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CrackO DingO
45 abonnés
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1,0
Publiée le 23 décembre 2011
L'affiche du film est intrigante mais trompeuse! On croirait un bon ptit film de vampires il n'en est rien. Un film long et lent sur la posséssion afro-vodou. Inintéressant. -----Décembre 2011------
Plus je vois de films de Wes Craven plus je me demande comment il a pu accoucher de la saga Scream. A l’exception peut-être du premier Freddy, ses réalisations antérieures sont basiques et L'Emprise des ténèbres ne fait pas exception. Comme la plupart des mauvais Craven, l'écriture se révèle faiblarde. Aidé par une voix off extrêmement paresseuse et des dialogues mal tournés, le scénario se contente d'enchaîner les scènes les plus communes pour faire avancer l'intrigue. L'ensemble suit donc un cheminement qui ne laisse aucune place à la surprise, si l'on oublie les scarejumps navrants et les éléments qui sortent de nulle part pour ne rien apporter (l'histoire d'amour en tête). Le réalisateur, qui néglige déjà le fond, se permet en plus de laisser passer plusieurs défauts de forme (faux raccords, scènes de nuit peu convaincantes) comme si la première heure était un passage obligatoire avant d'arriver au cœur de l'histoire. La seconde moitié se révèle effectivement un peu plus intéressante (à cause du plagiat d'Evil Dead notamment), mais elle continue de souffrir des défauts cités. Cela se répercute sur le découpage, qui devient complètement haché. Ainsi, le scénario impose au héros des allées et venues entre Haiti et Boston sans que cela soit nécessaire. En outre, certaines scènes font office de coup de pression (lorsque le personnage principal découvre sa chambre d’hôtel) et affolent le montage sur un laps de temps très court, avant que le film reprenne sa vitesse de croisière. De tout cela résulte un rythme incertain, qui laisse lors de plusieurs scènes l'impression que Craven hésite à aller au bout de ses idées. Les séquences de rêve sont le meilleur exemple. Elles sont inventives et glauques en plus d'être bien mises en scène, mais elle sont limitées par ce qu'elles sont : de simples rêves. A chaque fois que la situation devient soudainement dangereuse ou désespérée, le spectateur sait qu'il est face à un rêve, et le réalisateur ne va jamais questionner le rapport du personnage à la réalité. Voilà tout le problème de L'Emprise des ténèbres : il ne prend jamais de chemin détourné et se cantonne au niveau 1 de l'écriture de film d'horreur. Le résultat n'est pas désagréable mais manque clairement de rigueur et d'audace.
Haiti, la magie vaudou et une poudre permettant de zombifier les gens...Le film a pris un coup de vieux mais reste tout à fait regardable et intéressant dans pas mal de séquences. Hormis quelques brefs cauchemars, il faut attendre la fin pour voir un peu d'horreur dans ce film...
L'Emprise des ténèbres est indéniablement l'un des meilleurs films de Wes Craven, mêlant le film d'horreur à une facture presque documentaire pour exposer la culture vaudou de Haïti. Les visions purement fantastiques, traitées de manière épurée comme des hallucinations faisant appel à des peurs très tangibles (notamment la claustrophobie), se mélangent avec un propos politique sur la dictature haïtienne expérimentée par l'équipe de tournage du film, ayant dû migrer à Saint Domingue pour boucler les prises de vue. Le résultat n'en est que plus angoissant.
Est-ce que Wes Craven est surcoté de nos jours ? C'est une question que l'on est en droit de se poser lorsque l'on regarde sa filmographie, même, si il y a quelques films marquants dans leurs genres. Et pourtant cette emprise des ténèbres a quelque chose de différent des autres films, déjà, pas d'adolescents décérébrés mais une histoire qui s'appuie sur des rites et des croyances ancestrales. Haïti et ses vaudous, cela a déjà inspiré bon nombres de cinéastes, en commençant par Jacques Tourneur, et ici, le côté surnaturel est bien présent, le cinéaste s'appuie sur une bonne distribution, et les rêves ou hallucinations sont belles et biens envoutantes. Alors le film se laisse apprécié, car il nous emmène au delà du film d'horreur traditionnel, dommage que certains effets ont mal vieillis et surtout, qu'ils n'aient été là que pour le côté gore de la chose. Ne m'enterez pas, je ne suis pas mort ! l'angle d'approche de cette histoire est suffisamment crédible pour donner un peu de corps à un film non sans défauts, mais tout de même assez qualitatif pour être redécouvert. Bill Pullman, dans un de ces premiers rôles. Retrouvez moi, pour plus de cinéma sur On se fait 1 toile, sur YouTube.
Réalisé par Wes Craven et adapté du livre de Wade Davis, L'empire des ténèbres raconte l'histoire d'un médecin qui s’intéresse à un rite vaudou qui est censé redonner vie aux morts. 26 ans plus tard le film a bien vieilli, l'histoire est pas mal bien menée même si ça tourne en rond au bout d'un moment, l'ambiance est réussi à la fois étrange et oppressante. Dans l'ensemble le film est pas mal mais un peu gâché par un manque de rythme et un dernier quart d'heure qui part trop dans le fantastique et qui 26 ans plus tard tourne un peu au ridicule.
Bénéficiant d'une récente ressortie en copie neuve, ce film trop méconnu de Wes Craven mérite certainement un coup de projecteur. Sans être son meilleur film (on lui préférera tout de même "Les Griffes de la nuit" ou "Scream", "L'emprise des ténèbres" ("The Serpent and the rainbow" en vo) est l'une de ses œuvres les plus intéressantes, remarquable variation autour du thème du mort-vivant avec une approche réaliste se basant sur le travail de l'anthropologue Wade Davis. Le film raconte donc la descente aux enfers de Denis Allan, anthropologue venu à Haïti pour enquêter sur le processus de zombification et sur sa poudre mystérieuse et qui se verra confronté à un adversaire dont les pouvoirs dépassent ses pires cauchemars... Au-delà du pur film d'horreur, le film verse dans le fantastique via une approche réaliste en nous plongeant dans un monde étrange à la réalité aux frontières ténues, un peu comme dans le "Vaudou" de Jacques Tourneur. Œuvre passionnante offrant une lecture intéressante au mythe du mort-vivant et plongée anti carte-postale au cœur d'Haïti, "L'emprise des ténèbres" manque parfois de rythme et semble parfois relâcher un peu sa tension mais dans l'ensemble il faut reconnaître que Craven livre un travail de maître par le biais d'une mise en scène inspirée et ce dès la première séquence. Entre visions cauchemardesques (que le cinéaste maîtrise depuis "Les Griffes de la nuit"), séquences érotiques ou chamaniques, Craven nous envoûte et traîne le pauvre Bill Pullman (alors encore jeune et au début de sa carrière) dans une aventure dont personne ne pourra sortir indemne, le tout souligné par la partition entêtante de Brad Fiedel.
Visions macabres ! Un scénario honnête mais loin d'être emballant sous cette réalisation classique qui ne surprendra aucunement (seules certaines scènes de visions pourront se trouver un semblant de charme), ce cauchemar mêlant vaudou et zombie deviendra de moins en moins intrigant sur la longue, mais bien de plus en plus ennuyeux. Ce n'est pas avec cette faible et lassante emprise fantastique, que Wes Craven viendra justifier sa réputation de soit-disant "maître de l'horreur".
Film de Wes Craven (Cauchemar à Elm Street, Scream), L'Emprise des Ténèbres raconte comment un médecin américain va découvrir le moyen de revenir de l'au-delà, un procédé lié aux cultes vaudous à Haïti. Aidé dans sa tâche par une psychiatre de la population locale, il va devoir se battre pour ne pas tomber dans le piège et devenir lui aussi victime de ces atrocités. Un film d'horreur dans la moyenne qui, s'il démarre convenablement, termine par des images d'un ridicule indescriptible. L'histoire est basique, elle se contente d'explorer la surface sans véritablement creuser. Une habitude avec Craven.
Une curiosité dans la filmo de Wes Craven, jouant plus sur un côté Thriller aventure et épouvante qu un total film d horreur. L emprise des ténèbres joue aussi sur le dépaysement de cette plongée dans la culture haïtienne et les rites vaudou. Pas vraiment angoissant ni dégoûtant c est en s intéressant aux origines du mythes des zombies (qui n'ont quasiment jamais été aussi présent qu aujourd'hui sur les écrans) que le film parvient à attirer le spectateur. Seulement j ai trouvé les rythme un peu lent et la conclusion un peu loupée à mon goût. Il n empêche la scène de zombification de Bill Pullman est un excellent moment et vaut largement le détour.
Rares sont les œuvres cinématographiques sur l'univers vaudou, et c'est là tout le mérite de Wes Craven que d'avoir réalisé un film sur ce thème dans le pays même où on l'a vu naître : Haïti. Une bonne dose de fantastique, de l'aventure et un peu d'épouvante-horreur, c'est le cocktail d'un film qui ne manque pas de qualités. Je reprocherais simplement une fin grotesque et un peu grandiloquente, alors que le film s'en tenait jusque là à une certaine forme de sobriété.
Ils ont le culot d'inscrire "tiré d'une histoire vrai" en début de film, faut vraiment prendre les gens pour des cons enfin bref. Un film très moyen pour pas dire anecdotique sur le vaudou, certes Craven c'est un peu documenté et essaye de faire tenir son métrage debout. L'histoire est très loin d'être passionnante pour pas dire qu'on se fout un peu de ce qui se passe à l'écran, le film maintien notre intérêt grâce au décors et certain effets spéciaux et scènes réussies. Ce film s'ajoute à la montagne de Craven mineur.
Pas un mauvais film, mais on dirait plus un brouillon qu'autre chose ! Je ne suis absolument pas passionné par le vaudou, et j'ai eu du mal à aimer et à m'y intéresser... L'histoire est correcte malgré des incohérences, mais il y a des bonnes scènes de "peur" et des bonnes idées. Mais je n'adhère pas vraiment au casting, et à la réalisation. Pourtant j'aime beaucoup le travail de Wes Craven en général (surtout Les griffes de la nuit, Scream...). "L'Emprise des ténèbres " n'est pas un film que je conseille mais c'est à voir pour les fans du cinéaste, car il offre une autre approche du genre !