur humour. Une saga magnifique.
Pour un retour, il est plutôt réussi. Peut-être moins de bagarre et de comique mais plus d'émotions. Sentiment de solitude et d'abandon pour le curé comme pour le gamin de Peppone en pension. Heureusement, dans le petit monde de Don Camillo, tout finit toujours par s'arranger !
Un bon 2e Opus , avec Julien Divivier aux manettes, grand metteur en scène français d'avant la nouvelle vague, solide , classique mais efficace. Le sénario est bien écrit ,les personnages sont encore affinés,et le duo comique Peppone / Camillo fonctionne parfaitement . Du bon vieux cinéma d'antan , mais qui a bien vieillit.
Loins l'un de l'autre, les frères ennemis Don Camillo et Peppone se morfondent. Mais l'exil disciplinaire dans sa nouvelle et sinistre cure de Camillo (où l'avaient laissé les auteurs de sa première aventure) ne durera pas, et les deux adversaires vont pouvoir reprendre leurs chamailleries doctrinales, récurrentes et vaines querelles entre le chrétien et le communiste que Julien Duvivier met une seconde fois en scène. Une suite qui ne s'imposait pas si l'on en juge par un scénario inconsistant, construit autour de quelques mauvais tours faits par l'un à l'autre et réciproquement, et de décisions municipales contestées. Alors que la série des Don Camillo ne fait que commencer, on tourne en rond dès le deuxième épisode. La relation gentillement antagoniste entre Peppone et Camillo radote et ennuie, conséquence des faibles dispositions comiques du scénario et d'escarmouches idéologiques bien peu spirituelles. A l'évidence, le duo ne se suffit pas à lui-même et son originalité se dilue dans la réitération et l'insignifiance. Sans doute fallait-il étoffer les personnages de Fernandel et Gino Cervi, ne pas tout miser sur une simple opposition dogmatique dont le procédé s'essouffle déjà.
un peu moins drôle que le 1er Don Camillo Mais toujour une bonne comédie qui nous fais passer un bon moment avec Fernandel qui est juste parfait des gag un peu moins bon mais c tous
La suite des aventures ou plutôt des pantalonnades des deux compères ennemis n'a pas tardé car avec le succès du premier film c'est un an après que vient la suite du même réalisateur. Dans le même style avec un brin d'originalité en moins quoique le thème ici, une catastrophe naturelle est bien pertinent dans la vie extraordinaire d'un village ordinaire.
Suite directe de Le petit monde de Don Camillo, Le retour... est encore plus réussi, tant au niveau des dialogues que des situations. La touche de tendresse et de poésie rajoute un cachet spécial au film.