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fandecaoch
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4,5
Publiée le 17 janvier 2014
L'Emprise des ténèbres : Un film d’horreur honorable et assez original. Car, ce n’est pas monnaies courantes les films sur les vaudous, un peu morts vivantes et tout. Et je trouve que le climat (le lieu du genre Haïti) est vraiment dépaysant et ça c’est bien. Et comme je disais, cette histoire de vaudous, de magie et de sortilège qui rend les personnes zombies est vraiment sympa à suivre. Et ce qui a d’étonnant, c’est que le film est basée sur des faites réels donc c’est encore plus bizarre. Car, c’est un médecin qui va cherche ce produit qui rend zombie pour l’utilisé comme un antidouleur en Amérique. Mais des les premiers minutes, le personnage principale va en bavé et ça tout du long. C’est incroyable comment il va s’en prendre plein la gueule et c’est ce qui fait que on aime suivre le personnage et c’est ce qui fait vivre le film : avec les rebondissements… De plus, les acteurs jouent bien leur rôle, surtout Bill Pullman qui est à fond dans son rôle et bien délirant. Et pour finit, la réalisation signée par le maitre du genre horreur : Wes Craven (Scream…) est très bonne, avec une mise en scène stylé et immersif, même si elle fait très amateur, elle reste appréciable. Donc voila, un film aussi fou que l’ambiance et le scénario du film. Vraiment, j’ai passé un agréable moment avec ce petit film d’horreur bien sympa.
Encore dans le sillon du succès des Griffes de la Nuit, et quittant sa zone de confort en abordant son métrage ouvertement sous l'angle politique et quasi documentaire, Craven sortait de son image de simple faiseur d'horreur et signait là l'un de ses films les plus ouvertement engagés, et sans doute l'une des pièces maitresses de sa filmographie. Elle est ici proposée dans une copie restaurée à découvrir de toute urgence.
Malgré une réelle bonne volonté et un sujet original et peu développé au cinéma horrifique, Wes Craven livre un film assez décousu même si l'ensemble se laisse globalement bien suivre. Comme souvent, le réalisateur place l'intrigue dans un contexte réaliste et puise son matériau de base dans des faits réellement vécus (cas notamment de « La dernière maison sur la gauche » tiré d'une légende suédoise ou encore de « La colline a des yeux » basé sur des documentaires sur la guerre du Viet-Nam... le célèbre « Scream » sera aussi inspiré par des faits réels). En effet, « L'emprise des ténèbres » se base sur une étude des pratiques vaudou en Haïti. Malgré cette volonté de lier divertissement horrifique et réalité, Craven semble avancer à tâtons dans le développement de son histoire, mêlant épouvante classique et politique, et le film souffre d'un léger manque de rythme, de répétitions (on ne compte plus les cauchemars et autres délires du personnage principal) et de raccourcis. L'ensemble contient tout de même son lot de scènes macabres et oppressantes mais l'intrigue aurait certainement gagné à être plus étoffée. Le final part un peu dans tous les sens et les croyances vaudou utilisées, de même que le contexte politique, auraient peut-être mérités plus d'approfondissement. Reste la bonne prestation de Bill Pullman ainsi que la charmante Cathy Tyson, d'une troublante beauté. Point de détail futile : les connaisseurs de la série «Oz » auront peut-être reconnu Zakes Mokae, qui campait un petit rôle similaire de sorcier vaudou dans la série. Au final un petit film pour l'un des Masters of Horror, mais une réalisation qui reste honnête et somme toute divertissante.
Sans doute l'uns des meilleurs films de Wes Craven! Une excellente mise en scène très inspirée, de bons acteurs et on ne s'ennuit pas une seconde car le film est terriblement prenant. Ce film fait peur, très peur car beaucoup de séquences (fantastiques voir horrifiques) sont tellement bien réalisées qu'on s'y croirait! L'ambiance est deboussolante et le côté vaudou reste très terrifiant et on est peu habitué car c'est un sujet qui est très peu traité dans le cinéma. Enfin une chose est sûre après ce film vous ne voudrez pas aller passer vos vacances à Haïti! lol
L’Emprise des ténèbres est un film moins connu que les grands classiques de Wes Craven dans sa filmographie, mais il s’avère que c’est un métrage efficace, bien que non dénué de quelques défauts. Coté interprétation il s’appuie dans l’ensemble sur de bons acteurs. Bien sur Bill Pullman qui livre une prestation tout à fait à la hauteur. Il joue son personnage avec conviction, et lui donne un relief qui colle parfaitement avec la profondeur « historique » du film de manière général, en accentuant l’authenticité et le réalisme de son jeu. A ses cotés des acteurs moins connus, mais non moins à la hauteur. Cathy Tyson reste néanmoins un peu fade et un peu en retrait, avec un personnage qui peine à se faire une vraie place. Scénaristiquement parlant c’est là où L’Emprise des ténèbres surprend et déçoit aussi. D’abord il déçoit du point de vue du rythme. Le film en effet manque clairement de dynamisme, avec de réelles lenteurs, qui par ailleurs n’apportent pas franchement grand-chose à l’histoire. On sent d’ailleurs que Craven a essayé de « remuer » son film via des apparitions horrifiques qui se multiplient, mais ce n’est pas totalement convaincant, d’autant que l’artifice est un peu trop visible. En revanche, L’emprise des ténèbres surprend agréablement en jouant la carte du réalisme et de l’authenticité. Aussi c’est probablement un des métrages qui aborde avec la plus grande justesse l’origine du mythe du zombie, et le fait avec une précision qui ravira à n’en pas douter un public soucieux de singularité dans un genre un peu en manque d’originalité. L’arrière-fond historique est par ailleurs bien rendu, et est utilisé avec intelligence. En somme, celui qui arrivera à passer sur les lenteurs trouvera sans doute du plaisir à suivre cette intrigue. Visuellement L’emprise des ténèbres s’en tire plutôt bien. La mise en scène de Wes Craven est un peu sage, mais elle il maitrise son sujet. Il arrive tout de même à donner de très bons moments (notamment celui où le héros à une surprise à son réveil !). La photographie comme les décors contribuent très solidement à restituer l’atmosphère d’Haïti. Il y a vraiment un coté dépaysant et exotique qui est rendu là encore avec réalisme et justesse, et ca fait plaisir à voir de trouver cette attention dans un cinéma de genre qui souvent s’en débarrasse en arrière-plan. Pour ce qui est des effets horrifiques, le film n’est pas très marquant. Toutefois le métrage ne manque pas de scènes dures, et les effets visuels sont bien faits. Ce n’est pas franchement là un film d’horreur, plus un film fantastique. Enfin la bande son planante est agréable, mais sans plus. Au final voilà un Wes Craven plaisant. Il s’extirpe un peu du cinéma de genre pur et dur, pour proposer une réflexion plus vaste sur un sujet passionnant d’ailleurs, et n’hésite pas à se confronter à une certaine actualité d’époque. Le résultat n’est pas totalement maitrisé (problème du rythme notamment), mais au final l’ensemble est suffisamment qualitatif et courageux pour mériter une bonne salve d’applaudissements. Je lui donne 4.
Certainement le meilleur film de Wes Craven (comme par hasard aussi un des moins connu), cette histoire de vaudou est fascinante et l'intrigue menée à la perfection ; des rebondissements bien agencés, du suspense et du mystère et des scènes très prenantes. Un excellent film d'épouvante à découvrir.
Traîter d'une histoire vaudou n'est, il faut l'avouer, pas vraiment une mince à faire. L'emprise des ténèbre, qui avait tout pour plair, montre rapidement de grandes faiblesses cinématographiques; chose surprenante du fait que Wes Craven ait habitué les cinéfils exigeants à un résultat sans faille. Le résultat reste kitch, sans parler des effets spéciaux qui laissent franchement à désirer. Bill Pulmann, connu notamment à travers le séduisant Gasper, signe une prestation très juste.
Considérer pour pas mal de personnes comme étant le meilleur film sur le vaudou, cette œuvre qui est inspirée de faits réels s’impose en tous les cas comme étant le long métrage le plus terrifiant dans la filmographie de Wes Craven. Le futur réalisateur de Scream arrive à créer un climat bien angoissant grâce à une mise en scène très inspirée et le fait que cela soit tournée directement à Haiti doit y être aussi pour quelque chose. De plus, les effets spéciaux sont très convaincant – surtout lors des hallucinantes vingt dernières minutes -, l’interprétation est étonnante et la bande-son s’avère bien flippante sur plusieurs séquences. Un film vraiment surprenant et qui mérite clairement de figurer parmi les plus grandes réussites qu’a connu le cinéma horrifique durant les années 1980.
Ce film peu connu dans la filmo de Craven aborde le thème du vaudou (sous-exploité dans le cinéma horrifique à mon humble avis). L’intrigue se déroule sur l’île mystérieuse d’Haïti et mêle rituels démoniaques et machination politique. L’ambiance unique qui en découle est clairement un des points marquant du film mais le manque de rythme, la platitude de la réalisation et le final complètement moisi gâchent un peu le plaisir.
Un film "d'horreur" qui fait sursauté dès fois mais qui est surtout très drôle! On passe très vite du bon au moins bon, l'univers d'Haïti est bien représenté mais c'est souvent peu crédible surtout la fin. Wes Craven a fait mieux mais nul doute qu'il aurait fait mieux avec plus de moyens!
Le vaudou, thème très peu exploité dans le cinéma fantastique est initié en 1943 par le Vaudou (I walked with a zombie) de Jacques Tourneur. Wes Craven entreprend de redonner ses lettres de noblesse, à ce qui aurait pu être un sous-genre prolifique. Il réussit ce pari avec brio à travers l'emprise des ténèbres, oeuvre méconnue du réalisateur des Griffes de la nuit. Ce film met en scène un brillant scientifique anthropologue engagé par une multinationale suite à une de ses expéditions qui à mal tournée en Amazonie victime d'un sorcier vaudou. Denis Alan est chargé de trouver une poudre vaudou à Haiti qui pourrait être utilisée à des fins commerciales par la firme. Wes Craven mêle une intrigue relevant du thriller aventurier à une dimension purement fantastique marquée par les cauchemars et les hallucinations de Denis qui se révèlent de plus en plus terrifiantes au fil du récit. Le mélange des genres fonctionne à merveille. Ainsi, le rythme du récit oscille entre le suspense amené par l'enquête et l'envoutement apporté par le rythme lancinant des visions oniriques de Denis. Outre une maîtrise parfaite du genre, Craven dépeint de manière brillante un Haiti totalement plongé dans l'anarchie, la corruption et la violence qui font rage quotidiennement. 1986, année où se déroule une partie du récit fut marquée par la fin de la dictature de la famille Duvalier grâce à une insurrection populaire. C'est la raison pour laquelle Craven entrecoupe lors d'une séquence remarquable son récit à des images de reportage. Bill Pullman, alors à ses débuts livre une interprétation remarquable. Le Vaudou, science occulte ou pure sorcellerie est décrite avec virtuosité dans l'Emprise des ténèbres. Craven dévoile l'aspect le plus sombre et le plus terrifiant de son sujet qu'il évoque de manière virtuose. A une certaine horreur voulue par son sujet, le réalisateur de La dernière maison sur la gauche mélange un érotisme souligné au travers de quelques scènes particulièrement réussies. Wes Craven, figure emblématique du cinéma fantastique est à placer parmi les réalisateurs qui ont marqué l'histoire de ce cinéma de genre tout comme Carpenter, Romero, Tourneur, Bava ou encore Argento. La lecture de ce chef d'oeuvre fera vite oublier les récentes bouses pondues par Craven comme Red eye ou Cursed.
L'action se passe à Haïti en 1986, dans un pays proche du chaos où le dictateur local Jean-François Duvalier finira par prendre la fuite. Il est donc question de zombies, mais sous l'angle vaudou. Le film est intéressant mélangeant sorciers, tontons macoutes, répression policières et zombies dans un style parfois proche du reportage. Un film original et assez fascinant avec quelques images choc.
Depuis le temps que je voulais voir ce film de Craven qui n’est pas spécialement connu au sein de sa filmographie, et bien je n’ai pas été déçu vu qu’il est assez différent de ce qu'il a l’habitude de nous livrer. Déjà Wes s’attaque pour une fois au « zombie », mais attention, oubliez tout de suite votre vision habituelle du zombie (c’est-à-dire le mort qui revient à la vie pour bouffer les vivants et qu’on ne peut flinguer qu’en explosant leur crâne) : ici on retourne aux sources originales du zombie, les personnes possédées dans les rituels vaudous. Cette vision du mythe a été rarement utilisé dans l’histoire du cinéma, d’ailleurs à part "I Walked With a Zombie" ("Vaudou" en vf) de 1943 réalisé par Jacques Tourneur, peu de films sont connus pour l’avoir abordée. Nous suivons ici un jeune médecin américain, Dennis Alan, envoyé à Haïti par une société pharmaceutique afin récupérer une poudre qui permet de simuler la mort. Craven a eu une idée judicieuse de choisir Haïti pour y tourner son histoire vu que la pratique du vaudou y est toujours présente même de nos jours. Et pour renforcer encore plus le côté « trésor national » haïtien, Craven fait en sorte que les autorités en cours (d’ailleurs le film se passe au moment de la dictature de Jean-Claude Duvalier durant laquelle Haïti n’était que corruption, tortures, trafic de drogue et d’organes humains) font tout pour empêcher le médecin de mettre la main sur la poudre. Cela donne un côté enquête policière en milieu inconnu plutôt bien trouvé. Mais le côté fantastique est bien présent lors des différents cauchemars/hallucinations de Dennis et on aura droit à plusieurs scènes choc agréables mais parfois inattendues. Malheureusement, le film se retrouve handicapé par son rythme irrégulier mais le plus souvent lent qui a dû mal à accrocher le spectateur lambda. Autre souci, le casting : si Bill Pullman s’en sort haut la main, les autres interprètes sont totalement oubliables et sont alors plus proches de la figuration que du véritable second rôle…même Cathy Tyson dans le rôle de Marielle, censée être le côté glamour du cast, est insipide (sa scène d’amour avec Bill est un exemple d’échec d’implication émotionnelle du spectateur). Première entorse au genre horrifique dont il est devenu un spécialiste, Wes Craven réalise avec "L’ Emprise des Ténèbres" un film fantastique, certes imparfait, mais abordant un thème connu de façon originale et qui se regarde avec plaisir.